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Leçon de géographie…

Avec tout le respect à porter aux reporters de guerre, comment l’un d’entre eux peut-il déclarer à la Tribune de Genève « Comme beaucoup, je pensais que la guerre allait se déclarer dans le Donbass. Je ne pensais pas que le conflit allait s’ouvrir aux portes de l’Europe.»?

Parce que le Sud-Est de l’Ukraine qu’est le Donbass ne se situe pas en Europe?

Non seulement le Donbass est plus qu’ « aux portes de l’Europe » mais il est en son coeur même! Et depuis 8 ans l’hémorragie dont il est victime a coûté la vie à quelques 13 à 14 mille personnes.

En quoi ce désastre humain ne serait-il pas « européen »? Il est à part entière du fait de l’échec de sa diplomatie.

Le non respect des accords de Minsk I et II a laissé un gouvernement détruire ses propres citoyens. Le non respect des accords de Minsk I et II a ruiné, exilé, blessé des centaines de milliers de personnes.

Parce que les Présidents Poroshenko et Zelenski qui se sont succédé au pouvoir ont mis en oeuvre un régime tellement démocratique qu’il a laissé tirer sur les siens.

Et ces dégâts humains et matériels ne seraient pas européens…

Va-t-on encore longtemps nier l’implication européenne dans ce conflit qui la secoue? Au seul motif que la Russie a ouvert les hostilités?

C’est commode de pointer l’autre, c’est journée faite que les médias s’y attachent.

Dans un si parfait respect de la déontologie qui leur incombe qu’il échappe de moins en moins aux esprits critiques.

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À propos…

Vous le savez, vous qui suivez ce blog, plusieurs entretiens ont été menés ici avec Jacques Baud, colonel d’Etat-major et ancien analyste stratégique, spécialiste du renseignement suisse.

Le plus récent de nos entretiens renvoie à un article qu’il a signé et qui a été publié sur le site du Centre Français de Recherche sur le Renseignement.

De fait, quelques unes de mes relations, après avoir consulté la page que Wikipedia a attribuée à Jacques Baud, ont décrété que je donnais la parole à un « complotiste ».

Or c’est précisément après avoir lu un article du journaliste Sylvain Besson qui mettait en doute les prises de position de Jacques Baud que je l’ai sollicité pour mener les divers entretiens que vous aurez peut-être découverts ici.

C’était le 8 septembre 2020.

L’éditeur de son dernier ouvrage, Poutine : maître du jeu ? a partagé deux interviews que je vous propose de visionner. Vous aurez ainsi de quoi vous faire votre propre idée sur les propos tenus par Jacques Baud et mesurer en quoi les sources qu’il cite seraient à qualifier de  « complotistes ».

Voici le lien à la première partie, la seconde est indiquée à sa suite.

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Occident-Russie, histoire d’un gâchis annoncé

Combien de fois n’ai-je écrit, ici ou , que les Russes avaient vaincu Napoléon et Hitler et que les sanctions occidentales prises à leur encontre n’allaient pas les effrayer?

L’ interlocuteur russe, Nikolaï, cité par la Tribune de Genève confirme mon propos: «Cela ne sert à rien de faire pression sur la Russie. Napoléon et Hitler ont échoué. Vous n’y arriverez pas non plus».

Mais tant de nos spécialistes, convaincus que les sanctions mettront la Russie à terre, ne font en réalité, que renforcer le soutien au Kremlin. Et comme le disent nombre de citoyens de la Fédération de Russie, par leur propagande anti-russe, les Occidentaux font le travail à leur place!

Le signataire de l’article du grand quotidien genevois n’est évidemment pas de cet avis:

« Pour détourner l’attention des Russes des méfaits économiques, la propagande du Kremlin multiplie en fait les discours de diversion. Les télévisions ont réussi à présenter les sanctions non pas comme des mesures liées à l’intervention en Ukraine mais comme des instruments de l’Ouest pour s’en prendre à la Russie. »

Prendre les Russes pour des abrutis gavés de propagande, c’est vraiment faire peu cas de leur intelligence et de leur sens critique aussi aiguisé sinon davantage encore que celui de tant de nos savants perroquets.

« L’annexion » de la Crimée?

