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Genève

Politique, société

Pierre Maudet ordonne, Me Robert Assaël recourt

Alors que la brillante élection de Pierre MAUDET  au Conseil d’Etat n’a échappé à personne, la lecture d’un article paru en page 23 de La Tribune de Genève de ce jour ne manque pas d’intérêt 
On y apprend, en effet, l’histoire de cet homme dont les intérêts sont défendus par Me Robert ASSAEL. L’homme, condamné en juillet dernier, devait purger sa peine dans un pénitencier dès février 2014. Ainsi l’avait ordonné le SAPEM, le Service d’application des peines et mesures, le 27 septembre dernier.
Mais voici que quelques jours plus tard, le client de l’avocat genevois est arrêté chez lui, le soir, sous les yeux de son épouse et de son enfant.
Les faits reprochés à l’homme désormais incarcéré à Champ-Dollon, datent d’il y a seize ou dix-sept ans et sont toujours contestés. Cela peut se concevoir quand on apprend que la femme qu’il aurait violée est devenue la marraine de son fils et lui, son témoin de mariage…
Mais Pierre MAUDET a choisi la manière forte et Me Robert ASSAEL recourt contre l’arrestation ordonnée par le magistrat genevois.
La démarche est inédite de l’aveu même de l’avocat: C’est la première fois de ma carrière que je me trouve face à une décision orale d’incarcération, précise-t-il.
Quelle qu’ait été la motivation de Pierre MAUDET, elle n’a sans doute pu échapper au contexte du moment.
On se rappelle combien, en septembre dernier, le meurtre d’Adeline a ébranlé la République et Canton de Genève et bien au-delà.
Que l’action menée par Pierre MAUDET ait été liée à l’émotion, à la réflexion ou aux deux, est une des probabilités pour expliquer ce procédé.
Cependant, il interpelle. 
Car comme le mentionne Me Robert ASSAEL, d’après lui,  Pierre MAUDET n’aurait pas respecté le Code de procédure de la Constitution fédérale. La campagne électorale ne justifie pas tout, ajoute-t-il.
A la justice de trancher, certes mais à chacune et à chacun aussi de s’interroger sur le sens de telles décisions orales d’incarcération.

société

Publier la haine

Que l’on ait des préférences politiques est dans l’ordre des choses. Que ces préférences soient discutées, tout autant.

Mais que ces mêmes préférences soient énoncées sous forme de calomnie, non.

Sur le blog d’un éminent journaliste  de la Tribune de Genève, on lit entre autres commentaires, des propos incitant à la haine.

Ce sentiment, s’il en est, ne vise ni le pays concerné par le sujet, pas davantage son président. Non, le propos  cible un pays tiers, son président et par un amalgame pernicieux, y associe mon identité.

Le journaliste qui s’autorise à publier de tels commentaires passe outre l’injonction qu’il énonce pourtant en haut à droite de la page d’accueil de son blog:Merci de respecter les règles fixées par la Tribune de Genève qui nous héberge: soyez courtois, concis, pertinent et signez votre commentaire!

Par le maintien sur son blog, de propos qui n’ont rien de courtois, de concis ni de pertinent, ce n’est pas la liberté d’expression que favorise ce journaliste.
C’est la haine.

Voix

Droits humains, rhétorique et réalité

Nul n’ignore plus le nombre de combats qui se livrent au nom des droits humains.

Pas plus tard qu’aujourd’hui encore, Didier Burkhalter les a rappelés avec son homologue belge et vingt-trois autres ministres des affaires étrangères dans le cadre de la crise syrienne.C’est important, capital même et nul ne le nierait.

Il n’est toutefois pas interdit de se demander comment la défense de ces droits s’opère et comment elle se revendique. Madame Salerno, pour sa part, recourt à une variante.

Ainsi, le 8 septembre dernier devant la Mission de Russie,  la Maire de Genève a-t-elle martelé l’importance de la  lutte pour la défense des droits fondamentaux.

A cet égard, il serait intéressant de connaître les clés de lecture de Madame Salerno. Car on le sait, la passion est susceptible d’aveugler. Et de désorienter.

Aussi, dans une prise de parole publique, Madame La Maire condamne-t-elle une loi votée par un parlement.

