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Politique

L’Elysée, du Palais à la Cour pénale internationale?

Or donc, on s’apprête à confier les clés de la gouvernance mondiale à l’un(e) ou l’autre des deux principaux candidats à la Maison Blanche que sont Hillary Clinton et Donald Trump. Soit.

Pendant ce temps-là, en France, se prépare aussi, pour l’an prochain, l’élection du remplaçant de François Hollande, peut-être par lui-même lorsqu’il aura décidé de présenter sa candidature ou non.

Pour l’heure, c’est l’attente et elle ne dérange pas outre mesure ni n’empêche celui qui s’est fait connaître par sa désormais célèbre anaphore, Moi Président de se poser en juge et censeur.

Il est souvent plus facile de désigner un coupable, dans une affaire quelconque, que de s’interroger sur la responsabilité que l’on porte soi-même. Ce fait est courant, sinon devenu banal et sans doute normal, pour celui qui s’est ainsi présenté au peuple français.

En l’occurrence, une guerre dont les responsables sont loin de ne se résumer qu’aux seuls désignés par l’Elysée entre autres suiveurs, rend criminelles toutes les forces qui s’y sont livrées.

Politique

La France entre un Président et l’autre

Les réseaux sociaux et autres fils de commentaires déposés sous tel ou tel article reflètent les humeurs et les positionnements d’internautes-citoyens.
De tout horizon, de toute forme de culture, on s’exprime et ce qui s’énonce est observé sinon scruté par toutes sortes d’instances de pouvoir.  Pour quels résultats sinon quelles fins, il paraît souvent difficile de le savoir.
En période de campagne électorale, présidentielle et/ou législative, les rencontres, débats, dossiers médiatiques et autres publications semblent indiquer la (bonne) santé de nos démocraties.
On y expose son point de vue, on y défend sa thèse, on y développe son argumentation, bref, on discute et on donne ainsi l’impression de vivre la liberté de pensée.
Il y a sans doute du vrai à cela. Mais en même temps, se pose toujours la question de savoir jusqu’où les jeux électoraux ne sont pas déjà faits. 
Et si tel ne devait pas être le cas, autrement dit, si rien ne pouvait prédire qui serait élu ou non, alors restera l’épreuve des programmes et autres promesses à tenir, une fois l’élection passée.
En France, une situation unique se présente. Un ancien Président tente de reconquérir sa place perdue pour l’actuel élu contre lui et désormais honni comme jamais aucun de ses prédécesseurs.
De Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, la France trouvera-t-elle à dépasser ses rejets, on le lui souhaite. Mais pour quel candidat, c’est là que le bât semble blesser tant aucun ne semble en mesure de rassembler sinon d’incarner la fonction suprême.
Comme l’a dit l’un des invités de France2, ce dimanche à 13 heures15, tout cela est très triste :
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/

société

La France entre faits divers et actions civiques

Deux réactions dont l’une est qualifiée d’incident par Le Figaro  méritent réflexion.
L’une est celle de ce policier qui a refusé de serrer la main du Président Hollande et de son Premier Ministre Valls.
L’autre est celle d’une jeune femme qui a publié sur son compte Facebook ce qui lui est arrivé dans un bus à Toulon.
L’important écho médiatique qu’ont rencontré, tant le comportement du policier que le statut publié  par la jeune femme ne relève d’aucun hasard.
Il correspond à des préoccupations partagées par  nombre de personnes.
Les réseaux sociaux en sont la preuve qui affichent telle ou telle page de soutien au policier ou des dizaines de milliers de partage du statut de la jeune Toulonnaise.
A lire l’article consacré au refus du policier de serrer la main de François Hollande et de Manuel Valls, on lit une certaine relativisation du fait et de sa portée: 
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/06/17/25001-20160617ARTFIG00350-un-policier-refuse-de-serrer-la-main-a-hollande-et-valls.php
De ce qu’il adviendra de l’entreprise de la jeune femme, l’incertitude domine.
Car c’est bel et bien le statut de plus en plus controversé de la femme et de son image auquel vise à sensibiliser la jeune Toulonnaise:
http://www.varmatin.com/faits-divers/bonjour-je-suis-une-salope-le-coup-de-gueule-de-maude-18-ans-insultee-a-cause-de-son-short-57501

Politique, société

L’intérêt général, c’est le changement!

La gauche au pouvoir, en France, ne ménage pas sa peine pour renier ses valeurs.
Outre l’ennemi du candidat Hollande, celui qui ne sera pas élu et pourtant gouverne,
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/07/15/l-adversaire-du-bourget-a-l-elysee.html
le prêche multiculturaliste y va bon train et ratisse là où son intérêt le guide.
Quand Elisabeth Badinter s’exprime sur la laïcité, elle a au moins, pour sa part, le courage de dénoncer cette gauche qui trahit ses valeurs si elle en a:
http://www.marianne.net/elisabeth-badinter-je-ne-pardonne-pas-gauche-avoir-abandonne-laicite-100231005.html
Pour avoir la paix, on pense qu’il suffit de nier les problèmes, déclare-t-elle.
Oui.
Et entre déni et trahison, la France républicaine d’aujourd’hui a sans doute la conviction d’oeuvrer à l’intérêt général.

