Browsing Tag

Humanité

Culture, société

Vous reprendrez bien un peu de ce Vivaldi …

Voici un reflet de la Russie que vous ne risquez sans doute pas de trouver dans nos média. Pour quelle raison, allez savoir…

Ce qui est souvent proposé, ici, est une approche différente de ce pays que tant de personnes paraissent connaître si bien qu’elles s’estiment autorisées à en parler d’un ton catégorique.

Au point que lorsqu’on leur demande combien de fois elles ont séjourné en Russie pour être si bien au fait, pour grand nombre d’entre elles, souvent elles avouent ne jamais y avoir mis les pieds.

S’enchaînent alors immédiatement les justifications.

A suivre les médias et ce qui en est énoncé, cela ne les tente vraiment pas. Eh bien voilà, on y est! Comme quoi, ce qui s’appelle « information » agit aussi bien sinon mieux encore que ce qui n’est attribué qu’aux seuls médias financés par le Kremlin.

 Cet article devenu inaccessible avec le blocage de Sputnik suite aux sanctions prises contre la Russie après le 24 février 2022, révélait une séquence musical que j’ai réussi à retrouver.

La voici, regardez-là! 

Politique, société

Ces Pères Noël qui ne sont pas des ordures

On peut dire et penser ce qu’on veut de la France, il en est une qui a du coeur.
En témoignent ces deux associations bordelaises qui, chaque année pour Noël, s’organisent en faveur des enfants malades.
En 9 ans d’existence, leur action solidaire est passée de 150 « Pères Noël » à plus de 1’300 aujourd’hui.
Au moins ces enfants-là auront-ils été pris en compte.
Ce qui ne sera pas le cas d’autres que les grèves priveront du service qui leur permet de voyager en toute sécurité, de 4 à 14 ans.
C’est ainsi que 6’000 enfants et leurs familles auront à s’arranger autrement.
Peut-être pas la fin du monde, diront certains. 
En effet, on peut dire qu’il y a pire. Cela n’empêche, la France n’est pas qu’un pays de râleurs et de  revendicateurs.
La France sait aussi se mettre au chevet d’êtres fragilisés.

société

Ceci n’est pas de la pub

Dans une pharmacie, dotée d’un rayon parfumerie, on m’explique la différence entre produits cosmétiques vendus par l’une et par l’autre.
C’est la sensibilité des peaux.
On me loue, alors, les vertus d’une marque, « La Prairie » pour ne pas la nommer. J’écoute avec attention la personne fort sympathique qui me la présente.
Elle est là encore quelques jours, j’ai le temps de décider si je vais me lancer dans l’achat de produits dont les prix affichés en image ci-dessus laissent, comment dire, songeur.
Ah mais, s’exclame-t-elle, appuyée par ses collègues tout aussi charmantes qu’elle, il y a une action! Une réduction telle que je n’en trouverai sans doute plus si je tarde à réaliser le bénéfice offert.
Bien sûr…
Après tout, le montant d’une de ces merveilles est à peine plus élevé que certains salaires ou autres rentes perçues par tant de citoyennes et de citoyens.
Et puis, vous verrez, me dit-on encore, une fois que vous goûterez à ces produits, vous ne pourrez plus vous en passer C’est comme une drogue…
Eh bien donc…

Politique, société

Apologiste, écrit ce mystérieux personnage…

Les circonstances ont quelque chose d’aussi intéressant qu’amusant.
Je repensais à « Déblogueur », un intervenant sporadique de ce blog. Je repensais à lui car sur son propre blog, il avait publié un sujet intitulé « L’incroyable naïveté de la « slaviste », l’incroyable laxisme de la Tribune de Genève » 
Or voici qu’en cherchant sur internet la référence de ce sujet de blog qu’il m’avait consacré, je tombe sur un énième sujet qu’il voue à mes écrits.
Décidément, que d’attentions portées à ce blog!
Il va de soi que j’ignore tout du personnage qui se cache sous le pseudo de « Déblogueur ». Il semble, de son côté très au fait de qui je suis et tiens à en faire part haut et fort.
Après tout, libre à lui, s’il était le seul à dire toute l’estime qu’il me porte, cela se saurait!
Vous êtes au courant, pour qui suit ce qui se partage ici, qu’un procès en appel contre une universitaire française se tiendra à Paris en mars 2020.
Il a été rendu compte, ici, du procès et de ses divers compte-rendus médiatiques.
Cette femme s’en est pris à mon parcours littéraire qui s’est développé en Russie depuis 15 ans déjà, soit bien avant que je n’ouvre mon blog sur le site de la Tribune de Genève.
C’est, en effet, à Moscou que mes recueils de nouvelles sont traduits en russe et publiés en édition bilingue russe-français et ce, depuis 2004.
Que cela soit reçu de diverses manières appartient à chacune et à chacun.
Le fait est que mon 3e recueil de nouvelles a été primé en 2013 dans le cadre d’un concours littéraire international organisé par la Bibliothèque Majakovskaja de Saint-Pétersbourg.
A chaque jour, donc, son lot de surprises bienveillantes, aujourd’hui, celle réservée par « Déblogueur ».
La suite, à venir car il y en aura une.

