capture d’écran: stratpol
Ce sujet s’adresse surtout à mes compatriotes qui tentent, peut-être, de s’y retrouver dans ce que plusieurs de leurs médias ont rapporté de la crise qui sévit au sein de l’Eglise orthodoxe russe.
De nombreux articles ont traité le sujet, sans minimiser les risques d’embrasement qu’allait susciter la décision qui serait prise par le Patriarcat de Constantinople de rendre l’Eglise orthodoxe d’Ukraine indépendante du Patriarcat de Moscou.
Voici qui est désormais chose faite.
Le Saint-Synode de Constantinople a déclenché le processus qui permettra d’octroyer l’autocéphalie à l’Eglise d’Ukraine et levé l’anathème dont étaient frappées les deux Eglises autonomes – le Patriarcat de Kiev, autoproclamé par le patriarche Philarète en 1992, et l’Eglise orthodoxe autocéphale ukrainienne, née d’un schisme en 1920.
Tout autant, le décret de 1686 qui plaçait les églises ukrainiennes sous la tutelle de la Russie a-t-il été révoqué.
A lire plusieurs articles de la presse occidentale, on sent que le danger qui couve n’est pas écarté par les rédactions, même si la rhétorique habituelle pour évoquer la Russie et le Kremlin ne disparaissent pas.
Quoi qu’il en soit, je vous propose cet article du journal Le Temps et cette vidéo réalisée par Xavier Moreau que d’aucuns connaissent pour ses diverses interventions, ici à Genève, entre autre lors de la soirée caritative qui avait été organisée en faveur des enfants du Donbass.
istanbul
Trois attentats ensanglantent à nouveau Turquie et Egypte.
Deux d’entre eux ont frappé Istanbul et ont été revendiqués par un groupe kurde tandis qu’au Caire, on ignore toujours qui est à l’origine de celui qui a frappé la communauté chrétienne copte orthodoxe.
Au-delà des déclarations officielles qui les condamnent selon le protocole et la rhétorique d’usage, à chacune et à chacun de trouver comment se situer par rapport à autant de carnages.
Entre révolte, résignation sinon indifférence, on a tout vu et entendu.
Les nous ne céderons pas ou autres déclarations péremptoires visant à ignorer ces attaques macabres sont autant de postures prises qui ne changent, quoi qu’il en soit pas grand chose.
Que reste-t-il, dans ce cas, sinon douleur et pensée à tant de proches et de familles endeuillées?
C’est peu.
Mais trouver la réponse adaptée au mépris de la vie humaine affiché par autant de sinistres puissances reste un défi d’ordre majeur.
Comment parler d’un événement sans rien en dire qui éclaire ses véritables enjeux, l’article indiqué en lien ci-dessous en donne un bon exemple:
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Istanbul-vit-dans-la-peur-de-nouveaux-attentats-29855736
Alors qu’on sait comment la Cour Européenne des Droits de l’Homme et Amnesty International ont permis de soutenir un homme qui a répandu la terreur à Istanbul, on fait se répandre en considération des Stambouliotes sur le régime en place dans leur pays.
Le problème, ici, n’est pas le président Erdogan.
Le problème, ici, est l’Occident.
A avoir si bien voulu éviter au terroriste le sort supposé qui l’attendait en Russie, la Cour Européenne des Droits de l’Homme et Amnesty International ont choisi.
Sans doute que s’adresser à des citoyens turcs plutôt qu’aux soutiens institutionnels qui ont permis à Ahmed Tchataev de semer la mort dans l’aéroport d’Istanbul-Atatürk, le 28 juin dernier, engageait moins la rédaction de 20 minutes.
Condoléances et pensée aux proches des victimes.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/07/02/terreur-desinformation-et-protections.html
L’article indiqué en lien ci-après évoque l’attentat qui a frappé l’aéroport d’Istanbul.
Suivent des commentaires, comme il se doit.
Mis à part quelques uns d’entre eux, tous établissent des comparaisons avec l’attentat qui avait endeuillé Bruxelles le 22 mars dernier:
http://www.lesoir.be/1253511/article/actualite/monde/2016-06-29/quelques-heures-apres-attentats-l-activite-l-aeroport-d-istanbul-repris
Seules quelques pensées sont adressées aux proches de victimes.
Comment rester indifférent à la terreur?
Et qui peut s’y habituer?
Certes, la vie continue!
Mais comment pour qui a perdu un conjoint, un parent ou tout être cher qui lui était proche?
Qu’on apprécie ou non le président turc, qu’on estime son pays entretenir telle ou telle relation douteuse avec d’autres états, le fait est que des familles sont brutalement privées des leurs.
Condoléances à elles.