Devons-nous nous habituer à ce que des malades mentaux foncent sur des personnes en pleine ville pour tuer?
Devons-nous faire nôtre, cette manière de régler ses comptes avec la vie, la sienne et celle d’autrui?
Les déséquilibré(e)s ne datent pas d’hier ni d’aujourd’hui. Comment se fait-il que, soudain, ils aient cette envie de prendre les villes et leurs habitants comme cibles de leur humeur?
D’accord, ne rejoignons pas les rangs des complotistes. Mais interrogeons-nous, tout simplement sur cette nouvelle façon de se suicider puisque tel serait le cas de l’homme qui a sévi à Münster, en Allemagne.
Le fait que quelques islamistes aient recours à cette manière de solder leur vie et celle du plus grand nombre possible d’autres, influencerait-il les personnes psychiquement fragiles?
On trouvera sans doute autant de réponses que de spécialistes pour nous en donner.
Non, décidément, si les fatalistes ou les cyniques s’en accommodent, pour d’autres, il reste difficile de s’habituer à ce genre de comportement.
Pensée à tant familles de victimes et à leurs proches si brutalement plongés dans le deuil.
Humeur
En France, on l’a compris et on l’a vu au mois de janvier dernier, on est attaché au principe de liberté d’expression.
Combien de Charlie, en effet, n’ont-ils défilé dans les rues pour le rappeler?
Est-ce selon ce principe que Nicolas Sarkozy se serait exprimé au sujet de François Bayrou?
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/04/08/25002-20150408ARTFIG00091-pour-nicolas-sarkozy-bayrou-c-est-comme-le-sida-quiconque-le-touche-meurt.php
Alors que l’on estime des sketchs de Michel Leeb qu’il devrait admettre leur dimension raciste, il y aurait de quoi,aussi,interroger la tolérance accordée à la culture de ces petites phrases tant prisées par un certain milieu médiatico-politique français.
Que cette petite phrase ait été dite ou non par le Président de l’UMP, la mettre ainsi en exergue comme s’y emploie Le Figaro interpelle, quoiqu’il en soit, le principe de liberté d’expression.
Les résultats des Européennes de ce dimanche 25 mai alimentent la réflexion si elle en est.
En France, l’émotion a beau jeu de s’exprimer.
On évoque ici ou là un vote contestataire.
Le qualifier ne suffit pas.
En prendre la mesure, par contre, rappellera les conditions qui ont porté l’actuel président français au pouvoir.
C’est élu par défaut* que François Hollande a succédé à Nicolas Sarkozy.
Si ce dernier était loin d’être idéal, à l’évidence, le rejeter n’a répondu qu’à une humeur.
Contestataire.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2013/06/30/hollande-president-par-defaut-s.html
Regards félins
On lui donnerait le bon dieu sans confession à celu-ci…
Pendant que cet autre appelé chat des sables est loin de la contemplation inoffensive du monde! Pour se nourrir, rien ne l’arrête.
Les serpents, il les assomme d’un coup violent de patte avant de leur infliger une blessure mortelle au cou.
La morale de ces images?
Aucune.
La nature en connaîtrait-elle, d’ailleurs?
Genève et ses jets d’eaux troubles
Nouvelle histoire d’eau à Genève.
A la Cour des Comptes, quand on se lâche, on ne compte pas.
On jette de l’eau.
Pas en verre ni en bouteille.
Et sans UDC.
Seau de trop pour le magistrat PDC Stéphane Geiger qui asperge son collègue Devaud. *
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Un-magistrat-jette-un-seau-d-eau-sur-son-collegue/story/21748450?comments=1
* Courrier publié dans Le Matin du 22.09.2012, page 19
https://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/556184_3519654742853_215214717_n.jpg Selon Le Canard Enchaîné du 9 mai 2012
On dit d’un bon parfum qu’il se caractérise par une note. De coeur, de tête ou de fond. Que dire de celle qui domine dans une telle cacophonie? http://www.huffingtonpost.fr/2012/05/01/1er-mai-defiles-meetings_n_1466532.html?ref=fb&src=sp&comm_ref=false#sb=3005392,b=facebook
L’être contemple ce qu’il a cru aimer et partager, la vie. Avec ou sans émoi, c’est selon.
Révélations sur Facebook
Mais qui a dit qu’il avait fallu attendre Facebook pour être mis à nu? La rumeur officie bien en amont de ce réseau, pâle reflet de ce qui se raconte dans le plus grand des secrets au coin d’une rue, d’un comptoir de bar, tabac ou autre et qui exige de ne surtout pas être divulgué! La bonne affaire que ces confidences qui doivent rester dans la plus stricte intimité et qui se hâtent d’être répercutées hors des alcôves, niches ou officines qui devaient les retenir et les contenir. Facebook, Grand Révélateur parmi les Grands? Non, on est bien loin du compte.
Autour de son vacarme, sa normalité, sans cesse recommencée.