Elle a rendu tellement de Criméens malheureux qu’ils n’en ont plus pu de se réjouir d’être enfin redevenus Russes. Quant à celui que tant d’Occidentaux avertis appellent « dictateur », il  l’est tellement qu’il a été à de nombreuses reprises soutenu par celui que ce même Occident averti continue de vénérer, Mikhaïl Gorbatchev.

Alors? Alors justement, les Russes ont un autre rapport au pouvoir que les Occidentaux.

Et l’expliquer paraît perdu d’avance. Car chaque fois que l’on s’y risque, on est d’emblée situé, « pro-Poutine ». Tout comme du temps de l’ex-URSS, cela vous rendait suspect d’accointances avec le Parti.

Comme si parler d’un pays devait obliger à prendre parti pour sa politique. En vertu de quoi?

Que la Fédération de Russie soit traversée par différents courants de pensée est une réalité. Que l’un domine au détriment d’autres est aussitôt dénoncé par les chantres de la démocratie selon lesquels la Russie serait une « dictature ». Et comment comprennent-ils la popularité du Président de cette « dictature »?

Justement, en l’accusant de propagande, en l’accusant de cacher la réalité à son peuple.

Depuis 10 ans que, sur ce blog, est proposée une approche de la Russie autre que celle qu’impose le milieu médiatico-politique, depuis 10 ans, ce n’est qu’à l’aggravation des relations entre elle et l’Occident que l’on assiste.

Or, refuser d’innocenter l’un pour charger la seule autre constituerait l’issue au gâchis actuel.

Sans quoi, rappelez-vous, je l’ai maintes fois cité ici dans cette version française, le célèbre poème écrit par Alexandre Blok en 1918, Les Scythes et même à l’adresse du Président français, en mars 2018!

En clair? Cherchez les Russes et vous les trouverez!

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Qu’est-ce qu’une démocratie, la télévision nous l’explique…

Dans le cadre d’un reportage de la Radio Télévision Suisse (RTS) à Kiev, Philippe Revaz interroge un Archevêque qui lui apprend que l’Ukraine est « une nation européenne » et que, « malheureusement, la société russe est une autocratie de type asiatique ».

Quant à Vladimir Poutine, non, il ne serait pas le « diable », répond son interlocuteur auquel il s’adresse par un « Votre Sainteté ».

Le Président de la Fédération de Russie serait « une sorte d’Antéchrist de notre temps comme Staline et Hitler l’ont été. Il n’est pas le diable car nous autres Chrétiens savons que le diable est un ange déchu. Ce n’est pas un ange, il est humain. »

Notre journaliste écoute avec attention ces subtilités théologiques, à son public de s’y retrouver.

Sur une autre chaîne de télévision, française celle-ci, l’Ukraine est présentée comme un pays, démocratique dont le statut politique est contesté par son voisin, « autocrate » à nouveau.

Donc ce pays, qui interdit le 23 février 2014 à une grande partie de sa population de parler sa langue, le russe, et lui impose l’ukrainien, est une démocratie.

Donc ce pays dont deux Présidents successifs ont tiré sur leur propre peuple huit ans durant, est une démocratie. Donc ce pays qui raie d’un trait, le 20 mars 2022, l’existence de onze partis politiques est une démocratie.

La télévision réserve de beaux sujets de réflexion, tant au plan religieux que politique, décidément…

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En Ethiopie, on meurt de faim, on meurt brûlé vif, où sont nos médias? Où, nos droits humains à défendre?

La Tribune de Genève, dans son « live » de ce 13 avril accorde une large place à la réaction du directeur général de l’OMS face au comportement qu’il observe en relation avec l’attention portée à ce qui se passe en Ukraine et ailleurs dans le monde. Je cite l’article:

«Toute l’attention portée à l’Ukraine est très importante bien sûr parce que cela a un impact sur le monde entier, mais pas même une fraction (de cette attention) n’est donnée au Tigré (la région de l’Éthiopie dont il est originaire, soumise à un blocus dévastateur ndlr), au Yémen, l’Afghanistan, la Syrie et tout le reste», s’est ému Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse.

«Il me faut être direct et honnête, le monde ne traite pas la race humaine de la même façon. Certains sont plus égaux que d’autres», a lancé le docteur Tedros, paraphrasant l’écrivain George Orwell.

