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A propos d’un entretien à venir, en lien avec la Russie

C’est après avoir lu, en Russie, la lettre ouverte que j’avais adressée à la Nobel de littérature 2015, Svetlana Alexievitch, que Denis Kleschëv, écrivain, historien des mathématiques, journaliste et membre de la société indienne d’études en indianisme, m’a écrit.

Si, depuis lors, nous sommes restés en contact, c’est suite à de récents échanges de courriels que nous avons eus que j’ai souhaité lui poser quelques questions. Il a bien voulu se livrer à l’exercice de l’interview et je l’en remercie vivement.

Car je souhaite partager avec vous son regard, non seulement sur le referendum largement accepté, ce 1er juillet par le peuple russe, mais aussi sur la ville dans laquelle il vit.

Il s’agit d’Alapajevsk.

Ce nom résonne, bien sûr, pour qui connaît l’Histoire de la famille impériale russe. Mais sa renommée ne s’y limite pas et c’est ce dont nous parlera Denis Kleschëv.

Située à près de mille cinq cents kilomètres à l’est de Moscou, Alapajevsk se trouve à un peu plus d’une centaine de kilomètres au au nord-est de Iekaterinbourg.

Je vous invite à découvrir, ces prochains jours, les entretiens que nous aurons avec mon interlocuteur que je remercie de sa participation tout comme je vous remercie, vous aussi, de réagir si vous le souhaitez.

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Ce 1er juillet, la Russie a voté

Ce 1er juillet, le peuple russe a été appelé à se prononcer dans le cadre d’un référendum visant à amender plusieurs articles de la Constitution.

Comme il se doit, cette consultation populaire a suscité nombre de commentaires et de réactions. Décriée ou saluée pour certains de ses aspects, une chose est sûre, elle a mobilisé l’opinion publique.

Et j’ai pu le constater de mes propres yeux tandis que l’occasion m’a été donnée d’assister durant la journée, au déroulement de ce scrutin à Genève.

Il s’est tenu dans l’un des bâtiments de la Mission permanente de la Fédération de Russie.

Les très nombreux bulletins de vote déposés dans l’urne en fin de journée attestaient d’une forte participation des citoyennes et des citoyens russes.

Autant dire que toutes et tous se sentent concerné(e)s, ce qui, en soi, est très positif.

Le résultat du dépouillement des « oui » et des « non » en réponse à la question de savoir si les amendements de la Constitution étaient acceptés ou pas ne manque déjà pas d’alimenter la controverse.

Laissons cela aux « spécialistes » et aux « experts », leur tâche ne consiste-t-elle pas précisément en cela, expliquer à tort ou à raison quand ce n’est pas à tort et à travers?

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Où sont les féministes? Où, les défenseurs et défenderesses de droits humains?

Serait-il utopique d’attendre la moindre manifestation féministe en faveur de femmes égyptiennes enlevées de force par des groupes islamistes pour être converties?

Doit-on être, de préférence, sans appartenance religieuse quelconque pour imaginer être reconnue comme femme méritant un soutien?

Lisez cet article et vous réaliserez ce qu’endurent autant de victimes d’abus!

Nombre de chrétiens préférèrent quitter leur pays, l’Egypte, plutôt que de risquer le pire du fait de leur appartenance religieuse.

Mais dans nos contrées, qui s’en soucie quand, au contraire, tout est mis en oeuvre pour effacer les traces d’une religion dont on ne se lasse pas de dénoncer les dérives?

Il y en a, certes et il y en a eu.

De là à abandonner à leur sort autant de femmes dont si peu de médias se soucient et nous informent, il y a un pas qui a de longue date été franchi.

Comme quoi, certains droits humains sont plus médiatisables que d’autres.

On le savait mais le rappeler n’est jamais vain. Surtout à l’heure de mobilisations en tous genres qui n’ont de but que de vandaliser notre Histoire et notre patrimoine culturel.

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En fait de deuxième vague…

En fait de deuxième vague supposée ou attendue du méchant virus venu d’on ne sait toujours pas où, c’est sur la vague de l’anti-racisme que surfe le monde médiatico-politique.

