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Des règles à la ménopause, c’est du 28 mai au 18 octobre!

Hier, sur un réseau social bien connu, une réaction qui a suivi le partage de mon sujet de blog consacré à la journée internationale des menstruations a suscité ma curiosité.

La personne interrogeait sur le suivi de cette journée du 28 mai jusqu’à celle qui serait dédiée à la ménopause. Curieuse d’en savoir davantage à cet égard, à nouveau, j’ai lancé une recherche sur internet.

Le résultat est sans appel, je vous invite à le découvrir ici!

À chacune et à chacun d’en penser ce qu’elle ou il souhaite. Pour ma part, je me demande si pareil investissement se justifie quand tant d’autres causes mériteraient notre attention.

Des causes de première urgence qui ont, certes, leurs associations mais pour quels résultats quand on mesure la précarité dans laquelle vit une si importante partie de l’humanité?

Se soucier de règles et de ménopause se justifie-t-il face aux enjeux d’une tout autre envergure qui attendent les générations à venir, poser la question est y répondre.

Politique, société, Voix

Saviez-vous qu’il existait une Journée internationale des menstruations?

La Tribune de Genève informe son public que le 28 mai sera organisée une soirée pour parler des règles. L’article est libre d’accès, il vaut la peine d’être lu et tout autant les commentaires qui le suivent.

En sous-titre, on apprend si on l’ignorait, que l’événement a lieu dans le cadre de la « Journée internationale des menstruations ». Curieuse d’en savoir davantage sur pareille célébration, je lance une recherche sur internet.

Une foule de sites relaient le sujet parmi lesquels l’encyclopédie en ligne bien connue, Wikipedia. Qu’en penser sinon qu’en effet, pour les pays où l’hygiène menstruelle est précaire, en traiter est conseillé.

De là à en avoir créé une « Journée internationale » et annoncer « une soirée pour parler des règles » dans une ville où, a priori, la connaissance du sujet ne semble pas vraiment être défaillante interpelle tout de même raison et bon sens.

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Alignés pour blanchir

Que nos médias soient capables d’aveuglement au point de blanchir un bataillon assassin en dit long, trop long même. Partout, Azov est célébré, blanchi de son passé et de son présent.

Mieux, ses membres sont des héros. On l’a lu dans les colonnes de notre grand quotidien genevois mais il est loin d’être le seul à célébrer cette « brigade »!

La grande victime de pareille propagande est l’Ukraine elle-même. Dévastée par sa confiance en des puissances étrangères qui l’ont assurée de leur aide.

Quel gâchis humain dont il est si facile de faire porter la responsabilité à la Russie qui l’a « envahie », bafouant en ceci les grands principes démocratiques dont l’Ukraine serait l’incarnation.

Cultiver la désinformation comme s’y emploient tant de nos « élites occidentales » a un prix et ce prix n’est pas encore arrêté. Je ne suis pas prophète, juste observatrice de faits dont nombre d’analystes font part.

Aucun d’entre eux, toutefois, n’est invité sur les plateaux de grandes chaînes de télévision ou de radio, aucun n’est interviewé par nos journalistes si objectifs qu’ils les ignorent.

Saluons, ici, Mediapart qui ose intituler un de ses articles « L’armée française entraîne des néonazi ukrainiens au combat »!

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La brigade et l’église

Genève à son grand quotidien qui, certes, réserve encore un espace à des points de vue qui divergent de sa ligne éditoriale mais relaie la célébration des dix ans d’une « brigade », il en a été question ici.

Genève a son « église russe » -comme on l’appelle ici- mais qui, en réalité, réunit des fidèles originaires de pays qui ont été ou sont en guerre avec la Fédération de Russie.

Que l’on soit croyant ou pas, rejeter la haine affichée envers un peuple est essentiel et pourtant semble devenir périlleux. Qu’à cela ne tienne, écoutez ce que j’ai cueilli au passage, tout à l’heure, à deux pas de la Vieille Ville de Genève.

