On ne va pas juger Nabilla, elle le sera.
On ne va pas refaire son histoire, elle se poursuit.
Nier le phénomène qu’elle incarne ou le rejeter, c’est refuser la force qui oeuvre à son assise.
Solide ou non, sa réalité, Paris Match la confirme.
Nabilla s’impose comme figure d’un monde partagé bien au-delà de l’Hexagone, de Genève ou d’ailleurs.
Son univers, impitoyable ou non, rassemble.
Pour le meilleur ou pour le pire, il révèle.
Quoi, c’est selon.
France
Dans la lutte acharnée qui se livre en ce moment au sein de la classe politique française, découvrir le mensonge à l’oeuvre n’est pas en soi une grande nouveauté.
Pas davantage, la trahison qui parsème nombre de parcours de personnalités de tous bords.
Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur la cohérence des déclarations tenues par les uns et les autres.
Quand les journalistes du quotidien « Le Monde » déclarent qu’un dictaphone était posé sur la table en toute connaissance de cause de Monsieur Jouyet et avec son accord, entendre celui-ci déclarer ne pas avoir su être enregistré ajoute le mensonge au mensonge.
N’a-t-il pas, en effet, d’abord nié avoir tenu les propos qu’on lui a prêtés sur François Fillon pour ensuite se rétracter alors qu’il aurait, soudain, appris avoir été enregistré?
Quant à savoir à qui profitera cette guérilla politico-politicienne, on voit déjà les pronostiqueurs ouvrir les scores.
Si la force politique se réduit à un jeu de fléchettes et de paris, on mesure où se trouve cet intérêt général tant clamé et rappelé par les édiles et autres chefs de file de partis.
Et ce n’est pas l’analyse ci-dessous qui va redorer les contours de l’univers policito-médiatique:
http://www.lepoint.fr/politique/affaire-jouyet-fillon-l-afp-revele-les-enregistrements-du-monde-10-11-2014-1880071_20.php
Coupe du monde de football 2018, Mistral, qui ose encore ne pas céder aux pressions états-uniennes?
Alors que Joseph Blatter a reconnu avoir été invité à annuler l’organisation de la Coupe du Monde de football 2018 en Russie*, voici que la France est mise au défi de renoncer à la livraison annoncée de son navire de guerre à la Russie.
On l’a bien compris, la Russie est l’ennemie de la démocratie et sème le chaos en Ukraine sinon dans le monde entier.
Fort de son titre de nobélisé de la paix, Obama sait de quoi il parle.
Jusqu’où ira cette tartufferie?
S’il existe des esprits critiques pour ne pas s’y laisser prendre, force est de constater que leur marge de manoeuvre apparaît vite réduite.
Alors que tant de voies s’ouvraient pour négocier, l’administration d’Obama a persisté à imposer ses vues à un Occident, qui de frileux, risque bel et bien d’avoir froid cet hiver.
http://www.lenouvelliste.ch/fr/nosdossiers/crise-en-ukraine/articles/pas-d-accord-entre-kiev-et-moscou-sur-le-gaz-2884-1366257
* http://www.24heures.ch/sports/actu/fifa-soutient-inconditionnellement-russie/story/26163888?track
Au coeur de Paris, trône un objet d’art depuis le 16 octobre.
En soi, rien à dire.
Sauf que si, justement, on en parle un peu partout dans la presse internationale.
Intitulé Tree par son créateur, il est vert et il a été érigé Place Vendôme.
Quand on sait que, lors d’une interview qu’il avait accordée en 1972, Dali avait dit de Van Gogh qu’il était « la honte de la peinture française et de la peinture universelle »* , on comprend bien que des goûts et des couleurs, il est vain de discuter.
La question ne semble toutefois pas là.C’est l’identification de l’objet qui est source de polémique.
Car Tree -l’arbre- ne cacherait pas la forêt mais un sex toy.
* http://www.ina.fr/video/I00008651/salvador-dali-les-portes-de-metro-guimard-video.html
Aymeric Caron n’est-il pas la preuve vivante que tout se casse la gueule en France?
C’est Charles Consigy, du magazine français Le Point, qui écrit cela dans un article* consacré au dernier ouvrage d’Eric Zemmour, Le suicide français.
Aymeric Caron ne fait certes pas l’unanimité, loin s’en faut.
Eric Zemmour, pas davantage.
Tous deux incarnent une vision de la France que tout oppose ou presque.
Mais au-delà de leur confrontation lors de l’émission de Laurent Ruquier de ce samedi 4 octobre, demeure la question de la mise en scène médiatique.
Car l’impact est réel.
Mais qu’apporte-t-il vraiment à la France?
* http://www.lepoint.fr/invites-du-point/charles-consigny/consigny-eric-zemmour-le-meilleur-d-entre-nous-09-10-2014-1870648_1449.php
Faut-il en rire, faut-il en sourire ou faut-il s’en inquiéter?