Comme si la censure exigée d’oeuvres perçues comme outrages à telle ou telle identité ne suffisait pas, ce sont des statues érigées en mémoire de personnalités historiques qui sont vandalisées.

Brader la mémoire collective ne grandit pas. Et davantage que ce mal au nom duquel se justifieraient autant de ses saccages, ce sont des radicalités qui se révèlent.

Qu’une souffrance soit ressentie au plus profond de leur chair par celles et ceux qui vivent une exclusion est une réalité.

Mais son mode d’expression fait la différence. Or se couper de ce qui a contribué, en bien et en mal, à l’accomplissement de soi, c’est s’amputer.

Dans ce sens, s’attacher à ne pas renier un passé mais au contraire, à l’intégrer, ouvre un horizon autrement plus prometteur que celui que borne la rage de détruire.

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Covid-19, entre domination et soumission

Dans la crise liée au covid-19, lequel d’entre nous oserait prétendre savoir ce qui s’est réellement passé pour qu’un virus parvienne à confiner la quasi totalité des pays de notre vaste monde?

Parce que, si comme toujours, certain(e)s nous sortent des explications développées avec preuves sinon arguments à l’appui, elles ne répondent qu’à leur vision du monde.

Or ce sont des luttes sans merci qui se mènent entre puissants, de quelques bords soient-ils. Car la soif de dominer ne se préoccupe que d’elle seule.

Alors oui, au sein des peuples, la colère gronde. Alimentée par la misère qui se profile pour nombre d’entre eux, il y a à craindre.

Sauf à se soumettre.

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Covid-19, la bataille idéologique fait rage

Dans la situation que nous vivons en relation avec le Covid-19, la politique a résolument pris le pas sur toute autre considération.

Aussi et comme toujours, n’aura-t-on que les traitements admis par tel ou tel pouvoir qui aura imposé sa conception du mal.

Tel protocole sera donc adopté par tel gouvernement à l’exclusion de tout autre. Sauf que la colère gronde. Car pour lutter contre un mal, ce sont de nombreux autres qui ont été générés.

Le confinement imposé a mis quantité d’entreprises à terre et créé une misère non seulement économique mais sociale et psychique aussi.

Comme toujours, un mal est exploité par qui y trouve son intérêt, rien de nouveau sous le soleil. Se résigner à ce genre de constat relève, au mieux de la sagesse, au pis, du fatalisme.

Que cela aide ou non, à chacune et à chacun de l’envisager comme elle et il l’entend.

Il n’en demeure pas moins que la lutte qui s’est assez vite engagée en relation avec le Covid-19 a tout autant tourné autour de la question de son origine que de sa médicamentation.

Et alors, tout y a passé. Les forces du mal se seraient liguées pour réduire la population, entre autre, et en prendre le contrôle.

C’est dans ce sens que s’est exprimé un ancien officier du renseignement russe, Vladimir Vassilievitch Kvachkov dont les propos ont d’abord été supprimés de youtube pour y réapparaître ensuite.

Ce qu’en pense le Kremlin, le sait-on seulement?

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En cette veille de semi-déconfinement helvète

Vous l’aurez constaté, un nombre impressionnant d’experts et de spécialises commentent ce que nous vivons depuis que le coronavirus a pris possession de nos vies pour en décider du rythme, du sursis ou du terme.

Ils sont invités à faire part de leurs travaux et, on l’a remarqué, les résultats s’avèrent souvent aléatoires et contradictoires. Mais c’est la norme, dans la recherche scientifique et c’est aussi bien ainsi.

Sauf que d’aucuns seraient plutôt enclins à l’absolu de solutions-miracles. Les voici, de fait, nous déclarer tout ce qu’ils savent alors que tant d’autres tâtonnent.

A autant de leurs lumières s’ajoutent les éclairages de philosophes qui, en un temps record de maturation, nous présentent déjà le fruit de leurs très profondes réflexions.