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Un bataillon si populaire se fête!

La Tribune de Genève publie un article et l’intitule, « La brigade Azov a dix ans et reste plus populaire que jamais. »

Pour qui connaît un peu l’histoire et les hauts faits de ce bataillon soudain devenu « brigade », nul doute que le grand quotidien genevois ne rencontre aucun problème de conscience à évoquer la célébration de son dixième anniversaire.

Normal quand on s’arrange pour considérer comme fantasme ou propagande russe, le passé nazi de ce bataillon, si soigneusement ignoré sinon dans l’allusion au refus du congrès américain que « les autorités ukrainiennes délivrent des armes américaines à la brigade en raison de son trouble passé. »

Et un jeune homme interviewé dans l’article d’être cité: «Marioupol a montré nos aptitudes au combat. Peut-être qu’aux États-Unis des gens pensent qu’on est nazis, mais ce n’est pas vrai».

Et pour que l’on mesure bien la force morale de ce vaillant guerrier, la journaliste qui signe l’article conclut à son sujet qu’il « prie ou écoute des chansons d’un groupe de rap ukrainien. Sa favorite: «La guerre n’en finit pas».

Dans un précédent sujet de ce blog, j’ai déjà eu l’occasion de dire que ce monde m’échappait. Là, il ne m’échappe plus, il me sidère.

 

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La Suisse et ses brillants émissaires

« La Suisse est-elle dans le viseur de Poutine? » intitule de façon accrocheuse la Tribune de Genève. Poser la question c’est y répondre, dit la proverbiale locution-phrase.

En l’occurrence, c’est un ancien Conseiller Fédéral, Kaspar Villiger, qui soulève la problématique de la neutralité de la Suisse, neutralité dont on sait comment elle se réduit à peau de chagrin.

Selon le politicien, rien n’assure que la neutralité ne protège la Suisse qui, au contraire, pourrait devenir « une cible militaire pour les attaques russes ».

Et d’ajouter que « Si la Russie gagnait la guerre, cela « donnerait des ailes à Poutine ».

« En outre, des « massacres russes en Ukraine » pourraient entraîner « un énorme flux de réfugiés avec un effet déstabilisateur pour les pays occidentaux. » »

Moralité de l’affaire, l’Ukraine doit gagner la guerre sans quoi l’Europe entière serait envahie par un Poutine ailé voguant sur des flots de réfugiés.

De quoi animer le grand raout organisé à la mi-juin en Suisse et où il devrait être question de paix qu’on discutera entre soi et sans la Russie dans un « Resort » qui surplombe le lac des Quatre-Cantons.

Entre vue imprenable, beauté d’un cadre à couper le souffle, délicatesses et réjouissances, c’est vrai que l’évocation de sanglants champs de batailles et de victoire à y remporter à n’importe quel prix sur la Russie coule de source.

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« Désoviétisation »: inculture ou propagande?

La Tribune de Genève de ce 1er mai publie le petit encart qui illustre ce sujet. Communiqué de l‘AFP  – acronyme de l’Agence France Presse – il évoque le démantèlement d’un « monument soviétique sur fond de l’invasion russe de l’Ukraine. »

Ce monument est une composition érigée en mémoire du traité de Pereïslav dont l’ex-URSS a célébré le tricentenaire en 1954. L’événement n’a donc rien de « soviétique » puisque le traité date de janvier 1654.

Il est scellé lorsque la Rada est convoquée par Bogdan Khmelnitski. Dans sa lutte contre la Pologne, l’assemblée parlementaire ukrainienne décide alors de prêter serment au tsar Alexis Ier, père de Pierre le Grand.

Quant au monument en question, il n’est pas précisé dans ce communiqué de l’AFP repris par la Tribune de Genève, qu’il sera transféré dans un musée de Kiev comme l’indique, en revanche, cet article-ci.

