Quand soudain surgit l’odeur du tilleul, c’est l’été qui s’annonce.
L’air embaume et saisit.
En dépit de tout, chaque année, se renouvelle le plaisir de telles senteurs.
S’en réjouir ne va pas changer l’ordre du monde.
Et pourtant…
A lire cet article, on découvre une symbolique et une histoire qui sont loin d’être sans intérêt.
Et comme il y est question, outre de Zeus-Jupiter, de Wolfram von Eschenbach, auteur du poème Parsifal, sans doute écrit sous un tilleul, voici le prologue de l’opéra qu’il a inspiré à Richard Wagner.
Poésie
La Russie du poète, au-delà de celle de tant d’experts et grands spécialistes…
A suivre, si faire se peut, tout ce qui s’énonce sur Vladimir Poutine, il en ressort autant de curiosité, d’intérêt que de nausée ou d’indigestion.
Parce que parler d’un seul homme tandis qu’il préside un pays de plus de 146 millions d’habitants qui s’étale sur autrefois 11 fuseaux horaires désormais ramenés à 9, c’est passer à côté dudit pays, de son Histoire et de sa Culture.
C’est tout simplement évoquer la Russie avec un regard occidental tandis qu’elle ne s’y résume de loin pas. Et occulter ce qui la distingue, c’est passer à côté de ce qui la fonde.
Alors, avant qu’il ne soit trop tard et au-delà des paroles d’experts et autres grands connaisseurs de la Russie, écoutons la voix du poète déjà mentionné ici, Alexandre Blok:
La Russie est un Sphynx, heureuse et attristée à la fois,
Et couverte de son sang noir
Elle regarde, regarde à toi
Avec haine et avec amour
(…)
Nous aimons tout – et l’ardeur des froides mathématiques,
Et l’inspiration des visions divines.
Nous comprenons tout – et la subtile raison gauloise
Et le sombre génie germain.
(…)
Venez à nous! Sortez des horreurs de la guerre
Pour tomber dans nos bras!
Tant qu’il est temps encore – remettez la vieille épée au fourreau,
Camarades, nous serons frères!
Mais si vous refusez, nous n’aurons rien à perdre.
(…)
Les images qui défilent sur la video indiquée en lien ci-dessous ont été prises non loin de nos terres de plus en plus hantées de déséquilibrés.
Que la folie meurtrière soit le lot d’une humanité qui se projette pourtant avec d’autres idéaux, tel semble être bien là une réalité difficile à occulter.
Les scènes proposées ci-dessous ont été tournées dans le Donbass, au sud-est de l’Ukraine.
Partisanes ou non, devraient-elles, pour autant, ne pas être montrées?
Les visages qu’on y voit défiler seraient-ils à ce point ennemis qu’on doive les cacher?
Six minutes d’une chanson empreinte de nostalgie ne changera pas la face du monde.
Mais se priver de sa diffusion non plus.
Dans ce cas, voici:
Les ouvrages sont de genres bien distincts.
L’un est celui d’une mère qui s’adresse à ses deux filles, l’autre est une approche de la langue inspirée par une personnalité qui a évolué dans le monde politique.
De points communs entre ces deux livres, il n’y en a sans doute aucun.
Mais au regard du calendrier qui propose les présentations de ces deux ouvrages à deux jours d’intervalle, on y retrouve deux noms de personnalités françaises bien connues.
Le premier de ces noms est porté par l’une des deux filles auxquelles est dédié le livre écrit par leur mère, le second est porté par l’homme qui est au coeur de l’ouvrage consacré à la langue en milieu politique.
Le 1er juin prochain, en effet, Marisa BRUNI-TEDESCHI, mère de Carla SARKOZY, présentera son livre chez PAYOT:
https://www.payot.ch/fr/noslibrairies/nosevenements/evenement_payot/rencontre_signature_marisa_bruni_tedeschi-2846-2716
Le 3 juin prochain, PAYOT m’a invitée à débattre d’un livre qui évoque Dominique de VILLEPIN:
https://www.payot.ch/fr/noslibrairies/nosevenements/evenement_payot/rencontre_signature__helene_richard_favre-2830-2716
Deux univers, un monde… notre monde.
Le Brésil aurait-il une culture du viol?
Etrange approche d’un acte qui, cependant, semble se produire à répétition et selon divers scenarii.
L’un d’eux, par exemple, s’est déroulé dans un bus où, sous les yeux des passagers, une femme a été violée sans que personne ne réagisse.
