Exhiber une nudité, quelque soit l’âge ou le sexe de la personne, interpelle.
Est-ce à dire que ce soit là le passage obligé pour se faire entendre, la question se pose.
Une femme, professeure d’université, n’a sans doute pas choisi ce moyen d’expression au hasard.
Convaincue qu’il était peut-être le seul digne d’attirer l’attention, cette Chinoise sexagénère n’a pas hésité à publier la photo de son torse nu sur sa page facebook.
Elle y a aussi inscrit des slogans à la manière des Femen.
Ces exhibitions sont à lire dans un contexte global où la publicité a aussi sa part. Et tout autant le combat politique.
Seules les réponses apportées à ce mode d’expression varient de pays en pays et selon les gouvernements au pouvoir.
Reste à savoir comment le public et les autorités de la Chine concevront l’action de cette femme et si d’autres manifestations de cet ordre suivront.
http://www.rue89.com/2013/05/31/chine-ai-xiaoming-professeur-duniversite-60-ans-proteste-a-femen-242837
Information
Comment un débat sur le droit à la filiation est-il devenu celui sur l’homosexualité?
Cette question doit être posée tant on observe de dérives et d’amalgames intolérables.
Ainsi, marquer une réserve vis-à-vis du désir qu’ont manifesté les couples homosexuels de se marier est-il le plus souvent taxé d’ attitude homophobe.
A l’heure où le nombre de mariages ne cesse de décliner, évoquer l’amour pour contracter un mariage entre homosexuels relève de l’angélisme tant on sait combien l’institution du mariage ne l’exige pas et combien de mariages contractés par amour se sont soldés par autant de divorces.
Non, accorder le droit de se marier aux homosexuels en France est le passage obligé pour que ceux-ci bénéficient du droit à la filiation qui en découle directement.
En 2011 et 2012,toujours en France, 241 000 mariages ont été célébrés. On est loin du record de 416 500 mariages. C’est que les couples optent de plus en plus pour le pacs : 2 pacs ont été conclus pour 3 mariages en 2009, soit 203 000 Pacs en 2010.
Alors?
Le problème est que dans l’hypothèse d’un couple homosexuel pacsé, la filiation ne peut être établie qu’à l’égard d’un des partenaires: le géniteur (la mère biologique ou le père biologique).
Ainsi, le partenaire homosexuel à l’égard duquel la filiation n’est pas établie ne dispose ni de l’autorité parentale ni des avantages fiscaux à l’égard de l’enfant.
Telles sont les vraies motivations des couples homosexuels. Dans ce cas, demander la filiation pour tous aurait eu au moins le mérite de la clarté sinon de l’honnêteté.
Mais alors, le risque eût été que tous revendiquent ce droit, jusqu’aux personnes les plus débilitées, ce qui n’aurait sans doute pas eu l’heur de plaire… à tous.
http://www.planetoscope.com/lamour/699-nombre-de-mariages-en-france.html
http://pacs.comprendrechoisir.com/comprendre/pacs-et-filiation
Pourtant peu banale, la nouvelle semble être passée inaperçue lors de sa publication, en France.
Elle a été en tout cas marquée du sceau du silence. C’est un article du « Point.fr » qui la relate dans son édition du 17 février 2012.
Hitler aurait eu un fils.
Et celui-ci l’aurait appris de sa mère, Française, qui aurait tenu à le lui avouer peu avant de mourir.
http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-le-point-fr-le-fils-francais-cache-d-adolf-hitler-17-02-2012-1432303_23.php
Pour cette année, le lecteur du « Point.fr » a droit aux révélations d’une Allemande de 95 ans qui déclare avoir été la « goûteuse » du Führer.
http://www.lepoint.fr/monde/allemagne-margot-woelk-la-gouteuse-d-hitler-13-02-2013-1627066_24.php
Les deux sujets sont mis en doute par certains commentateurs.
Intéressant de trouver la même information relayée par La Tribune de Genève et Le NouvelObservateur.
L’article en provenance de l’AFP est identique. Ce sont les choix éditoriaux des deux medias qui font la différence.
Ainsi, La Tribune de Genève classe l’article dans sa rubrique VIVRE et titre: Russie, Un enseignant viré pour avoir défendu la cause des gays.
Le NouvelObservateur, pour sa part, situe l’article dans sa rubrique Education et titre: Un enseignant russe licencié pour avoir protesté contre une loi anti-gays.
Ni le choix de la rubrique, ni la formulation du titre ne sont anodins.
En effet, Le NouvelObservateur précise le domaine d’activité dans lequel cette information est à considérer, en l’occurrence, l’éducation. Par contre, La Tribune de Genève considère que l’infomation est à traiter en relation avec un mode de vivre.
