Vous êtes, bien sûr au courant de la prise de position de Ségolène Royal, première femme à être parvenue au second tour de l’élection présidentielle française en 2007, face à Nicolas Sarkozy. La France a voté, la candidate socialiste a perdu et on se rappelle comment elle a réagi.
C’était depuis la Maison de l’Amérique latine à Paris.
Bref, peu importe et quoi qu’on en pense, je vous propose de la découvrir -si ce n’est déjà fait- interviewée par Ruth Elkrief, que tout le monde connaît sans doute et qui est passée, en 2021, de BFMTV à LCI.
En quoi cette séquence télévisée est-elle intéressante?
En ceci que l’on a sous les yeux, la manière dont use sinon abuse, une professionnelle de l’information pour s’adresser à une politicienne qui en a vu d’autres, on le sait, ne serait-ce qu’au sein même de son parti lors des primaires en vue, justement, de la présidentielle de 2007.
Ségolène Royal honore la France, quoi qu’en pensent ses détracteurs.
Elle honore ce pays par la démarche de paix qu’elle initie en tant que politicienne. Car il ne suffit pas de publier livre sur livre ou article après article pour expliquer ce qu’il en est d’une guerre appelée en Russie, opération spéciale.
Une action d’ordre politique s’impose.
Pour rejeter cette surenchère haineuse envers un pays qui pousse les nôtres, de pays, mais surtout ceux qui sont bien moins riches -et Ségolène Royal le dit aussi- vers le gouffre. Qui va payer le prix de l’exponentielle russophobie que les médias répandent journée faite, sinon les plus démunis?
Et non, ce n’est pas en rajoutant pull-over sur pull-over pour se protéger du froid de nos foyers que l’on aidera l’Ukraine! Quant aux bougies, on sait leur présence récurrente au moindre drame. En l’occurrence, leur flamme destinée ici à nous éclairer ne réduira pas les armes au silence.
Ségolène Royal est animée d’intentions à soutenir pour qui refuse de voir l’Europe en sang. Et à Ruth Elkrief, elle cite des noms de personnalités à solliciter pour s’engager dans cette résistance au surarmement et à la ruine économique qui se profile déjà dans le secteur public autant que privé.
3 Comments
Je n’ai jamais eu beaucoup se sympathie envers Mme Royal qui a toujours joué avec l’argent des français et se préoccupé plus, en bonne socialiste, de sa carrière. Son positionnement soudain à le mérite d’exister mais tiendra-t-elle la distance ? Quel calcul fait-elle vraiment ? N’est ce pas un bon moyen pour elle de revenir sous les projecteurs ? Une future présidentielle en vue ? J’attends de voir ce que nous réservera l’avenir.
A la question posée de savoir si l’Ukraine est l’agresseur ou l’agressée, la réponse la plus adéquate aurait été que l’Ukraine a été instrumentalisée pour affaiblir la Russie avec pour objectif final de reprendre ce qui a été commencé sous la période Eltsine c.à.d. le braconnage des ressources économiques de la Russie…
Quant aux succès à venir des sanctions occidentales contre la Russie, observons également le résultat d’ici deux ou quatre ans des décisions prises actuellement à un haut niveau à Moscou afin de stimuler un nouveau saut qualitatif des industries en Russie.
Ségolène Royal a raison, il faut que l’adversaire d’aujourd’hui devienne notre partenaire demain. Les milieux qui réfléchissent sont en mouvement.
il faut qu une diplomatie volontaire et pragmatique permette de degager
un accord entre ukrainiens et russes
madame royal montre qu elle aurait etre une excellente presidente
et je remercie sa lucidite dans cette guerre qui peut finir en apocalypse