En janvier de cette année, un débat sinon une polémique avait eu lieu à l’Assemblée Nationale entre deux députés, Julien Aubert et Sandrine Mazetier sur la question du genre à employer pour s’adresser à une femme ministre, députée ou présidente.
http://www.mediaterranee.com/content/querelle-de-genre-lassemblee-madame-le-president-contre-monsieur-la-deputee
Or ce 6 octobre dernier, les mêmes se sont retrouvés confrontés au même sujet mais cette fois-ci, il n’a plus été question de discuter ni même de (se) disputer.
La députée de Paris, Sandrine Mazetier a fait notifier dans le procès-verbal de l’Assemblée, un rappel à l’ordre du député Julien Aubert et des sanctions financières ont été prises à son encontre.
Cette affaire en est arrivée au point qu’une pétition a été lancée en soutien au député.
http://www.theoriedugenre.fr/?Sanctionne-pour-avoir-respecte-la
Le 30 décembre 2013, sabre en mains, invité en Arabie Saoudite, le président français plaisantait:
http://www.francetvinfo.fr/monde/video-hollande-sabre-a-la-main-en-arabie-saoudite-j-en-aurai-besoin_493562.html
On dira que l’Arabie Saoudite n’a rien à voir avec l’Etat Islamique, soit.
On dira que l’Etat Islamique ne représente pas l’ensemble des Musulmans, soit.
Preuve en serait cette lettre ouverte,adressée par une centaine d’érudits musulmans qui dénoncent l’Etat Islamique:
http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/une-centaine-d-erudits-musulmans-denoncent-l-etat-islamique-dans-une-lettre-ouverte_703731.html
Il n’en demeure pas moins vrai que la décapitation se pratique en Arabie Saoudite
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2013/03/15/decapites-en-public.html
On peut estimer que les motivations des uns et des autres diffèrent. Tel n’est pas l’avis de l’auteur de cet article:
http://www.express.be/joker/fr/platdujour/il-nya-guere-de-difference-entre-une-execution-en-arabie-saoudite-et-dans-ltat-islamique/208035.htm
Autant de lectures d’exécutions capitales qui obligent à la réflexion sinon à la confusion.
Viols, tortures, abus en tous genres, exécutions, la terreur s’empare de vies ordinaires et les propulse dans l’horreur.
Hier, on a entendu le président français déclarer qu’il ne cèderait pas au chantage des ravisseurs d’Hervé Gourdel.
On pense, bien sûr, à l’otage et à ses proches, on pense aux enjeux de la situation, on pense ou on ne pense pas, on explique comme on veut ou comme on peut la violence qui brise la vie.
Certes, nul n’a vocation à porter le poids de la misère du monde et encore moins à la régler.
Et cependant, c’est bel et bien le comportement face au mal qui est sans cesse mis en question lorsqu’il frappe.
Entre indifférence, cynisme, réalisme, pragmatisme, compassion, prière ou révolte, toutes les attitudes restent possibles sinon permises.
A chacune et à chacun de se situer selon sa conscience, sa sensibilité, sa personnalité.
Une victime, deux victimes, mille ou cent mille victimes, leur nombre ne modifie la souffrance d’aucune d’elles.
Sujet publié en page 19 de l’édition papier de « La Tribune de Genève » du 27-28 septembre 2014
Payerne, ce 20 septembre, a rendu hommage à l’un de ses plus célèbres natifs, le Général Antoine de Jomini.
Ce théoricien de la stratégie militaire a d’abord fait partie de l’état-major de Napoléon avant de rejoindre celui du tsar Alexandre Ier et de jeter les fondements de l’Académie militaire de Saint-Pétersbourg.
C’est dans le cadre du bicentenaire des relations diplomatiques entre la Suisse et la Russie que Payerne a ainsi honoré la mémoire de ce citoyen dont le parcours peu banal unit les deux pays.
Une place a ainsi été inaugurée au nom d’Antoine de Jomini où a également été déposée sa statue.
L’événement a eu lieu en présence d’autorités politiques, diplomatiques, militaires et ecclésiastiques.
En ces temps où des pressions de toutes sortes s’exercent à l’encontre de qui ose encore ne pas diaboliser la Russie, honneur soit rendu ici à la municipalité de Payerne et à sa Syndique qui ont su ne pas brader l’Histoire qui unit la Suisse à la Russie.
Encore un qui sait de quoi il parle… » L’actuel tsar », ainsi a-t-il évoqué le président russe.
Il souriait, certain de se faire comprendre. Il semblait par ailleurs ravi de sa formulation. Il faut dire qu’elle est particulièrement originale. Et surtout, qu’elle témoigne d’une indéniable culture politique et historique de la Russie.
Car il ne plaisantait pas, non, il était très fier de figurer parmi ceux qui ne s’en laissent pas conter…
Lui, c’est François Busnel, journaliste qui interviewait Emmanuel Carrère et Paul Veyne.