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Question sur un déclin

Depuis pas mal de temps déjà, on lit ou on entend parler du déclin sinon de la décadence de l’Occident. Le déclarer est une chose, le constater, une autre.

Pour ce qui me concerne, j’ai plutôt préféré éviter de tomber dans cette vision peu réjouissante de la partie du monde à laquelle j’appartiens par mes racines, par mon éducation, ma formation et mes valeurs.

Or quand on considère qu’un homme qui ne maîtrise pas sa langue maternelle est nommé à un poste qui incarne l’image de son pays, force est de devoir se résoudre, non seulement à la déclaration de déclin mais à son constat.

Certes, l’Occident ne se résume pas à la France. Ni la France à ce nouveau ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Il n’en demeure pas moins en place. Et que ses bévues ne soient pas passées inaperçues laisse envisager différentes suites.

De quel ordre reste la question.

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« C’est pas moi qui décidera »

Le nouveau ministre de l’Europe et des Affaires étrangères parle un français, comment dire, singulier? Un exemple en a été donné dans le précédent sujet de ce blog, en voici un autre.

« C’est pas moi qui décidera », décrète ici Monsieur Séjourné.

Certes, il n’a pas été nommé ministre de la culture. La rue de Valois a hérité de Rachida Dati. Il n’en demeure pas moins chef de la diplomatie française.

Alors, bien sûr que les actes comptent plus que les paroles.

Doit-on pour autant négliger l’inaptitude manifeste d’un haut responsable à manier la langue du pays dont il défend les intérêts?

On n’est pas dans l’image, là, on est dans la réalité de la France au pouvoir.

 

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La France en marche

Le tout fraîchement nommé chef de la diplomatie française, en visite à Kiev, s’est exprimé sur les raisons de sa présence dans cette capitale.

Parmi elles, « voir ce qu’ont besoin aujourd’hui les Ukrainiens ».

Toute démarche envers un peuple en souffrance honore qui l’entreprend. Ne la discutons pas ici!

En revanche, espérer d’un haut représentant de la France qu’il maîtrise l’usage de sa langue, serait-ce trop demander?

Non, Monsieur le Ministre, on ne dit pas « voir ce qu’ont besoin aujourd’hui les Ukrainiens ».

Au regard d’autres dérives, une faute de français est si peu de chose…

Et ce d’autant que ses deux cents ans de reconnaissance comme langue de la diplomatie occidentale ont vécu! Dans ce cas, vogue la galère et vive la France!

 

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De son passé prestigieux à son avenir hasardeux, la diplomatie française à l’œuvre

Au Quai d’Orsay, la France vient de se pourvoir d’un ministre qui, de son propre aveu, n’est pas diplomate de formation.

Est donc titulaire d’un pouvoir un homme qui ne maîtrise pas le domaine où il exerce.

Conférer une autorité à un être dépourvu des compétences requises pour qu’il l’établisse, comme illustration du fameux principe de Peter, on ne peut mieux.

Le français aura été la langue de la diplomatie occidentale deux cents ans durant. Reste à la France le souvenir d’un passé prestigieux et l’invention d’un avenir hasardeux.

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2024

Au seuil de cette nouvelle année, comme le veut la tradition, nous partageons de bons voeux!

En ces temps brouillés, accompagnés de propos qui chargent ou déchargent selon la tendance à suivre quand elle n’est pas imposée, il est souvent difficile de se situer.

Prôner l’objectivité, viser la paix restent des voeux pieux.

Les émettre contribuerait-il à ce qu’elles adviennent, sans doute pas. Mais ne pas les émettre contribue assurément à cautionner de mortels venins.

Dans ce cas, osons l’espoir, pour l’année qui s’ouvre!

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En ce 25 décembre

En ce 25 décembre, je partage avec plaisir ce que je considère comme un cadeau.

En effet, à l’heure où il est si difficile d’exposer un autre point de vue sur la Russie que celui qui doit dominer à tout prix et à n’importe quelle condition, je reçois tel un présent, la publication de mon courrier dans l’édition papier de la Tribune de Genève de ces 23-24-25 décembre.

Le titre est de la rédaction, tout comme la mention d’ « écrivaine » apposée à mon nom.

Que la paix revienne entre la Russie et l’Ukraine? Un voeu qui paraît de plus en plus pieux mais ne pas l’énoncer serait succomber au fatalisme en ce jour de Noël, même désormais célébré selon le calendrier occidental, par celles et ceux qui rejettent tout de la Russie.

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Moscou, début décembre 2023

Je reviens d’un très bref séjour à Moscou où je suis allée découvrir mon dernier livre traduit en russe par Alla Beliak et publié, comme les cinq précédents, en édition bilingue russe-français. Par un concours de circonstances inattendu, cet ouvrage, inspiré par le grand compositeur Sergueï Rachmaninov, paraît l’année où est célébré le 150e anniversaire de sa naissance.