Pareille intervention et à ce niveau institutionnel et international est salutaire. Et rejoint ce que pensent de nombreuses personnes qui, au risque de choquer, précisent-elles, éteignent leur téléviseur ou ne lisent plus les journaux, n’écoutent plus les stations de radio qui semblent oublier que la faim, la mort et les exactions ne tuent pas qu’en Ukraine.

Bien sûr, comparaison n’est pas raison! Mais juste rappel oblige face à tant d’hypocrisie au nom de soi-disantes « valeurs ». C’est journée faite que vous suivez l’actualité en Ukraine. Pendant tout ce temps-là, on meurt d’autant d’abominations ailleurs dans le monde. Dans une indifférence digne du plus grand bafouage de ces mêmes « droits humains » au nom desquels on se mobilise depuis de nombreuses semaines.

Et c’est ce même silence, cette même indifférence de la « communauté internationale » qui a entouré 8 ans de guerre dans le Donbass. 8 ans durant lesquels les Présidents ukrainiens successifs ont tiré sur leur propre peuple. 8 ans durant lesquels, ce seul fait n’a alerté aucune de ces âmes si généreuses qu’elles se hâtent de dénoncer désormais, « l’envahisseur », « l’agresseur » et d’appeler même à l’affamer, comme cela a pu être écrit en commentaire dans un grand quotidien français.

A se demander encore comment pareils standards sont applicables. Aider les uns, oublier les autres. Afficher sur son profil d’un quelconque réseau social les couleurs des uns, ignorer superbement celles de tant d’autres. De là à mesurer les ravages opérés par « l’information » sur les cerveaux et les coeurs pour les réduire à portion si congrue de réflexion et d’émotion, il n’y a même plus un pas, le pas est franchi.

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Le Figaro a osé, il a montré l’ignominie.

La Russie, sanctionnée encore et encore, vous l’aurez sans doute appris.

Les pays du G7 ont annoncé jeudi interdire « de nouveaux investissements dans des industries clés de l’économie russe, y compris l’énergie », annonçant aussi « des sanctions supplémentaires contre le secteur de la défense russe » et contre des « élites » qui soutiennent la guerre.

Par ailleurs, le vote de l’Assemblée générale de l’ONU composée de 193 pays membres, a recueilli 93 voix en faveur de la demande initiée par les Etats-Unis de suspendre la Russie de son siège au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

24 pays ont voté contre cette demande et 58 se sont abstenus. Mais les abstentions n’ont pas été retenues.

Dans ce contexte, honneur au grand quotidien français Le Figaro  – si pareil honneur peut être rendu-  d’avoir mis en ligne une vidéo montrant la charité avec laquelle les soldats russes sont achevés par leurs ennemis, ennemis soutenus par un Occident qui renouvelle de jour en jour sa haine de la Russie.

Or ce journal a osé montrer l’ignominie dont ont été victimes ses soldats.

Une abomination n’en excuse pas d’autres. Mais rendre publiques celles des deux camps, jette un autre éclairage sur la cruauté qui ne porte plus les seules couleurs d’un pays.

Je n’indiquerai volontairement pas le lien à l’article du Figaro.

Je l’ai trouvé sur un réseau social, cherchez-le si vous le souhaitez, le titre est sans équivoque. « Des images montrent des soldats ukrainiens achevant des militaires russes. ». Les images sont insoutenables, défient les limites de l’imaginable et pourtant elles sont vraies.

Ce quotidien a osé les diffuser.

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Sanctionner la Russie, clame  l’Occident. Depuis le temps qu’elle est mise au ban de nos démocraties…

À ce stade de la « communication » sur ce qui se passe, se passerait ou ne se passe ni ne se passerait en Ukraine, qui est en mesure d’affirmer quoi que ce soit sinon à partir de récits de témoins véridiques ou créés de toutes pièces?

Plus rien ne paraît fiable non plus, de ce qu’énoncent spécialistes et experts de tous bords.

À suivre ce qu’on nous rapporte, comment se faire la moindre idée que ce soit quand tant de versions se contredisent les unes les autres et que les souffrances multiples générées par la guerre sont, quoi qu’il en soit, insoutenables?

Sauf à être froid, indifférent ou cynique, aucun d’entre nous ne peut demeurer insensible à ce qui meurtrit. Dans ce sens, que reste-t-il quand tout est si confus, quand tout est si sordide, quand le sang est versé de part et d’autre et que les deux camps opposés se jettent l’opprobre?