Et pour couronner le tout, sans mauvais jeu de mots et de maux en lien avec la couronne caractéristique du virus, les moralistes alignent les poncifs que leur inspire la crise qui frappe la planète entière.

Ainsi se conjuguent les approches des uns et des autres pour venir au chevet d’un mal dont on ignore à peu près tout sinon qu’il frappe et tue à l’improviste.

A autant de victimes et de combattant(e)s qui luttent, vont mes pensées en cette veille de semi-déconfinement helvète.

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Covid-19, l’avenir en clair-obscur

En périodes de crise, il n’est pas rare que cultures, éducations, croyances ou idéologies soient bouleversées.

On se découvre soudain proche d’une personne de laquelle, jamais, on ne l’aurait pensé tandis qu’elle arborait telle ou telle valeur.

Ou alors, voici que soudain, une autre se montre très différente de ce qu’on avait perçu d’elle, bref, les surprises peuvent s’avérer nombreuses.

Déduire, à partir de là, comment se profilerait l’avenir paraît risqué.

Car s’il existe, certes, des ruptures d’ordre axiologique susceptibles de se produire, rien n’assure que ce qui a jusque là prévalu comme référence ne disparaisse de manière radicale.

Dans le cadre de ce que nous vivons à l’échelle planétaire avec le Covid-19, imaginer qu’un monde nouveau naisse après la crise relève de la projection.

Mais on le sait, elle est nécessaire. A maints égards et parce qu’on y échappe difficilement, quelle que soit sa tonalité.

Claire ou sombre ou les deux sachant que l’une appelle le plus souvent l’autre.

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Mila, cette adolescente aux prises avec une situation kafkaïenne

Vous avez sans doute entendu parler de ce qui devient presque sinon carrément une affaire d’Etat.
En France, une adolescente prénommée Mila a diffusé une vidéo dans laquelle elle insulte une religion, en l’occurrence, l’islam.
Plusieurs polémiques se sont développées après les propos de la jeune fille, polémiques qui mettent aux prises des personnalités de haut rang comme nous l’apprend cet article du Figaro.
Cette affaire révèle, certes, l’impact des réseaux sociaux tant les propos de la jeune fille, s’ils avaient été tenus dans un cadre plus restreint lui auraient peut-être valu moins de réactions.
Mais cela reste à prouver car pour peu qu’elle se soit exprimée en présence de fidèles qui y auraient vu de quoi sévir, elle aurait couru autant de risques.
Dans ce sens, cette affaire oblige à réfléchir. 
Mais de quel espace de réflexion dispose-t-on, telle est bien la question quand on sait à quel point le contexte est plus que sensible…

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Le livre, de la voirie à la bibliothèque

A l’heure où, dans nos contrées, le livre est loué pour sa puissance d’en faire disparaître d’autres, saluons cette initiative turque!
A Ankara, en effet, une bibliothèque d’un genre singulier s’est constituée peu à peu jusqu’à devenir désormais reconnue d’intérêt public.
Et l’origine de cette entrepris, c’est à des éboueurs qu’elle est due.
Comme le rapporte cet article, c’est à force de ramasser des livres dans les rues que ces employés de la voirie ont choisi de leur accorder une autre issue que celle vers laquelle ils devaient été dirigés.
Ainsi se sont-ils mis à récolter ces ouvrages condamnés à leur triste fin qu’ils ont rassemblés sur des rayonnages dont l’accès a d’abord été réservé à leurs proches.
Et c’est par l’ampleur qu’a peu à peu connue leur collection que les soutiens se sont manifestés et que, désormais, leur bibliothèque est devenue ouverte au public.
Dans un livre, chacune et chacun y trouve de quoi se projeter, de quoi s’identifier, de quoi rêver mais tout autant de quoi se révolter, de quoi être dégoûté.
L’humanité abrite en elle autant de grandeur que de bassesse, on l’a rappelé ici.
A cet égard, on ignore bien sûr, les critères selon lesquels les oeuvres que propose cette bibliothèque sont sélectionnés. Est-ce de première importance?
A chacune et à chacun y répondre selon son propre rapport au livre.