A la lecture de l’article, il apparaît que le choix éditorial du NouvelObservateur est plus adapté au contexte global de l’affaire.que celui de La Tribune de Genève
http://www.tdg.ch/vivre/societe/enseignant-vire-defendu-cause-gays/story/11478181
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20130128.AFP1947/un-enseignant-russe-licencie-pour-avoir-proteste-contre-une-loi-anti-gays.html
Cliquez sur le lien ci-dessous et allez avec le curseur à la 18e minute de l’émission! Vous verrez comment a été présentée l’information selon laquelle Brigitte Bardot menaçait d’écrire elle aussi à Vladimir Poutine pour obtenir la nationalité russe.
Le sujet avait en effet été traité par le journal télévisé de France 2 qui montrait le président russe en pleine partie de chasse et ridiculisait de fait, la demande de BB, ardente défenderesse de la cause animale.
http://www.prorussia.tv/Journal-hebdomadaire-de-Voix-de-la-Russie-7-janvier-2013_v139.html
La polémique qui vient d’agiter les esprits de l’Hexagone médiatique et politico-cultuel au sujet de la récente acquisition du passeport russe par Gérard Depardieu a une fois encore mis en évidence la partialité avec laquelle est livrée l’information sur la Russie.
Terre infréquentable,infestée de goulags,d’asile d’aliénés, ainsi apparaît la Russie dans la mediabienpensance qui n’hésite pas non plus à la peindre hantée de mafieux, de tueurs à gages et d’alcooliques.
Stigmatiser à ce point un pays n’est qu’une piètre manière de masquer la misère morale et financière qui affecte l’Occident.
Il n’est pas question ici de glorifier la Russie mais d’appeler à davantage d’objectivité dans la considération qu’on lui porte.
En marge du torrent de boue qui a coulé dans la mediabienpensance hexagonale pour (re)couvrir la Russie de Gérard Depardieu, il se trouve tout de même des tribunes d’où les regards savent se porter sans mépris ni sans haine.
Cet article d’Alexandre Latsa, journaliste français indépendant qui vit à Moscou, offre une synthèse particulièrement fouillée et riche de documents.
A chacun d’apprécier ce sujet envisagé de manière globale et loin de visées occidentales avides de noircir l’image d’une Russie qui se développe.
http://fr.rian.ru/tribune/20130109/197164950.html
Depardieu aurait dit vouloir interpréter le rôle de DSK parce qu’il ne l’aimait pas. Il est possible qu’il nuance désormais sa position.
Après le lynchage médiatique dont il a été et continue d’être l’objet, l’acteur franco-russe risque bien de pouvoir d’autant mieux incarner le personnage de DSK!
Ni Dominique Strauss-Kahn ni Gérard Depardieu n’ont jusque là été mes personnalités préférées.
Mais avoir assisté à tant de haine déchaînée contre eux oblige à la réflexion.
Non, DSK n’est ni un saint ni un ange.
Pas davantage Depardieu.
Mais qui peut se targuer de l’être pour oser porter son mépris et sa détestation jusqu’à se réjouir de voir à terre des êtres qui ont été au sommet?
Canada, enfant attaqué et info
La video qui montrait l’attaque d’un enfant par un aigle a été vue des centaines de milliers de fois.
Savoir qui y a cru ou pas n’est pas le plus important.
Ce qui interpelle plutôt, c’est la manière dont l’info a été relayée pour être ensuite rectifiée.
La lecture des commentaires qui suivent l’article paru à ce sujet dans la TdG le démontre à l’évidence:
Commentaire publié à 12:43 La personne qui filmait s’est immédiatement précipitée pour porter secours, geste honorable de nos jours.
Commentaire publié à 21:22 Ils sont gonflés à la TdG: ils mettent un article disant que tout le web s’est fait piégé, alors que cet article vient en fait remplacer l’article original de la TdG qui s’est fait piégée comme les autres. La moindre, en matière de déontologie, c’est de laisser le premier article tel quel et d’en ajouter un second, pas de remplacer ni vu ni connu le premier par le second
http://www.tdg.ch/vivre/societe/Un-enfant-capture-par-un-aigle-royal/story/13013212
Cyberguerre, l’Elysée piraté
Le magazine français L’Express de ce mercredi 21 novembre révèle comment le site internet de l’Elysée a été piraté en mai dernier.
Mais surtout par qui car on avait appris le piratage mais pas son origine.
L’article sensibilise à la cyberguerre et montre en quoi elle peut être aussi dévastatrice que tout autre forme d’attaque.
La plupart des pays s’adonneraient à ce mode opératoire, indépendamment des moyens financiers dont ils disposent.
Rien de nouveau, certes mais à méditer tout de même vu les difficultés rencontrées et avouées par les services de sécurité français à localiser l’auteur du piratage de l’Elysée.