Selon le site Metronews, qui relate l’horreur d’un viol collectif, une agression sexuelle aurait lieu toutes les 11 minutes:
http://www.metronews.fr/info/bresil-la-video-du-viol-collectif-d-une-adolescente-inquiete-avant-les-j-o/mpeB!hfZ6oIwuULMI/?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&utm_campaign=Echobox&utm_term=Autofeed#link_time=1464457346
Quand on sait que dans le seul cadre de la violence conjugale, en France, une femme décède tous les trois jours, ces constats sont éloquents:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/01/29/01016-20160129ARTFIG00342-violences-conjugales-une-femme-meurt-tous-les-3-jours-et-un-homme-tous-les-145-jours.php
Violée, battue à mort ou quand la femme constitue pareil avenir pour l’homme, on est bien loin d’Aragon…
Quelques éléments, non de langage comme le sont ceux qui inspirent tant de communicants.
Dans un précédent sujet publié sur ce blog, il a été question du Maréchal Joukov à propos duquel un article évoquait les hauts faits.
Dans ce même article était cité le célèbre poème écrit par Alexandre Blok, le 30 janvier 1918.
On comprend d’autant cette référence au poète symboliste russe à la lecture de cet article du Figaro, « Joukov, l’homme qui fit tomber Hitler.
Et pour qui souhaite entendre la version russe du poème de Blok, la voici tirée de célèbre film de Sergueï Gerassimov, U ozera / Au bord du lac.
C’est Arkadij Beinenson qui le révèle sur son site, Emir Kusturica, s’intéresserait à la biographie du correspondant de guerre dans le Donbass qu’a été Iouri Iourchenko et aurait conclu avec lui un accord relatif à un script. Le poète, scénariste et acteur Iourchenko l’a lui-même confirmé au journaliste russe qui l’indique sur son site:
http://blog.beinenson.news/2016/01/29/kusturitsa-yurchenko/
On sait qu’Emir Kusturica, deux fois lauréat de la Palme d’Or du Festival de Cannes, a apporté son soutien aux populations du Donbass. Pour rappel aussi, le cinéaste, musicien a été interdit de concert, en juillet 2015, par les autorités démocratiques de Kiev.
https://francais.rt.com/international/4422-kusturica-concert-kiev-interdit
On se réjouit, dès lors, de savoir quelle sera la réaction du nouvel intronisé de l’Académie française qui n’avait pas eu de mots assez doux envers le réalisateur serbe, primé pour son film Underground.
Alain Finkielkraut avait, en effet, publié une tribune au vitriol dans Le Monde du 2 juin 1995.
Aussitôt suivi dans sa diatribe par l’incontournable BHL, autant dire que le tandem a eu de quoi s’illustrer quand on sait combien de guerre démocratiques le philosophe à la chemise blanche a cautionnées.
Grec, Prix Nobel de littérature en 1979, Odysséas Elytis s’était un jour exprimé sur l’avenir de l’Union Européenne.
C’était au début des années 1980, à Rome:
Nous savons que l’idéal européen ne pourra pas se réaliser s’il ne prend pas appui, clairement, sur son socle spirituel, sur les bases des civilisations grecque et romaine, c’est-à-dire la Démocratie et le Droit, à quoi il faut ajouter l’esprit apporté par le christianisme.
Décédé en 1996 à Athènes, le poète aura sans doute déjà pu mesurer le peu d’écho que ses mots rencontraient auprès des instances de l’Union Européenne.
La voix d’Odysséas Elytis, comme celle de tant d’autres humains, a été étouffée. Il appartient désormais à ses compatriotes d’affronter l’idéal européen qui leur est proposé.
A lire cet article, on peut conjecturer de diverses manières. Il n’en demeure pas moins vrai que le peuple grec n’a pas encore capitulé.
A l’heure où tant de pressions s’exercent sur la question du Mistral que la France devait livrer à la Russie, évoquer Renaud projette dans un autre monde.
Sa chanson Mistral gagnant concerne une ancienne confiserie et ouvre un espace poétique, celui du passé, de l’enfance.
Dans la situation de tensions qui prévaut autour du navire Mistral, il incombe désormais au Président Hollande de savoir ce que gagnera la France dans la décision qu’il prendra.
Quelqu’elle soit, toutefois, le risque de perdre sur un plan ou un autre semble bel et bien réel.
Mistral gagnant, il semble donc bien qu’il n’appartienne qu’à Renaud de pouvoir le chanter…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mistral_gagnant_(confiserie)
Regards félins
On lui donnerait le bon dieu sans confession à celu-ci…
Pendant que cet autre appelé chat des sables est loin de la contemplation inoffensive du monde! Pour se nourrir, rien ne l’arrête.
Les serpents, il les assomme d’un coup violent de patte avant de leur infliger une blessure mortelle au cou.
La morale de ces images?
Aucune.
La nature en connaîtrait-elle, d’ailleurs?