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Suisse

Culture, Economie, Politique, société, Voix

Une équipe de journalistes de la RTS nous présente son regard sur la Russie

Ce lundi 5 mars, l’émission Toutes taxes comprises (TTC) de la Radio Télévision Suisse (RTS) s’interroge et interroge:

«A quelques jours des élections présidentielles russes, quel est le bilan économique des années Poutine? »

Il vaut la peine de regarder ce documentaire, ne serait-ce que pour avoir une idée de sa teneur.Au-delà des clichés et autres poncifs habituels, il y a de quoi apprendre, pour qui n’aurait pas eu connaissance, par exemple, du développement apporté par des Suisses à certaines entreprises.

Sinon, bien sûr, on a droit à l’habituelle annexion de la Crimée et au rôle de la Russie dans la guerre qui se déroule toujours en Ukraine. Sans le moindre respect apporté aux accords de Minsk, ce qui se passe dans le Donbass ne serait donc que le fait des Russes ou peu s’en faut.

Je me suis à de très nombreuses reprises exprimée ici sur les conditions qui ont présidé au désastre qui déchire toujours Ukrainiens et Russes. Outre cette interview qui m’avait été demandée, j’avais adressé, entre autre, une lettre ouverte à notre ancien Président de la Confédération, Didier Burkhalter.
Il va de soi que, tenir une position qui tient à nuancer celle qui doit s’imposer, ne présage pas de son écoute. L’exposer n’est toutefois jamais vain.

Donc si le documentaire vaut d’être regardé, le sens critique vaut tout autant de s’exercer.

Politique, société

L’actualité du jour et autres précisions et remerciements

En ce dimanche de votation en Suisse, d’élection en Italie, l’actualité nous retient.
Il m’importe, néanmoins, de préciser quelques points en relation avec le sujet que j’ai publié ce samedi 3 mars.
Sur ce blog, nombre d’échanges ont été animés et enrichissants. Des attaques, il y en a eu aussi, j’y ai répondu et fait face.
Arrive un moment, toutefois, où l’attention portée à l’autre et à ses appréciations, en l’occurrence celles de ce commentateur qui ne lâche rien car je lui en offre la possibilité tandis que je ne rejette pas ses propos, arrive un moment donc où s’impose la question de choix à opérer. 
Le bannir de ce blog est, certes, une possibilité. Et sans doute celle qui devrait être adoptée face à pareille insistance de sa part à nous expliquer qui je suis et pas, dans le collimateur du procureur spécial Robert Müller, ancien directeur du FBI – oui, rien que cela- et ce que je lui dois, lui devrai ou lui  devrais de ses interventions.
Car oui, si vous avez le courage de le lire parmi les désormais près de 100 commentaires déposés sous le sujet de ce 3 mars, vous aurez tout loisir de découvrir sa prose.
Encore une fois, merci à vous toutes et tous de votre amitié et de votre confiance.
Alors, si vous le souhaitez, n’hésitez pas à commenter l’actualité du jour sous ce sujet, ce sera la meilleure manière de continuer à faire vivre ce blog …

Culture, Economie, Histoire, Politique, Religions, société

Y aurait-il une femme nue qui nous aurait échappé?

Dans l’interview, sollicitée par Mireille Valette, de Sabine Tiguemounine, candidate qui se présente à l’élection parlementaire de Genève on lit, en réponse à une des questions qui lui sont posées, qu’on met une femme nue pour vendre un yaourt… 
Je n’ai, pour ma part, jamais rien vu de tel.
Par contre, on trouve toujours en rayon d’une grande surface de Genève, des yaourts Nestlé dont le couvercle du pot affiche des coupoles d’églises orthodoxes grecques privées de leur croix.
Au nom de quoi, au juste?
Le fait est qu’en lieu et place de femme nue dont la politicienne Sabine Tiguemounine prétend qu’il serait fait usage pour vendre des yaourts, c’est bien plutôt d’églises décapitées de leur croix auxquelles on a affaire.
Pour le reste, si le port d’un voile contribue à faire respecter la personne, soit. 
Nombre de femmes, toutefois, têtes non recouvertes de quelconque couvre-chef n’ont pas, pour autant, droit à moins de considération.
Le port du voile par cette écologiste déjà élue conseillère municipale est son choix.
Tout autant l’a-t-il été de son électorat et le sera-t-il peut-être encore, nonobstant le fait que comme mode d’expression et de respect du principe de laïcité, il y aurait de quoi s’interroger.
Mais comme cela ne semble apparemment pas avoir posé de problème majeur à Sabine Tiguemoumine, il ne reste qu’à lui rappeler, au moins cela, qu’à toute femme nue, Nestlé a préféré une église orthodoxe sans croix pour vendre son yaourt grec.
De même, nombre d’autres grandes marques ont su se passer de femme nue pour promouvoir leurs produits et, au contraire, les adapter à certaines préférences…

