société

La Suisse sans Jupiter ni Junon

La Suisse s’apprête à élire une nouvelle ou un nouveau des sept sages qui constituent son Conseil Fédéral.
Le départ de Didier Burkhalter, en son temps Président de la Confédération suisse lorsque celle-ci, au plus fort de la guerre en Ukraine, présidait l’OSCE, suscite la convoitise de trois candidats.
De ces trois personnalités, Pascal Décaillet, grand connaisseur de la politique suisse, a très bien rendu compte sur son blog.
Pour ma part, au-delà de ce qu’il y aurait à dire de chacune de ces candidatures, je songe à la récente élection française qui a porté au pouvoir son Jupiter.
S’il a été élu au suffrage universel, se rappeler comment s’est déroulée la récente campagne présidentielle française laisse très perplexe quant aux réels pouvoirs conférés à la population, de porter son élu(e) à la fonction suprême.
Cela dit, c’est enfoncer une porte grande ouverte que de mentionner au passage combien les deux systèmes politiques suisse et français diffèrent et combien d’envieux compte celui de la Suisse.
S’il n’est sans doute pas parfait -la perfection n’étant pas de ce monde- et qu’il n’échappe pas non plus à toutes sortes de pressions qui s’exercent sur ses représentants, il demeure pour grand nombre d’observateurs, un exemple de démocratie.
Bon vent à Isabelle Moret, Ignazio Cassis et Pierre Maudet!

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