Politique, société

Lorsque l’engagement l’emporte

Tiens donc. Il semble que ce sujet ait déplu. Car je n’ai rien décidé à cet égard. Qui a opéré à ma place, mystère. 
En soi, rien de bien grave quand on sait ce qu’endurent tant de peuples soumis à la force et au feu, à la soif et à la faim, à la maladie, à l’exil et à la mort.
Sans parler de tous ces pays mis à mal par autant de puissances qui n’ont cure que d’elles seules.
Et justement, forts de nos références dites démocratiques, ce sont autant de valeurs d’ordre humaniste que nombre d’entre nous tenons à défendre.
Quel poids ont-elles? La question, lorsque l’engagement l’emporte, ne se pose plus.
Et c’est en son nom que j’aime tant à partager avec vous toutes et vous tous ici. Au nom de ce qu’il nous tient à coeur de défendre.

Culture, Histoire, Politique

Ces idéologies qui font et défont l’humanité

On a beaucoup glosé sur ce blog qui serait pro-russe, pro-Kremlin, pro-Poutine, anti tout ce qui s’en prendrait de près ou de loin à la Russie.
Mais on a bien moins saisi le fait que si je parlais autant de la Russie, c’était tout simplement pour rétablir un équilibre dans les discours. Consciente, je l’ai toujours été du fait que le mien risquait sans cesse d’être rattaché à de la « propagande ».
Pourtant, ce qu’on ignore, sans doute parce que je n’en ai pas forcément parlé ici, est le nombre d’amies et d’amis que je compte parmi les personnes qui ne partagent pas la politique menée par la Russie.
Entre autre parce qu’elles l’ont connue de près.
Récemment encore, lorsque j’évoquais avec certaines d’entre elles les guerres qui ont opposé la Russie à la Géorgie au début des années 1990 et en 2008, j’ai mesuré à quel point les traumatismes et les blessures étaient inscrites dans les mémoires géorgiennes.
Et c’est bel et bien cette souffrance humaine qui me touche et me mobilise sur mon blog.
Car à la Russie, à la Géorgie, à l’Ukraine, à la Bulgarie, à l’ex DRA et à autant d’autres anciennes républiques de l’URSS, à la Finlande aussi, j’y suis sensible par le passé et le présent qui les lient.
Et si, parler de la Russie avec autant de ces personnes qui l’ont vécue à leur manière est si enrichissant, c’est parce que cela évite de tomber dans le discours idéologique, celui duquel, précisément, on a prétendu que j’étais le relai.
En ce sens, le procès pour diffamation intenté à l’encontre d’une universitaire française, procès qui se rejouera en Cour d’appel l’an prochain à Paris, m’a une fois encore démontré comment a pu être détourné ce qui me lie à la Russie.
Partout se tiennent en embuscade les idéologies pour faire et défaire le monde et les êtres qui tentent d’y vivre au mieux.

Politique, société

Femmes, hommes, idéologies et réalités

Dans la campagne actuelle menée en faveur de la femme, force est de constater que la réalité d’abus effroyables commis envers elles semble récupérée par toutes sortes de mouvements.

Lutte pour le genre, lutte contre le patriarcat, lutte pour l’égalité des droits, des sexes, etc. Autant de mobilisations diverses qui affichent leurs revendications.

Or, tomber sous les coups d’un époux ou d’un compagnon, être violée dans le cadre conjugal ou dans de tout autres circonstances sont là des cas d’extrême violence.

Et les dénoncer s’impose.