Politique, société

La France, sa voisine suisse et leurs priorités médiatiques

Les réactions suscitées par le comportement de telle ou telle personnalité en vue, soudain prise dans le collimateur médiatique, révèlent aussi bien l’attachement à certaines valeurs de référence que la manière de s’en jouer.
On peut se réjouir ou se désoler d’assister à tant de querelles, somme toute banales, sauf à estimer que la nature humaine aurait changé. Or rien ne semble l’indiquer, jusqu’à preuve du contraire.
Il est certain que réduire les humains à leur plus petit dénominateur commun serait un peu simpliste tant on sait comment varie la manière dont chacun d’entre eux se développe.
Nombreux, en effet, sont les éléments qui distinguent telle ou telle destinée de Madame ou de Monsieur X, Y ou Z.
Or justement, il semble bien que ce soit les qualités, les compétences, les forces ou leur absence qui excitent rivalités et passions ce qui, en soi, ne date pas non plus d’hier. 
Ce qui change donc, dans le paysage actuel, ce ne sont pas les comportements humains mais la manière de les mettre ou non en évidence.
C’est, en effet, l’époque qui veut que tout ce qui, encore il n’y a pas si longtemps, restait caché apparaisse désormais sur nos chaînes démultipliées de radio, de télévision et sur les pages de nos magazines et de nos journaux.
Et si faire étalage de bisbilles entre tel ou tel occupe à ce point les esprits médiatiques, c’est dire où se situent les priorités…

Politique, société

Au chevet de la santé publique… c’est grave, Docteur?

Il semble bien qu’aujourd’hui, en Suisse et en France, l’accès à des soins dignes de ce nom subisse la loi de la finance.
A vrai dire, rien de vraiment nouveau à cela si l’on sait que tout coûte et se paie. 
Le fait est que se soigner a un prix et que nombre de personnes ici ou là n’ont plus les moyens de le mettre.
Tout autant les Etats, semble-t-il, qui rabotent les prestations allouées au bon fonctionnement d’hôpitaux dont ils ont la charge. En témoignent ces propos recueillis auprès de professionnels de la santé publique française.
Mais qu’à cela ne tienne, un grand chantier de la réforme du système de santé vient d’être annoncée par le Premier Ministre français, Edouard Philippe.
Ouf!
Quant à la Suisse, ses citoyens observent l’ascension graduelle de leurs primes d’assurances maladie et les médecins, leurs revenus passés à la loupe sinon réduits au scalpel.

Culture, Politique, société

Un admirateur devient un harceleur… Normal quand une religion devient une race, rien n’interdit plus les dérives

Il s’agit d’un homme ou plutôt non, d’une de ses oeuvres. L’affaire se passe en Allemagne et vise un poème d’Eugène Gomringer.
De père suisse et de mère bolivienne, il est le fondateur d’un courant artistique appelé concrétisme ou poésie concrète. 
Pour qui souhaite en savoir davantage sur cet artiste et non des moindres, Wikipedia renseigne.
Or voici qu’un des poèmes d’Eugène Gomringer vient de subir le sort réservé à nombre d’hommes désormais dans le collimateur de la justice pour divers actes considérés relever d’agressions sexuelles.
Ce poème, qui a longtemps figuré sur le mur d’une Ecole de Berlin, au prétexte qu’il relève du harcèlement sexuel, doit donc disparaître de ladite façade qui l’avait jusque là accueilli.
De très nombreux médias ont rendu compte du sujet mais chacun à sa manière.
Aussi, apprend-on ici, par exemple, qu’un compromis aurait été trouvé avec l’artiste quand Le Temps, pour sa part, nous informe du nouveau lieu de résidence du poème.
Si un admirateur devient désormais un harceleur, la langue, les femmes et les hommes ont vraiment du souci à se faire.

