Sur le même long chemin où je l’ai rencontrée hier, je l’ai retrouvée ce soir. Presqu’à la même heure, presqu’au même endroit, cette fois, elle était à pied.
Les coïncidences existent, bien sûr.
Parfois, elles sont heureuses. On peut se dire ce qu’on ne s’est pas dit la veille. Ce qu’on a négligé, ce qu’on a tu ou omis. Parce que la mort, parfois, dévie la parole là où l’émotion ou même la raison l’entraînent.
Et puis, le deuil offre tant de visages…
Celui qui m’est apparu, ces deux jours consécutifs, me laisse une image de réserve, de celle qui se superpose au chagrin comme pour le voiler.
C’est son empreinte, celle de ce visage, qui dicte ces lignes.
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