C’est dans le cadre de ce tricentenaire de l’union de l’Ukraine à la Russie qu’en février 1954, l’oblast de la Crimée est transféré de la République Socialiste Fédérative soviétique de Russie (RSFSR) à la République Socialiste Soviétique d’Ukraine (RSSU) par Nikita Khroutchev.

Un peu d’histoire sur la complexité des relations entre Ukraine et Russie aurait été bienvenu plutôt que ces quelques lignes qui mêlent allègrement la Russie soviétique à la Fédération de Russie. Ce mélange de temps et de genres est souvent cultivé par nos journalistes.

En donner la raison n’a pas lieu d’être ici, le constat suffit déjà à y réfléchir.

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Regrettable « problème technique »

Expliqué par un « problème technique », lors de la cérémonie de remise des médailles du championnat d’Europe de boxe, l’hymne national russe saluant la victoire de Yulia Chumgalakova, s’interrompt brusquement.

Quoi qu’il en soit, l’athlète russe continue de chanter, soutenue par ses fans.

Regrettable « problème technique » vu le contexte qui prête à toutes sortes d’interprétations dès lors que se mêlent déjà trop souvent politique, sport et culture.

Alors rétablissons l’erreur en hommage à cette jeune fille qui, en dépit de son émotion, ne s’est pas répandue en doléances.

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Entre nous

« Entre nous », oui, car ce blog ne compte pas de millions et encore moins de centaines de milliers ni même de milliers de « followers » comme on dit aujourd’hui mais un public auquel je m’adresse avec reconnaissance.

Les réactions à ce que je publie, exprimées ou non en commentaires postés directement ici ou sur les réseaux sociaux où je partage les sujets, ces réactions ne me sont jamais  indifférentes.

Les échanges de points de vue, même parfois tendus, obligent à la réflexion. Mais des revers, ce blog en a connus. Surtout lorsqu’il a été fermé par la médiation de la plateforme qui l’avait hébergé neuf ans durant.

C’est du passé. Et de ce passé, me sont restés quelques fidèles parmi les fidèles, ils se reconnaîtront.

Merci à eux, merci à vous qui, comme moi, tentez de suivre une actualité dont des séquences sont souvent sélectionnées au détriment d’autres, de préférence occultées.

Ce procédé n’a rien de très nouveau et longtemps, j’ai refusé le fatalisme incitant à se résigner.

Je pensais possible une lutte même inégale contre les mammouths de l’information. Étais-je naïve, non je gardais espoir. Espoir que le souci d’impartialité l’emporte sur le parti pris.

Je me suis leurrée.

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Ce monde? Une vaste plaisanterie

Intéressantes, les réactions à cet article libre d’accès paru dans la Tribune de Genève. À leur lecture, on constate que les personnes qui commentent savent faire la part des choses entre ce qui est reproché par la Russie à la Suisse plutôt que de s’en prendre à la première seulement.

Depuis des années et bien avant le 24 février 2022, la Russie est mise au pilori. Elle semble seule à compter des espions, seule à compter des journalistes ou autres élites « disparaître », seule à maltraiter ses opposants politiques, seule à ne pas respecter les sacro-saints droits humains.

Depuis des années et bien avant le 24 février 2022, la Russie a fait tout faux. Dans le Donbass, les milliers de morts de tous âges, les centaines de milliers de blessés et le plus d’un million d’exilés, la seule Russie en est responsable. Le gouvernement ukrainien n’a voulu que la démocratie.

Depuis des années et des années et bien avant le 24 février 2022, on devait comprendre que la Russie était un pays peu fréquentable car gouvernée par un homme dont on a tout dit, lu et entendu mais surtout qu’il fallait le distinguer de son peuple qui n’avait que le choix de se soumettre à sa férule.

La Suisse politique et médiatique a désormais rejoint le camp du bien et de fait, perdu ce qui la fondait, sa neutralité. Parce que le mal n’est que du côté russe, on s’aligne sur la politique de pays dont on reconnaît les valeurs. Extraordinaire vision du monde dont on débattra dans le « joyau du Qatar« , le Bürgenstock.