Sur un réseau social bien connu, une de mes relations poste ces mots:
J’aimerais comprendre : l’UE menace la Biélorussie de représailles en faveur d’un illustre inconnu. Un pays européen, sur ordre de la CIA détient Julian Assange depuis des années. Qui va menacer les USA de boycott ? Libérez Assange avant de brandir les droits de l’homme à tout propos !
Un commentaire est déposé par un journaliste suisse: « Parce que Assange subit une grave injustice il ne faut pas protester quand un infâme dictateur commet un acte de piraterie aérienne pour enlever un opposant ? Étrange raisonnement ! »
J’y réagis par cette question: « Avez-vous des preuves de vos allégations? Des sources fiables? A défaut, merci, d’éclairer ma lanterne sur cette question que je me pose, pour ma part et tout autant, avec moi, bien d’autres d’entre nous ». Et j’indique en lien, mon précédent sujet de blog.
Ce à quoi me répond le journaliste: « M’avez-vous lu ? Ai-je fait l’apologie de l’opposant arrêté ? Ai-je justifié les agissements du gouvernement américain ? Il faut évidemment condamner tous les gouvernements qui se permettent des actes contrevenants gravement aux droits humains. Accessoirement il se trouve que j’ai eu l’occasion de faire un reportage en Biélorussie et que je peux affirmer que Loukachenko est un infâme dictateur. »
Et moi de réagir ainsi: « Je vous ai si bien lu que, justement, je vous ai posé la question à laquelle vous ne répondez pas. Je réitère donc ma question en relation avec votre affirmation selon laquelle, je vous cite: « quand un infâme dictateur commet un acte de piraterie aérienne pour enlever un opposant ? » Quelles sont vos sources pour affirmer sans ambage que cet « infâme dictateur » a commis « un acte de piraterie aérienne pour enlever un opposant ».
Réponse de l’intéressé: « Les faits sont établis et ne sont pas contestés. Seule l’interprétation de Minsk diffère. Je vais en rester là.
Je conclus: « « Les faits sont établis » osez-vous me répondre sans vergogne et sans le moindre début de preuve dont, personne, à l’heure actuelle ne dispose. Respect, Monsieur le journaliste et tout autant pour votre parfait sens du dialogue: « Je vais en rester là » qui résume au mieux, hélas, mon propos partagé plus haut.
Et ce cas de figure s’ajoute à d’autres que j’ai connus.