J’ai eu l’occasion de discuter avec diverses personnes de ce qu’elles ressentaient, de ce qu’elles vivaient. Rien de fanatique, dans ce que j’ai entendu, juste des réalités rappelées et en général négligées par nos élites médiatiques. Par exemple, le nombre de familles déchirées, quand des membres des unes prennent les armes pour un camp et les autres pour le camp adverse.

Celles et ceux qui suivent ce blog savent combien de fois j’ai évoqué la guerre fratricide menée dans le Donbass depuis 2014. Des centaines et des centaines de sujets y ont été consacrés. Et mon très bref séjour moscovite m’a une fois encore confirmé que des peuples que rien ne devait à ce point soulever les uns contre les autres, sont désormais ennemis.

La faute aux Russes, bien sûr. Et ça suffit, plus besoin de s’interroger,  Stepan Bandera peut avoir sa grande avenue à Kiev, les livres d’Histoire le consacrent, tout va bien, son passé nazi serait une fable. Pourquoi se casser la tête et chercher à comprendre? La russophobie dominait l’espace médiatique depuis une dizaine d’années et c’est peu dire, elle l’envahit maintenant.

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Instants de lecture, espaces de paix

À l’heure où il est assez courant de déplorer que « les gens ne lisent plus », difficile de ne pas apprécier cette image saisie par le photographe Paul Godefroy lors de la présentation de FILIGRANES chez BE Design, 12-14, rue Etienne-Dumont dans la Vieille Ville de Genève.

Avec Sylvie Bleeckx, Florence Lamb, Christelle Villégier, Olivier Junod et Andrés Moya, Paul Godefroy a accompagné de son talent, cet ouvrage dont il a été question dans le précédent sujet de ce blog. Chaque artiste a contribué selon sa sensibilité et sa perception des textes, à agrémenter le livre dont la conception revient à Olivier Junod.

Olivier est le descendant de la famille JULLIEN dont la librairie porte le nom. Véritable institution, elle a été fondée en 1839 par Jean-Alexandre Jullien et son épouse Jeanne-Elisabeth, née Favre. La plus ancienne de Genève sinon de Suisse, elle est incontournable par les trésors qu’elle recèle.

Alors, ne manquez surtout pas de l’honorer de votre visite comme s’y est employé ce journaliste de passage à Genève et venu de loin, Raj Aditya-Chaudhuri, qui a fixé ce bel instant où Olivier Junod et moi recevions les premiers exemplaires de FILIGRANES. Et bien sûr, si le coeur vous en dit, ne manquez pas de vous le procurer chez JULLIEN, Place du Bourg-de-Four à Genève!

 

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Bel et intense moment de partage

Bel et intense moment de partage, hier, lors de la présentation de « FILIGRANES » chez Bedesign_store qui a réservé un accueil très chaleureux au livre et au nombreux public venu entourer sa parution.

Allez y découvrir les oeuvres de Sylvie Bleeckx, de Christelle Villégier, d’Andres Moyya et d’Olivier Junod qui ont accompagné le livre de leur talent d’artiste!

Et pour qui souhaiterait acquérir l’ouvrage, il est en vente à la Librairie Jullien, vénérable institution genevoise, joyau de notre patrimoine helvète tout autant, vu qu’elle est sans doute la plus ancienne librairie de Suisse.

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« Dominique de Villepin président », lit-on au gré de commentaires déposés sur les réseaux sociaux.

Au milieu de la polémique qui entoure certains propos tenus par Dominique de Villepin en relation avec la guerre qui sévit au Proche-Orient, se lit souvent, en commentaire sous ses interventions, « Villepin Président! ».

L’ancien Premier ministre a bel et bien tenté de l’être, Président de la République française.

C’était en 2012. Il a, cependant, été « empêché » selon les termes dont il avait usé pour s’adresser aux membres du parti qu’il avait fondé en juin 2010, « République Solidaire ». Avec nombre d’autres, j’ai soutenu sa candidature et me suis exprimée à ce sujet dans un ouvrage intitulé Eclipse d’un poète solidaire.

On peut penser ce qu’on veut de lui. L’accuser, néanmoins, d’entretenir des « théories complotistes » rappelant « des moments sombres » comme s’y est employé Eric Ciotti sur BFMTV est absurde. Au mieux ou au pire, cette qualification bateau de « complotisme » discrédite le chef du parti Les Républicains.

Autant Dominique de Villepin sait user de la langue, autant Eric Ciotti montre, par ce recours à un mot qui ne signifie plus grand chose, qu’il surfe sur un courant à la mode, bientôt en passe de ne plus l’être. Si la politique française se résume à se mettre en valeur de la sorte, son destin paraît de plus en plus hasardeux.

Que l’ancien Premier ministre s’exprime de manière qui déplaît à qui défend d’autres opinions n’oblige pas à le traiter de façon aussi grossière. La subtilité, hélas, ne semble pas à la hauteur de certains esprits dont les limites réduisent le champ laissé à la réflexion.