Economie, Politique

Emmanuel Macron à Davos selon les uns et les autres

Il doit sans doute en falloir beaucoup pour que le Président du Conseil d’Etat de Genève sorte de sa réserve.
Sur son profil Facebook, François Longchamp a fait part de ce que lui avait inspiré la gestion de son agenda par Emmanuel Macron:

Mais ce qui se passe était annoncé dès le départ de la mise en marche du candidat vainqueur de l’élection présidentielle française de 2017!
Emmanuel Macron n’est pas tombé du ciel. Il a une mission à accomplir, il s’en donne les moyens, la Suisse peut attendre ou alors, comme il l’a dit à la RTS, ne peut vouloir l’UE et pas l’UE…
Bref, que cela pousse Monsieur François Longchamp à réagir est un signe fort à ne pas déconsidérer.

Politique, société

La France est de retour a dit son Président. Et le Messie?

L’exercice du pouvoir se conduit de manière aussi diverse que le sont les personnalités qui s’y appliquent. Tout autant les cultures et les temps dans lesquels s’inscrit un pouvoir sont-ils déterminants.
En France, on a connu Moi Président et ce qu’il est advenu de cette célèbre anaphore. On a désormais Moi Soleil.
Si la qualification des egos a changé, le pays à la tête duquel l’un a été tandis que l’autre y est installé depuis peu a, lui aussi, changé.
En quoi?
Peut-être en tout, tant l’élection d’Emmanuel Macron paraît l’avoir anesthésié. Et pourtant, la révolte gronde.
De partout?
Pas si sûre alors que l’homme qui s’est mis en marche vers le pouvoir pour y accéder en quelques mois semble avoir été ovationné par le Gotha de la finance.
Enfin, selon Quartz, est-il précisé en conclusion de l’article du Courrier international.

Politique

La nuance

Un jour, une amie m’a dit que je devrais raconter ma vie, je ne l’ai pas souhaité, pour ma part.
Aucune des cent vingt-six nouvelles publiées en quatre recueils, tous parus en éditions bilingues -russe-français, anglais-français, italien-français, géorgien-français- n’évoquent ma vie.
Tout au contraire, sont-elles consacrées à celles d’êtres en proie à la maladie, à l’isolement, à la vieillesse, au rejet, à la violence subie ou déployée.
Evoquer ces vies minuscules, pour reprendre les termes de la critique littéraire Anne Pitteloud qui leur a consacré plusieurs articles dans le journal Le Courrier, constitue autant d’échos rendus d’intériorités malmenées, méprisées. bafouées.
Aussi bien, sur ce blog, ai-je partagé des sujets qui ont suscité nombre de controverses, tant varie le regard porté par chacune et chacun sur ce qu’on appelle réalité.
J’ai émis des points de vue que j’ai défendus avec force conviction, j’ai tenu à partager, ici, l’amour que je porte à la Russie, entre autres pays que j’aime avec mes deux d’origine.
Car sans cesse m’anime le besoin de rejeter le discours partial, partisan et le jugement aveugle.
Il ne s’agit bien sûr pas, pour moi, de légitimer quoi que ce soit de contestable ni de répréhensible mais de plaider la nuance plutôt que d’actionner d’emblée le couperet.
Cela dit, je tiens encore une fois à vous remercier toutes et tous des si nombreux témoignages de sympathie que vous m’avez exprimés.

Culture

Le rectorat de l’Université de Genève accusé de sexisme?

A découvrir comment le rectorat de l’Université de Genève est désormais placé sous les feux de la critique, suite aux accusations de sexisme et de mobbing qui vise un Vice-Recteur, rappeler comment la lauréate du Prix Nobel de littérature 2015 a été mise à l’honneur pour son courage viendrait-il charger ou alléger le rectorat des accusations qui le visent?
Célébré le 13 octobre dernier dans la Cité de Calvin, le Dies academicus a honoré diverses personnalités du titre de Docteur honoris causa, parmi lesquelles l’écrivaine biélorusse, Svetlana Alexiévitch.
Invitée de la rédaction de La Tribune de Genève, j’ai interrogé la notion de courage sous laquelle a été placé ce Dies academicus 2017.
L’article a été publié dans l’édition papier du grand quotidien genevois et dans sa version électronique du 25 octobre dernier.