Browsing Tag

fêtes de genève

Politique, société

Genève, violente agression d’un policier

A quand, une manifestation de SolidaritéS ou de tout autre parti politique en soutien à ce policier agressé et dans le coma?
Les femmes seules ne sont pas victimes de violence.
Toute personne qui s’oppose à la brutalité de fous furieux s’y expose. En l’occurrence, les fonctionnaires au service de l’ordre public.
Lisez cet article dont l’ensemble pourrait être cité ici et vous réaliserez comment la situation évolue non seulement à Genève mais en Suisse, ce pays que certains considèrent encore comme idyllique.
Il l’est peut-être, vu sous un certain angle. Lequel, cela reste à définir.
En attendant, il ne semble plus vraiment se distinguer d’autres qui dressent le même constat que celui énoncé dans l’article.
A l’absence de toute considération apportée à la fonction de policier, s’ajoute le manque de moyens mis en oeuvre pour l’exercer.
Autrement dit, à chacune et à chacun de s’arranger avec ce dont il dispose et adieu va!

société

Fêtes de Genève

Il y avait du monde, ce soir, autour de la rade pour voir les Feux des Fêtes de Genève. Partout, dès 19 heures, les gens scrutaient l’espace à occuper ou s’y fixaient pour être certains de profiter du spectacle.
Des femmes, d’un âge déjà avancé et bien décidées à être là pour ne rien manquer de la fête, attendaient sur le Pont des Bergues, assises sur des sièges pliants. D’autres, en famille, cherchaient encore le meilleur endroit pour s’installer tandis que par groupes, certains avaient déplié une couverture et attaqué le pique-nique. Ceux-ci avaient choisi les alentours de la Perle du Lac, tandis que non loin d’eux mais au-delà de la rive, voiliers et embarcations de plaisance étaient là comme parqués au-delà d’un périmètre délimité.
Vers 22 heures, les premiers éclats lumineux fragmentent le ciel. Puis c’est l’avancée progressive qui prépare le déluge. Vers 23 heures, le ciel est bouleversé, le public renversé et les valeurs du feu s’inversent. La beauté de l’artifice se substitue à la poudre sinon meurtrière.
Insidieux rappel que ce ciel bombardé pour le seul agrément et qui offre pourtant le même écho que celui qui fait pleuvoir les bombes sur les êtres.

* Sujet paru en page 26 de l’édition papier de « La Tribune de Genève » du 16 août 2011