Politique, société

Hollande, Ruffin, la gauche et eux

Ils vivent dans un autre monde, ils sont hors-sol décrète Frédéric Lordon qui se risque à la psychologie des puissants dans le cadre de l’émission Arrêts sur images du 19 février 2016:


Pour sa part, François Ruffin, réalisateur de Merci Patron, déclare dans une interview accordée à Telerama, que L’avantage, quand on est de gauche, c’est qu’on a l’habitude des défaites.
http://www.telerama.fr/monde/francois-ruffin-nuit-debout-n-est-un-mouvement-spontane-il-a-fallu-l-organiser,140743.php
Jusqu’à nouvel avis, en mai 2012, la gauche a porté son candidat à l’Elysée. Comme défaite qui lui aurait été infligée, difficile, en effet, de trouver mieux!
A moins que les grands groupes tels LVMH dont  Bernard Arnault est l’une des figures cible de François Ruffin, n’aient eux-mêmes contribué à ladite défaite.
Pour autant, auraient-ils dû voter Hollande.
Se faire élire sur la haine vouée à un autre n’offre que bien peu de garantie. La gauche et sa défaite est celle d’une France prise à ses rêves devenus cauchemars ou nuits à passer debout.

Histoire, Politique

21 février 1966 – 21 février 2016, la France…

La propension du Président de tous les Français à célébrer des commémorations a été relevée ici ou là.
En ce 21 février 2016, difficile de savoir ce que nous prépare François Hollande pour honorer la mémoire de la France.
La journée n’est certes pas encore arrivée à son terme mais aucune annonce quelconque ne semble prévue pour rappeler qu’il y a 50 ans, jour pour jour, son illustre prédécesseur, le Général Charles de Gaulle tenait conférence de presse.
Il y annonçait que la France quittait le commandement intégré de l’OTAN:
http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00099/conference-de-presse-du-general-de-gaulle-du-21-fevrier-1966.html
Il va de soi que pour le Président d’encore 19 % de Français dits « satisfaits », ce genre de rappel ne risque pas d’être d’actualité. Mieux, en toute discrétion, il a déposé un projet de loi qui va achever le travail entrepris par son prédécesseur.
Et pourtant, en 2008, Monsieur Hollande s’était opposé à la décision de Nicolas Sarkozy de réintégrer le commandement de l’OTAN.
Mais cela, c’était « avant »…
http://www.marianne.net/connu-hollande-veut-reintegrer-pleinement-france-otan-100239545.html

Politique, société

Mourir en ville

La terreur a frappé Paris.
Décréter -sinon découvrir- que la France serait en guerre, comme l’a déclaré François Hollande, d’autres avant lui l’avaient compris.
En dépit de la liberté d’expression revendiquée par nos démocraties, certaines prises de position se font plus ou moins audibles, euphémisme que de le rappeler. 
Car lorsqu’une ligne politique sinon idéologique s’impose, rien de ce qui la menacerait ne doit paraître.
Mourir en ville, à portée de fusil, mourir sous les coups d’assassins fige ou révolte.
S’accommoder de la terreur ou se projeter dans son combat, tel paraît être l’alternative.
Témoignage

Politique

Quel sort lui réservera François Hollande?

L’article s’intitule J’ai été licencié par tous les présidents…
Paru dans La Tribune de Genève de ce 16 octobre, il est signé Jean-Daniel Sallin et évoque Jean-Pierre Elkababach dont la réputation est résumée à son regard aiguisé sur les édiles de notre planète.
Soit.
Or voici qu’entre divers souvenirs ou autres anecdotes, Jean-Pierre Elkabbach évoque l’interview que Vladimir Poutine lui avait accordée, à lui et à Gilles Bouleau et dont il avait été rendu compte ici:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/06/05/vladimir-poutine-les-coulisses-dune-inteview.html
Quand Elkabbach dit avoir été licencié par tous les présidents, à lire ce qu’il déclare du Président russe et qui figure ci-dessous en capture d’écran, on s’inquiéterait presque pour lui…

http://www.pressreader.com/switzerland/tribune-de-geneve/20151016/282175059957880/TextView

Politique

« L’adversaire », du Bourget à l’Elysée

Hier, lors de la traditionnelle interview du 14 juillet, François Hollande s’est félicité du compromis trouvé entre la Grèce et ses créanciers.
Aurait-il donc vaincu son adversaire? 
Son véritable adversaire?
Qui n’a pas de nom? 
Pas de visage? 
Pas de parti?
Qui ne sera pas élu et qui, pourtant, gouverne?
Cet adversaire, c’est le monde de la finance, déclarait le candidat Hollande le 22 janvier 2012 au Bourget.


Si le Président qu’il est devenu estime avoir mené ce combat qu’il annonçait pour être élu, cet adversaire peut le remercier.

Au peuple grec de savourer.

Politique

Flash sur la France

Julie dans les jardins de l’Elysée en conversation avec le Président de tous les Français, Valérie à Londres, accueillie en star selon cet article paru dans Le Figaro: 
http://www.lefigaro.fr/international/2014/11/22/01003-20141122ARTFIG00079-valerie-trierweiler-recue-comme-une-star-a-londres.php ,
la vie privée de François Hollande semble bien plus passionner que sa politique.
En ce sens, ce qu’il vit avec son actuelle maîtresse et ce que révèle la précédente, s’intègre à une thématique bien connue. 
Un homme, une femme ou deux, les variations ne manquent pas.
Sauf que la fonction présidentielle et ce qu’en attendent les citoyens d’un pays, en l’occurrence la France, s’assimile mal avec ce mélo distillé en guise d’information.
Si le battage médiatique est là pour affaiblir le Président, c’est avant tout l’image de la France qu’il frappe.
La vie privée d’un chef d’Etat exposée à tous vents jette le discrédit sur tout un pays autant que sur celui qu’il a élu pour le gouverner.