Encore à peine sortis si nous le sommes, de la crise due à un méchant virus que déjà nous voici jetés au coeur d’un événement dont le récit médiatique tient en haleine son public.
Une ville des Etats-Unis -sinon le pays entier- est à feu et à sang, les opinions se déversent sur les réseaux sociaux, mêlant émotions et explications de celles et ceux qui ont dores et déjà tout compris.
Décidément, l’effroi médiatisé offre un terrain idéal aux experts et spécialistes improvisés!
Voici que, déjà, on nous explique qui est à la manette, qui manoeuvre qui et comment. Certes, ce besoin de dire d’emblée qui tire les ficelles d’un sombre jeu n’est pas que celui d’internautes.
La ficelle est tellement grosse qu’elle n’échappe même plus à celles et ceux qui n’ont rien de Pro-Kremlin. C’est dire si elle semble bel et bien usée!
Mais bon, ainsi vont les grands connaisseurs en tout qu’ils savent d’emblée qui est derrière quoi.
Les guerres d’intérêts sont sans merci, partout où elles se déroulent. Et il serait intéressant de savoir combien de communicant(e)s sont réellement ému(e)s par les infos dont ils et elles abreuvent le monde.
Mobiliser les sentiments du public par la diffusion d’images de violence et de mort n’est pas forcément la meilleure manière d’honorer les victimes.
C’est, hélas trop souvent se jouer d’elles pour gagner en audience et en influence.