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harcèlement sexuel

Culture, Politique, société, Voix

Joe Biden, Darius Rochebin, le deux poids deux mesures des #metoo

Donc, pour des gestes estimés déplacés, pardon, pour des gestes estimés relever de harcèlement sexuel, on va se plaindre à la direction d’une entreprise qui ferme les yeux.

Et des années plus tard, car à lire les témoignages des victimes de ces « harcèlements sexuels », ils ne dateraient pas d’hier ni d’avant-hier, des années plus tard donc, on trouve le bon journaliste qui en traitera.

Et ce « bon journaliste », après une enquête qu’il aurait menée durant des mois, trouve un bon journal qui la publie.

Ouf, l’honneur de la profession est sauf!

Qui sait, peut-être que, fiers de leur succès, ces bons journalistes se risqueront sur la piste d’un homme « connu pour être tactile avec les femmes » !

Oui, selon cet article dont le lien est indiqué en bleu ci-dessus, Joe Biden aurait aussi été accusé de harcèlement sexuel, tout comme Darius Rochebin.

Alors?

Alors, soit on lutte contre le harcèlement sexuel soit pas.

Car se féliciter de l’élection d’un homme « connu pour être tactile avec les femmes » et se féliciter de la chute d’un autre sans le moindre début de procès, cherchez la logique!

Que Darius Rochebin soit jugé coupable des comportements incriminés par autant de témoins dont on ignore l’identité, est-ce la justice d’aujourd’hui?

Qu’elle s’exerce de manière cohérente, dans ce cas!

Un talentueux journaliste voit sa carrière brisée au nom de #metoo, un nouveau Président des Etats-Unis vient d’être élu dans l’amnésie de #metoo.

Politique, société

Net refroidissement climatique entre femmes et hommes, Nicolas Hulot dans la tourmente…

Décidément, si le climat se dérègle, des comptes sont en train de se régler. Voici que sur la liste qui vise ces hommes qui auraient été des porcs devrait s’ajouter le nom de Nicolas Hulot.
Le climat change bel et bien. Mais ne se réchauffe décidément pas entre femmes et hommes.
Le ministre de la Transition écologique dans le collimateur de balances, rien ne semble plus retenir aucune parole d’être accueillie pour se libérer…
A la justice de faire son travail tandis que les médias s’activent dans un sens et dans l’autre. 
Mais quel climat social! Quelles conditions imposées à toutes et tous par cette parole de femmes qui se recueille et se libère!
Autant de cas de viols et d’abus sexuels sont-ils à porter en justice, autant de supposés actes commis déferlent dans nos médias.
Quand nous parlera-t-on à nouveau d’amours réussies? D’amours épanouies et heureuses?
Seraient-elles donc en voie de disparition comme autant d’espèces que compte la nature au chevet de laquelle se penchent spécialistes et autres figures emblématiques telle celle de Nicolas Hulot?

Culture, Politique, société

Harcèlements sexuels, morts d’enfants, communication et communication

Eh bien, on peut dire que Wikipedia est plus rapide que son ombre pour la jeter sur une carrière brillante.
Après avoir dressé le parcours d’un homme d’exception, l’encyclopédie en ligne ne manque pas de le clore par une rubrique à l’intitulé sans ambages: Scandale sexuel.
Salir, dézinguer telle ou telle personnalité publique et poursuivre sans gêne une guerre après l’autre pour apporter la démocratie à autant de pays brimés, beau programme pour qui défend autant de droits humains bafoués.
Il va de soi que les agissements dont rendent compte les femmes qui ont eu à les subir ne relèvent d’aucun agrément et encore moins du plaisir. Mais de là à en faire un scandale sexuel , il y a un pas qu’on n’hésite plus à franchir tant la parole qui se libère est encouragée et saluée!
Pendant ce temps-là, on apprend comment l’Etat français a communiqué aux parents la mort de leurs enfants tandis que le bus scolaire qui les transportait a été coupé en deux par un train et que les responsabilités des uns et des autres n’ont toujours pas été établies et encore moins confirmées.
Qui est la brute de qui?

Politique, société

L’oeil -de Moscou?- et du prédateur sexuel dans le collimateur politico-médiatique

Et voilà un ixième article sur le harcèlement sexuel. Il s’agit, cette fois, de viser les transports en communs.
Après les Parlements, dont l’un a organisé une représentation théâtrale et l’autre, distribué une circulaire, aux bus, métros et autres tramways de faire le ménage sinon de trouver la parade?
Les jeunes filles et jeunes femmes sont évidemment plus ciblées par les hommes que les femmes plus âgées ou toute autre revêtue de tenues ne laissant apparaître aucune partie de son corps qui tenterait le regard masculin avide.
Il est certain qu’un comportement masculin déplacé est pénible. Mais quoi, est-il dominant? Certainement pas. Dans ce cas, le monter en épingle ne relève que d’une visée politique bien précise. 
Car comme priorité, il y aurait sans doute mieux à faire quand on sait la condition misérable dans laquelle vit une partie importante de la population, tous pays confondus, tous sexes compris et de tout âge.
Pour le reste, on a vu le cas de ce journaliste qui s’est déclaré, pour sa part, victime d’homophobie et qui a filmé son agresseur dans le tram.
Aux prochains prédateurs de se retrouver bientôt dans l’oeil, non pas de Moscou, mais de n’importe quelle video ou caméra de surveillance, la démocratie les vaut bien!

