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Politique, société, Voix

« L’extradable », bravo Tamedia!

Mais qui est cet individu qui formule son article ainsi?

« C’est fait: la Suisse a livré le proche du Kremlin aux USA (…) La décision risque de ne plaire à la Russie » .

Et, plus loin, pour qualifier l’homme dont l’identité et la photo sont publiées telles celles d’un bandit, le voici dénommé « l’extradable » par celui qui s’appelle journaliste:

« Dans la soirée, l’extradable avait déjà quitté le sol helvétique. »

Que ce citoyen russe ait commis de quoi mobiliser la justice contre lui est une chose. Que ce journaliste -apparemment suisse -commente une décision juridique comme il s’y emploie, une autre.

Jusqu’à nouvel avis, une personne dont les articles sont publiés par des médias n’a pas vocation à se prononcer sur toute autre qui aurait commis un délit.

Que cette presse qui partage ce genre de propos soit une presse d’opinion n’est plus à prouver. Que cette même presse soit celle de censeurs, non plus.

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Heureuse initiative d’un Conseil administratif

Une telle initiative prise par le Conseil administratif d’une ville est à souligner.
Et c’est le quotidien genevois Le Courrier qui l’évoque ce 23 septembre:
http://www.lecourrier.ch/142704/la_ville_ecrit_a_la_direction_de_tamedia
Dans ce sens, une pétition a été lancée et est à signer pour qui souhaite ne pas voir s’amenuiser sinon disparaître deux des principaux titres de la presse suisse française:
https://www.change.org/p/tamedia-non-au-sabordage-de-la-presse-régionale-romande
Tandis qu’une affaire d’enfant hors mariage mobilise nombre de journalistes, peut-être que celle qui risque de voir sacrifié le sort d’autant de leurs confrères les mobilisera tout autant.
Il ne s’agit pas, par là, de minimiser une affaire au profit de l’autre. Il est juste question de manifester un soutien à autant de vies menacées par la nécessité de bénéfices jamais assez élevés à réaliser.
Après tout, l’affaire Darbellay a été réglée, sur le plan financier, en tous les cas et selon les propres déclarations de l’intéressé.
Dans ce cas, pourquoi Infrarouge, pour ne citer que cette émission qui a consacré sa dernière édition à la vie privée d’élus ne s’occuperait-elle pas aussi de la vie menacée d’autant de collaborateurs de La Tribune de Genève et de 24 heures?