Conclusion de l’article: C’est un enjeu de domination. En maîtrisant l’information, on contrôle tout », résume Jonathan Brossard. Ce hacker français renommé intervient aujourd’hui dans des groupes internationaux.
Son job consiste à s’introduire dans les systèmes informatiques pour en révéler les failles – et trouver des parades. Pour lui, les risques d’un cyberconflit existent, mais ils masquent une autre motivation, bien plus puissante : « Faire du business ! Etre capable de griller un réseau électrique, c’est bien, mais le véritable enjeu, c’est surtout de gagner des parts de marché. » Connaître, dans le détail, la proposition d’un concurrent, lors d’un gros appel d’offres, donne un avantage décisif. Pour l’avoir négligé, certaines sociétés ont péri. Des pirates – chinois semble-t-il – ont pillé les secrets du géant canadien des télécoms Nortel pendant près de dix ans, au point de l’acculer à la faillite. De tels exemples abondent.
Et la France n’est, malheureusement, pas épargnée. Les grandes entreprises du CAC 40 compteraient même parmi les plus vulnérables d’Europe (voir page 68). Sur ce nouveau champ de bataille invisible, on ne compte pas les morts, mais les points de PIB perdus. Et, derrière, sans doute des emplois par milliers.
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/cyberguerre-comment-les-americains-ont-pirate-l-elysee_361225.html
Le Grand Conseil accepte qu’une enquête soit menée sur le dysfonctionnement qui a affecté la Cour des Comptes de Genève.
Hier, Le Courrier évoquait le premier refus de l’enquête demandée en octobre. Il rappelle aussi la perquisition du bureau du juge Daniel Devaud par le Procureur général Olivier Jornot en personne. Action qui n’a pas manqué de surprendre.
Mario Togni, qui signe l’article, s’interroge:
Sans préjuger de leur rôle, des connexions troublantes peuvent toutefois être établies entre les divers protagonistes de l’affaire. La proximité entre le procureur Jornot, le président de la FPLC Florian Barro et Philippe Prost, administrateur de la RISA, en fait partie. Tous trois sont d’anciens libéraux (aujourd’hui PLR) étroitement liés à la commune de Veyrier.
Olivier Jornot a notamment présidé son Conseil municipal, dans lequel siège aujourd’hui Philippe Prost. Florian Barro, ancien vice-président du Parti libéral et dont la famille est bien implantée à Veyrier, préside aussi la banque Raffeisen du Salève, dont Philippe Prost est administrateur. Notons encore la présence d’un certain Stefano Moioli, secrétaire hors conseil de la RISA, qui est aussi un ancien élu libéral de Veyrier.
La mise sous scellés du bureau de Daniel Devaud par le procureur général, le 23 octobre, a été jugée «disproportionnée» par plusieurs députés. Cette mise hors d’état de nuire est-elle à mettre en lien avec ce réseau? La question mérite d’être posée dans le cadre d’une éventuelle commission d’enquête.
Un autre lien peut être tissé entre Stanislas Zuin, président de la Cour des comptes, et Eric Rossiaud, qui joue un rôle important au sein du Conseil de fondation de la FPLC depuis plusieurs années. Outre le fait qu’ils appartiennent au même parti politique (les Verts), ils ont cofondé en 2003 l’Association pour la promotion de l’économie sociale et solidaire (Après-Ge).
De nombreuses zones d’ombre résident également sur l’affaire soulevée par le rapport lui-même. Le dossier est délicat, au regard du passé houleux de la Rente immobilière, qui a bénéficié dans les années 1990 de crédits très avantageux de la BCGe – on se souvient du procès retentissant de son administrateur phare, le promoteur Carlo Lavizzari, finalement acquitté. La RISA a échappé à la faillite et a été transférée dans la Fondation de valorisation des actifs de la BCGe (Fonval). Pour 93% de son capital, du moins, alors que quelques actionnaires minoritaires se sont toujours maintenus (les 7% restant). La société dispose encore d’un important parc immobilier.
Alors que la FPLC a récupéré à bon prix en 2008 ce paquet de 93%, dans le cadre de la dissolution de la Fonval, elle tente depuis d’acquérir les parts restantes pour bénéficier d’une totale marge de manœuvre. Des négociations ont eu lieu, mais le prix des actions accordé aux minoritaires serait surévalué (1000fr.), selon l’audit non-publié de la Cour, qui estime leur valeur au maximum à 600fr.
(…)
Au-delà des conflits personnels à la Cour des comptes, l’importance des enjeux pourrait aussi expliquer les tensions et rebondissements extraordinaires de ces derniers mois.
http://www.lecourrier.ch/103436/les_zones_d_ombre_de_l_affaire_devaud
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/grand-conseil-accepte-enquete-cour-comptes/story/16967973