Politique, société

Une femme, un homme, obscur objet politique

Le journal dit de référence -ou du moins l’a-t-il été autrefois- poursuit au sujet de l’affaire qui vise un désormais ex-élu suisse. Le malaise ne s’est pas dissipé à Berne, nous apprend-il.
Bien.
Mais un autre malaise est perceptible. Celui qui met la femme en position de victime. Celui qui rend l’homme possédé de désirs qu’il ne maîtrise pas ou mal. Celui qui crée des reflets déformés de la relation entre les sexes.
Il en a déjà été question, ici, de cette manière de (dé)considérer la relation entre femmes et hommes. Or il est important d’y revenir, tant ce procédé qui vise à libérer la parole de femmes est discutable.
D’abord, il est à sens unique, ensuite, il viserait à modifier l’imaginaire, enfin, il apparaît bien plutôt destiné à gommer les différences entre femmes et hommes.
Qu’on revendique le respect entre les unes et les uns! Alors, les différences seront sources de richesses mutuelles. Au lieu de quoi, on entretient une guerre larvée qui ne profite ni aux unes ni aux autres.
Là est le malaise, Monsieur le journaliste!

société

#Balancetonporc, triste slogan?

Poser la question, ici, n’est pas y répondre et loin s’en faut tant le sujet est aussi sensible que controversé.
Sur un réseau social, une femme a raconté ce qu’elle a dû subir de la part de son père. Révéler ce qui ressort de l’intimité familiale est une épreuve pour certain(e)s quand pour d’autres, au contraire, elle ne pose aucun problème d’aucune sorte.
La femme en question a exposé des faits concrets et précis qu’aucun commentaire qui suit son récit ne remet en cause. Confiance, empathie et plus encore dominent tandis que le sort qui a été réservé à cette femme par le reste de sa famille indique combien il reste difficile de révéler des agissements qu’autant de proches préfèrent ignorer jusqu’à rejeter celle qui en a fait part.
De fait et dans le cadre de ce à quoi l’on assiste en ce moment tandis que nombre de femmes racontent ce qui leur est arrivé avec tel ou tel homme, certains réflexes bien ancrés ou conditionnés visent les femmes qui témoignent.
Il est encore trop tôt pour prédire ce que tant de paroles féminines libérées auront pour conséquences. Rien n’assure, toutefois, que les relations entre elles et les hommes s’en trouvent améliorées. Car des clivages risquent aussi de s’opérer qui ne profitent ni aux un(e)s ni aux autres.
Quelle solution, alors, apporter à tant de maux subis? Elles sont plurielles. Savoir dans quelle mesure elles agissent sinon modifieraient les comportements semble relever de l’aléatoire.
Ce qui est indéniable, toutefois, est que pour nombre de femmes mais aussi pour les hommes qui ont à en vivre avec elles les conséquences d’abus sexuels ou autres harcèlement, la problématique est aussi réelle que complexe.

Culture, Politique, société

Moix-Angot-Rousseau, à chacun son combat

Ce qui s’est passé, ce samedi 30 septembre sur le plateau d’On n’est pas couché, est loin de relever du fait divers ou de l’anecdote. Il a été révélé que, lors de l’enregistrement de l’émission, Christine Angot avait quitté sa place pour aller se réfugier dans sa loge.
Au-delà du buzz retenu par certains commentateurs qui relatent l’échange entre l’écrivain et l’ex-secrétaire du parti Europe Ecologie Les Verts, c’est une véritable question humaine qui s’est affichée sur le petit écran tandis que deux femmes s’affrontaient pour avoir subi l’inceste pour Christine Angot, le harcèlement et l’agression sexuels pour Sandrine Rousseau.
Chacune à sa façon a réagi, toutes deux ont été blessées, les vidéos diffusées en témoignent.
Cela dit, le père, le frère, l’oncle, le passant ou le voisin qui viole l’enfant commet un acte autre que celui qui agresse une adulte. En ce sens, les deux femmes qui se sont affrontées sur le plateau de Laurent Ruquier et Yann Moix qui s’en est aussi mêlé, ont connu un mal distinct.
Cela n’ôte en rien son intensité. 
Cela indique juste que le combat de chacune et de chacun a son sens et que n’existe aucun monopole de la souffrance.

Politique

Tron, effet DSK?

Georges Tron quitte ses fonctions au gouvernement français, à l’UMP on évoque le « principe de précaution » pour justifier cette décision.
En clair ou à peu près, tant que sa responsabilité ou son innocence ne sont pas prouvées, on estime préférable pour Georges Tron d’assurer sa défense et ainsi d’éviter de gêner, de faire tache ou de nuire à son parti.
L’affaire DSK, révélateur ou accélérateur de particulières à particuliers?