Dans le cadre de la réunion des ministres européens des affaires étrangères agendée, ce jour, à Bruxelles, les déclarations d’intention et autres propos de circonstances se suivent et s’enchaînent:
http://www.boursorama.com/actualites/les-usa-et-l-ue-alertent-la-turquie-contre-la-tentation-d-une-repression-generalisee-55a54706ac9991448c567b11005a338a
Rappeler ce qu’est la démocratie n’est pas nouveau de la part d’autant d’élus ou autres tenants de pouvoirs.
Combien de fois n’a-t-on entendu s’élever telle ou telle autorité instituée au nom de la démocratie?
Il n’est, par exemple, que de songer à l’Ukraine et à autant de personnalités mobilisées pour y installer la démocratie.
Le résultat se connaît.
Avoir cautionné un gouvernement qui évacue toute trace susceptible d’évoquer un passé pour le remplacer par un autre ô combien démocrate ne s’invente pas.
Renommer une avenue de Kiev du nom de celui qui a tué et massacré, sans doute au nom de la démocratie, signe peut-être une ouverture sinon une grandeur d’esprit, allez savoir:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/07/11/d-un-dimanche-l-autre.html
Humanité
Saddam Hussein revu et corrigé…
Sur les réseaux sociaux, entre autre Facebook, circule et se partage le texte ci-dessus.
Ecrit par l’écrivain irakienne Samar Al-Aloussi, il est diversement apprécié selon l’image que chacune et chacun a gardé de Saddam Hussein.
Reconsidérer la vision d’un être, avec le temps, est courant.
Dans ce sens, difficile de ne pas rappeler, ici encore, les excuses de Tony Blair évoquées dans un précédent sujet de ce blog:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/07/07/irak-2003-2016.html
De telles personnalités telles que l’écrivain irakienne et l’ancien premier ministre britannique sont des références.
Recevoir leur demande de pardon ou leurs excuses est une chose, en évaluer la fiabilité une autre.
Parfois, la communication se mêle d’opérations à mener. Intellectuels et autres artistes ou créateurs n’y échappent pas.
L’Histoire regorge de cas qui le démontrent. Souhaitons de Samar Al-Aloussi et de Tony Blair qu’elles n’en soient pas.
Une proposition de résolution du groupe UDI sera soumise, ce mercredi 29 juin, aux députés de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
Ladite résolution n’a pas l’heur de plaire à certains, plus précisément à l’Ambassadeur d’Azerbaïdjan en France et au député Les Républicains, Jean-François Mancel.
Quant à la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, elle semble avoir été, elle aussi, d’un activisme douteux quant à se manière d’y avoir réagi:
http://www.lcp.fr/afp/quand-un-projet-de-commission-denquete-sur-lazerbaidjan-cree-lembarras-lassemblee
Pour rappel aussi sur le sens démocratique aigu de l’Ancienne garde des Sceaux, ministre socialiste de la Justice, on se rappellera comment elle avait contribué à soutenir l’EuroMaïdan en se rendant à Kiev avec tant d’autres défenseurs de droits humains.
Certes, Madame Guigou ne pouvait prévoir qu’après les milliers de morts qu’ont entraînés les suites de l’EuroMaïdan, le Président Obama en admettrait la part de responsabilité de Washington:
https://fr.sputniknews.com/analyse/201502021014264655/
http://www.directmatin.fr/patrimoine/2016-04-14/le-musee-du-quai-branly-rebaptise-musee-chirac-727294
Un grand humaniste…
C’est ainsi que Jean-Jacques Aillagon considère Jacques Chirac et il s’en explique ici:
http://www.telerama.fr/scenes/jacques-chirac-la-biere-le-jarret-de-porc-et-les-arts-premiers,144300.php#xtor=EPR-126-newsletter_tra-20160622
Le souvenir que laisse un Ancien Président ou tout autre personne est, certes, sujet à variations et peut, avec le temps, favoriser l’idéalisation.
Le fait est que l’image de lui qu’a donnée Jacques Chirac est très bien commentée par l’Ancien Ministre français de la Culture.
Et au-delà de l’invite à se rendre au Musée du Quai Branly -désormais augmenté du nom de Jacques Chirac- c’est le regard porté par l’Ancien Président français sur la diversité culturelle que nous livre Jean-Jacques Aiilagon
En ces temps où l’humanisme est sans cesse convoqué au nom de droits à respecter, méditer ce qu’implique un dialogue entre cultures est une priorité.
Des gens qui regardent vers l’Europe écrit l’auteur de cet article paru ce jour sur le site de Telerama:
http://www.telerama.fr/monde/journee-mondiale-des-refugies-apprendre-a-voir-au-dela-des-chiffres,144058.php
Ces gens qui regardent vers l’Europe sont fort diversement perçus par les gens qui vivent dans cette même Europe.
Le rappeler est un euphémisme et pourtant…
Entre humanisme et cynisme, d’autres manières de considérer le réfugié existent!
La question est de savoir quelle portée elles ont face aux enjeux qui semblent radicaliser les positions des uns et des autres.
Toute vision simpliste du réfugié ne peut que crisper les positions et nuire à une approche réelle de sa situation.
Nombre de personnes se mobilisent pour éviter les stigmatisations en tous genres.
