Au prétexte que l’être serait condamnable au plan d’une morale qui veut s’instituer, toute autre qualité qui l’honore est de facto exécutée.
Aussi bien et quels que soient les dons avérés d’une personne, a-t-elle à subir le verdict prononcé par un aréopage de censeurs.
Pire encore et toujours au nom d’une morale qui ne concerne que certains intérêts avancés comme valeurs, on jette des oeuvres d’art en disgrâce quand on ne les retouche pas selon le consensus en vigueur.
Exclure un talent, une oeuvre ou toute autre personnalité au nom d’une idéologie imposée, c’est se livrer à une pratique totalitaire.
C’est surtout confondre l’être et la sublimation.
Et abolir ce qui les différencie, c’est projeter le premier avec l’éthique qui le régit sur la seconde et l’esthétique qui l’organise.
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