Mais faut-il le rappeler, tous les hommes n’en sont pas encore arrivés au stade de pareilles agressions. 
Aussi, le risque de scinder l’humanité en deux pour les besoins de causes d’ordre idéologique n’est-il pas à négliger.

Car ne prendre en considération que la violence exercée par l’homme sur la femme, c’est occulter celle qui le pousse, lui, à se suicider trois à six fois plus que la femme.

Quant aux violences symboliques -plus que physiques- endurées par les femmes de leurs semblables, elles vaudraient tout autant d’être mises en avant.

Rappelez-vous, Olympe de Gouges, figure souvent brandie par les féministes, elle l’a dit, elle, d’où étaient venues les attaques les plus virulentes qu’elle a eues à subir.

Qui s’en vantera, parmi les meneuses et meneurs des combats féministes?

société

A propos de violence…

On parle beaucoup de la violence faite aux femmes, réalité dure. Parle-t-on autant de la violence que les hommes retournent contre eux-mêmes?
Libération, entre autre s’y est employé dans un article qui a suscité questions et réponses.
Telle ou telle explication est mise en avant pour justifier la différence entre le nombre de suicides chez les hommes et chez les femmes.
On avance que celles-ci feraient plus de tentatives que les hommes.
Qu’elles trouveraient aussi plus d’aide tandis que les hommes, genre et éducation obligent, passeraient à l’acte avec le triste succès que réservent la méthode à laquelle ils recourent.
Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse de femmes ou d’hommes, les chiffres parlent et pas qu’en France. Un suicide toutes les 40 secondes dans le monde.
Tragique fin dans la violence contre soi.

Politique, société

Féminicide, un terme controversé

Le Monde consacre un article intéressant à ce terme, diversement accepté et qui est de plus en plus entré dans le langage courant.
Si Le Petit Robert l’a reconnu, ce n’est pas le cas du Petit Larousse. Quant à la magistrature française, elle reste partagée, elle aussi. 
Car le terme de féminicide, est défini en tant que « meurtre d’une femme, d’une fille en raison de son sexe. ».
Que la violence qu’un homme exerce envers une femme le soit tout simplement parce qu’elle est une femme est une vision orientée.
D’ailleurs selon les personnes qui défendent l’usage de « féminicide »  c’est la société patriarcale qui est visée à travers l’usage de ce terme.
Cela dit, en dehors des cas les plus graves et qui entraînent la mort, il serait bon de distinguer la violence conjugale de la violence faite aux femmes en dehors du couple.
Même si le triste résultat est le même, les raisons peuvent différer.
L’agression subie au sein du couple ou de la famille est autrement plus complexe à traiter dès lors que les sentiments s’en mêlent et s’emmêlent. 
Rien de plus douloureux que de subir la violence d’un conjoint qui va obliger à le traîner en justice.
Déjà que la honte subie par une agression d’un inconnu retient nombre de femmes de porter plainte, lorsqu’il s’agit du compagnon ou de l’époux, d’autant plus!
C’est pourquoi le problème est si sensible. 
Alors oui, on encourage les femmes à agir en justice. Cela peut aider certaines, d’autres, au contraire, resteront marquées tant la démarche est lourde.
Le cas d’une jeune-fille violée avait été cité dans un journal, il y a de cela dix ans. On apprenait qu’à la suite du procès, elle s’était pris la vie.
Comme quoi, si la solution à la violence existait, elle se connaîtrait…

société

De l’amour à la violence

Ce 27 novembre, Sandrine Bonnaire était l’invitée de l’émission C à vous. Elle a fait part de la violence qu’elle a subie de la part d’un homme.
Son témoignage est présenté sur le site de l’émission comme « glaçant », je vous laisse en juger pour qui n’en aurait pas eu connaissance.
Il s’agit là d’une histoire de couple. Et comme nombre d’entre elles, elle a dérapé. Qui a envie de réaliser s’être trompé? Avoir aimé qui s’est soudain mis à frapper? 
C’est peut-être là une des raisons qui retient de porter plainte.
Autant pour les femmes que pour les hommes qui subissent les assauts de leur conjoint(e). Toutes et tous tardent à s’avouer l’échec auquel s’ajoute encore la honte.
D’admettre la distorsion entre pulsions et bons sentiments. La passion, ici sublimée par la danse, affiche sa violence.