Et l’accueil que réservent bien des Européens aux réfugiés n’est plus à démontrer.
Puisse l’Europe parvenir à trouver la mesure, c’est ce qu’on ne peut que lui souhaiter.
Deux réactions dont l’une est qualifiée d’incident par Le Figaro méritent réflexion.
L’une est celle de ce policier qui a refusé de serrer la main du Président Hollande et de son Premier Ministre Valls.
L’autre est celle d’une jeune femme qui a publié sur son compte Facebook ce qui lui est arrivé dans un bus à Toulon.
L’important écho médiatique qu’ont rencontré, tant le comportement du policier que le statut publié par la jeune femme ne relève d’aucun hasard.
Il correspond à des préoccupations partagées par nombre de personnes.
Les réseaux sociaux en sont la preuve qui affichent telle ou telle page de soutien au policier ou des dizaines de milliers de partage du statut de la jeune Toulonnaise.
A lire l’article consacré au refus du policier de serrer la main de François Hollande et de Manuel Valls, on lit une certaine relativisation du fait et de sa portée:
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/06/17/25001-20160617ARTFIG00350-un-policier-refuse-de-serrer-la-main-a-hollande-et-valls.php
De ce qu’il adviendra de l’entreprise de la jeune femme, l’incertitude domine.
Car c’est bel et bien le statut de plus en plus controversé de la femme et de son image auquel vise à sensibiliser la jeune Toulonnaise:
http://www.varmatin.com/faits-divers/bonjour-je-suis-une-salope-le-coup-de-gueule-de-maude-18-ans-insultee-a-cause-de-son-short-57501
On se fait fusiller à Orlando mais le refrain est aussitôt entonné, on n’a pas peur.
On assassine à Magnanville mais nos médias nous racontent qui est le « meurtrier présumé ».
Soit!
On le sait, tuer à l’aveugle au nom de l’Etat islamique, selon Bernard Cazeneuve, ne serait pas un délit…
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/06/27/ce-n-est-pas-un-delit-de-proner-le-djihad.html
En ce temps de jeûne à vocation spirituelle, on aurait sans doute attendu mieux que pareille boucherie.
En France, le débat sur l’identité s’invite dans le cadre des primaires du parti Les Républicains.
Avec son identité heureuse, Alain Juppé se positionne de manière optimiste.
Viser l’entente sinon l’harmonie plutôt que la confrontation reste néanmoins un choix habile.
Car l’espoir ainsi énoncé cultive un flou artistique sinon politique.
Et même si le candidat aux primaires du parti Les Républicains insiste sur le vocabulaire et distingue l’intégration de l’assimilation, la question de l’identité en serait-elle pour autant réglée?
Dans l’idéal et dans le respect d’autrui, la proposition du maire de Bordeaux trouvera sans doute ses adeptes.
Dans la réalité, l’identité heureuse semble davantage issue de projections sinon d’intérêts.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/06/12/primaire-fracture-sur-la-question-identitaire-entre-alain-juppe-et-nicolas-sarkozy_4948868_4854003.html
L’information ci-dessous citée* est énoncée au conditionnel.
Ce mode oblige à la réserve et vaut vérification.
A défaut d’être prouvée, ladite information est néanmoins publiée.
Au vu du contexte, il y a fort à parier qu’elle soit contestée. Ce d’autant qu’elle provient d’une référence médiatique russe.
En français, certes, mais on sait l’accueil réservé le plus souvent à tout media autre que ceux qui doivent faire foi dans nos contrées.
Entre guerre d’informations et de puissances, la vie à tout prix ou sans, c’est selon:
* https://francais.rt.com/international/21664-daesh-brule-publiquement-19-femmes
Le 3 juin dernier, j’étais l’invitée de la librairie PAYOT Rive-Gauche à Genève pour présenter et débattre de mon ouvrage Eclipse d’un poète solidaire.
https://www.payot.ch/Detail/eclipse_dun_poete_solidaire-helene_richard_favre-9782917329863
A cette occasion, un bouquet de fleurs m’a été remis de la part d’un ingénieur français. Celui-ci, dans le cadre de sa profession, s’était rendu à Donetsk dans le Donbass, en 2015.
Sachant qu’il avait été invité à la présentation de mon livre, un député de la République de Donetsk avec lequel il est resté en relation, l’a chargé de me remercier de la mobilisation dont j’ai fait preuve en faveur d’une information autre que celle qui était majoritairement diffusée sur le Donbass.
Les fleurs qui m’ont été offertes, l’ont donc été de la part de cet élu.
Mon engagement dans le cadre de la guerre en Ukraine a toujours été accompagné du voeu de voir la diplomatie l’emporter sur les armes. Je m’en suis souvent ouverte dans mes diverses interventions dont la dernière encore, au Club suisse de la presse, le 2 mars 2016.
Ce soir, je suis invitée à m’exprimer sur Dostoïevski dans le cadre d’une soirée consacrée à l’épilepsie et l’expression artistique:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/06/04/ce-%C2%A0haut-mal%C2%A0.html
Entre l’approche que j’ai livrée de Dominique de Villepin, mon engagement dans le cadre de la guerre en Ukraine et mes interventions sur Dostoïevski, le lien passe par la relation qu’entretiennent entre elles la vie, la culture et la langue.