Non seulement Madame Salerno n’a pas su lire les termes de cette loi mais encore se permet-elle de la juger et de la blâmer en tant que représentante de l’autorité administrative de la Ville de Genève.

Que Madame Salerno le veuille ou non, cette loi a été édictée en vue de protéger les mineurs de toute propagande homosexuelle.

A chacun d’en penser ce qu’il veut. Mais à chacun, au moins, d’en rendre compte de manière correcte et non falsifiée sinon fallacieuse. Cette forme de prise de pouvoir de la part de La Maire actuelle de Genève apparaît bien singulière sinon abusive et méritait qu’on en parle.

Politique, société

Syrie, l’info selon France 2

France 2 excelle en communication.
Ce soir, dans son JT, pas un mot de la rencontre de demain à Genève entre Sergueï Lavrov et John Kerry dans le cadre des négociations au sujet de la crise syrienne.
David Pujadas, présentateur du journal du soir de France2 a parlé d’échec des discussions au sein de la communauté internationale.
Il a ajouté que Moscou avait proposé un nouveau projet de résolution qui était en ce moment examiné par Washington, Paris et Londres.
Cependant, demain à Genève, ce sont bel et bien le Secrétaire d’Etat américain et le Ministre des Affaires étrangères russe qui seront présents. Sans représentant français.
Serait-ce une raison suffisante pour ne pas mentionner cet événement
sur France 2?

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Snowden sans mesure

Chaque samedi Le Temps ouvre ses colonnes à une chroniqueuse qui évoque l’échange opéré par deux familles, l’une suisse et l’autre russe.
S’agit-il de fiction ou de réalité, on l’ignore.
On comprend en tout cas que la Russie y est présentée sous un jour très particulier.
Dans la deuxième de ces chroniques, c’est la plus haute fantaisie qui domine. Le titre, sans ambiguïté, le confirme: Snowden à l’aéroport de Moscou? Pas du tout.
Le récit se déroule au gré de constructions aussi hasardeuses qu’invraisemblables où se mêlent de manière confuse, divers éléments arrangés selon le bon vouloir de la chroniqueuse.
En tant que Suissesse, je ne puis tolérer que s’écrive n’importe quoi sur un sujet aussi délicat et sensible qu’est l’affaire Snowden.
Et qu’un quotidien d’audience internationale tel que Le Temps se prête à ce triste jeu est d’autant plus désolant sinon accablant pour l’image qu’il renvoie de la Suisse en Russie.
En voici pour preuve une première réaction qui évoque aussi un article paru dans Le Figaro.
Le propos est à lire ou à écouter ici: 
http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/232146805/

Politique, société

ONU, la France mise à l’index

Les méthodes du Ministère de l’Intérieur dirigé par Manuel VALLS à l’encontre de centaines de participants à la « Manif pour tous » ont été dénoncées auprès de l’ONU.
C’est Grégor PUPPINCK, directeur du Centre Européen pour les Droits de l’Homme et de la Justice qui est intervenu au Conseil des Droits de l’Homme à Genève le 6 juin dernier.
Monsieur PUPPINCK a tenu à attirer l’attention sur la violence des interventions policières en France.
Il a par ailleurs souligné que c’était la première fois que l’ECLJ -European Center for Law and Justice- avait à dénoncer la violation de droits de l’homme dans un pays européen.
Autant dire que la France n’en sort pas grandie.
Il va de soi que la récupération qu’ont tentée certaines factions extrémistes de tous bords ont desservi la cause défendue par les manifestants non violents.
De là à mettre tout le monde dans le même panier à embarquer de force au commissariat de police, il y a un pas que Monsieur Grégor PUPPINCK a su exposer.
La video de son intervention est disponible ici:
http://unionrepublicaine.fr/manif-pour-tous-la-repression-policiere-denoncee-a-lonu/

