Il est toujours intéressant de s’arrêter sur des concepts et d’en définir les perceptions. Car ce sont souvent elles qui déterminent nombre de malentendus.
Il existe, pourtant dans la langue, ce qu’on appelle le sens commun. Mais l’on ne peut empêcher les subjectivités de s’en mêler.
A cet égard, il est fréquent d’entendre quelqu’un défendre bec et ongle l’usage d’un terme alors qu’il en est un d’ordre collectif et dont les règles sont fixées.
A une époque où l’on prône le respect à apporter à autrui, considérer l’idiome qui unit une communauté linguistique en est une manière.
S’emparer d’une langue sans tenir compte des règles qui gouvernent son usage, c’est tout simplement négliger tout autre personne qui la pratique.
A l’heure où tant d’échanges sont favorisés par les réseau sociaux, ce n’est pas toujours la compréhension entre celles et ceux qui s’y adonnent qui les domine.
Non que les arguments des uns ou des autres créent la controverse. Non, pour cela, il faut un débat.
Or quand chacune et chacun décrète que tel mot a tel sens et que c’est ainsi parce qu’elle ou il se comprend, on n’est plus dans l’échange.
On est dans le refus de l’autre.
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