Politique, société

Enfances en question

Mémoire rendue aux enfances volées* ici, hommage à un jeune homosexuel noyé au XVIe siècle là*, articles et conférences sur les familles arc-en-ciel*, la sensibilisation à l’enfance est de mise à Genève.
On le sait, le combat se mène ici en Suisse comme récemment en France pour ouvrir le mariage aux couples de même sexe.
Au nom de l’amour et du droit à l’enfant.
Ce droit, pour se défendre, peut certes s’évaluer à la mesure d’autres qui ont brutalisé l’enfance.
Dans ce cas, poser les vraies questions que soulèvent la procréation médicalement assistée et la gestation par autrui auxquelles recourraient les couples homosexuels pour satisfaire leur droit à l’enfant, serait aussi bienvenu que le retour sur images de passés douloureux.
Un enfant porté par le ventre loué d’une mère vivra-t-il la parentalité comme un enfant arraché par l’Etat à ses parents? 
Et même, pourquoi comparer sinon parce que souvent les cas d’enfances malheureuses surgissent comme pour signifier qu’elles ne seraient pas le seul fait de familles dites arc-en-ciel.
Si les tragédies familiales du passé doivent être rappelées, il n’est pas inutile non plus de prévenir celles du futur.
 Car se targuer de défendre l’enfance ne se limite pas à évoquer les dégâts passés d’un Etat. Mais à anticiper les possibles dommages à venir qu’un Etat cautionnerait au nom du droit à l’enfant.
Texte paru dans l’édition papier de La Tribune de Genève du 18.06.2013 en p.13

* http://www.saintgervais.ch/programme/detail/exposition-enfances-volees-regards-et-temoignages- d-enfants-places
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:1lR9N0WXN48J:https://www.ville-geneve.ch/conseil-municipal/objets-interventions/detail-rapport-reponse/%3Fsdl_uid%3D48741%26sechash%3D6d77f685+&cd=1&hl=fr&ct=clnk
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/suisse-plusieurs-miliers-enfants-vivent-familles-homoparentales/story/21691211

société

Noir

Dans une grande surface commerciale genevoise, un client pose une question sur Genève à un employé, Noir, en l’occurrence.
Sans hésiter, l’employé rétorque au client:  Je ne suis pas Genevois, je suis Noir.
Interloqué, le client a tenté de poursuivre l’échange mais l’employé l’a jugé terminé.
La scène s’est déroulée sans agressivité.

NB: sujet de blog publié en août 2011 à nouveau soumis à réflexion pour le caractère peu ordinaire du dialogue

Politique, société

Prison, controverses et quelle vision du citoyen?

La Tribune de Genève, partage un lien sur Facebook et demande l’avis de ses internautes-lecteurs.
Le titre de l’article auquel le lien renvoie attire par son aspect insolite sinon incongru.
Champ-Dollon: demandes de mises en liberté pour traitements dégradants.
Or à la lecture de l’article, on apprend une des raison qui expliquerait la surpopulation carcérale.
Pour l’avocate qui dénonce les traitements dégradants, ceux-ci seraient dûs au  fait que des prisonniers resteraient en détention préventive alors qu’ils ont déjà effectué leur peine de première instance contre laquelle, toutefois, le Ministère public ferait systématiquement recours.  
Alors, guerre de stratégies juridiques alliée à une guerre d’opinions politiques ou réelle vision de la société?
Pris entre feux opposés, les prisonniers autant que les citoyens en font les frais.
Quant au titre de cet article, il est loin d’être neutre alors que le sujet dont il rend compte apparaît de manière plus contrastée.

http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/champdollon-demandes-mises-liberte-traitements-degradants/story/19139576

Politique

Pussy Riot, Genève-Moscou

Deux informations tombent ce jour sur le site de notre journal préféré.
La première indique une conférence qui se tiendra ce 4 mars à Genève,
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/L-inertie-du-peuple-russe-nous-a-pousse-a-creer-les-Pussy-Riot/story/24062071
La seconde, un spectacle qui a été interrompu à Moscou,
http://www.tdg.ch/monde/Le-spectacle-d-un-Suisse-sur-les-Pussy-Riot-stoppe-par-la-police-/story/11683195
Je me suis souvent exprimée ici sur les Pussy Riot et ne tiens pas à commenter ces deux informations.
Mais en tant que Suissesse russophile et russophone, je souhaite indiquer le lien à cet interview qui m’avait été demandée par La Voix de Russie.
http://french.ruvr.ru/2012_08_27/ecrivaine-Helene-Richard-Favre-interview/ 

Comme on le constatera, je ne m’exprime pas sur la peine infligée aux jeunes femmes.

C’est en réaction au battage médiatique occidental que j’ai tenu à donner un point de vue moins conforme. 
Il m’appartient, ce soir, de le publier ici en contrepoint aux informations du jour livrées par La Tribune de Genève.