Sanctionner la Russie, clame  l’Occident.

Depuis le temps qu’elle est mise au ban de nos démocraties, rien n’est plus aisé! Et cependant, est-ce vraiment ce qui règlera les affaires de ce monde, si juste que l’ennemi serait tout désigné parce qu’il a agressé un pays voisin?

Si seulement c’était aussi simple, cela se saurait!

Mais le seul fait de rappeler que bannir un pays dont on s’ingénie à montrer les noirceurs au profit d’un autre qui serait son innocente victime devient de plus en plus risqué alors que tortures et exactions semblent être le sinistre lot de toute guerre.

Il semble, néanmoins, que non. Que certaines guerres soient « propres » car menées au nom d’idéaux démocratiques…

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Ecrire qu’on ne cédera pas à la haine vouée à un pays serait-il devenu interdit?

Donc la Fédération de Russie est, plus que jamais encore, devenue paria.

Donc lorsqu’on ose ne pas la détester parce que l’on considère l’information qui la concerne comme particulièrement orientée, c’est que l’on cautionne les horreurs d’une guerre qui n’a pourtant rien à envier à d’autres et surtout pas à celle qui a laminé le Donbass huit ans durant.

Donc si l’on s’aventure à ne pas marcher dans le sens obligé, si l’on refuse la haine qui entoure la Fédération de Russie et ses 145 millions d’habitants dont plus de 80% soutiennent leur Président, c’est que l’on est indigne. La belle et sombre affaire que voilà…

Le peuple ukrainien se battrait pour la démocratie, insiste-t-on. Et oui, on le comprend!

Dans ce cas, les civils du Donbass qui ont tant perdu dans une guerre impossible à éradiquer faute d’accords de Minsk I et II respectés, est-ce si impensable de les comprendre eux aussi dans les horreurs qu’ils ont connues et qui ont été si peu relayées par nos médias sinon pour comptabiliser les pertes dites « ukrainiennes »?

Jusqu’à nouvel avis, les habitants du Donbass n’ont jamais été autres qu’Ukrainiens eux aussi!

Mais non, on les a d’emblée appelés « pro-Russes » ou « rebelles ». Or les exactions auxquelles ils ont été soumis par les forces de leur propre pays,  faut-il le rappeler, ont été aussi indignes de cette même humanité qui s’horrifie de massacres commis par l’armée russe!

Mais lequel de nos journalistes nous en aurait informés journée faite comme c’est le cas depuis plus d’un mois que dure la guerre en Ukraine?

Décidément, je ne me ferai jamais à cette sensibilité perverse, à cette information tordue, à cette indignation qui laisse dans le silence et dans l’indifférence, le sang versé d’autant d’êtres innocents en huit ans.

Attachée à mes pays d’origine que sont la France et la Suisse, je le suis. Respectueuse des valeurs que j’y ai acquises, tout autant. Et ce sont elles que je cherche, désespérément semble-t-il, quand domine pareil arbitraire qui juge et condamne.

Pas que la Russie, non, mais toute personne qui en parle autrement que comme elle devrait.

Pas plus tard que cette nuit, le précédent sujet de ce blog qui comptabilisait plus de 3’000 vues et de nombreux commentaires et réactions, a disparu mystérieusement durant la nuit du site où je l’avais partagé.

Ecrire qu’on ne cédera pas à la haine vouée à un pays serait-il devenu interdit?

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À vous autres, juges et censeurs!

Donc la Russie est à mettre plus qu’au ban de nos pays très démocratiques, elle est à exclure de tout ce qui fait leur dignité et leur grandeur, le respect de la vie, le respect d’autrui, des autres pays, des autres peuples, bref, de tout ce qu’elle ne cesse de bafouer.

Soit.

Et remettre en cause l’avis autorisé de qui juge et condamne sur la seule foi d’informations livrées par nos vaillants journalistes indépendants, bien sûr, et en rien compromis avec quelque pouvoir que ce soit, ne doit tout simplement pas être à l’ordre du jour.

Ce qui l’est en tout premier lieu est de bannir la Fédération de Russie et ses citoyens qui, désormais, soutiennent à plus de 80 % la politique de leur gouvernement, statistique émise par l’Institut Levada, étranger au Kremlin. Cependant, vous ne l’ignorez plus, le peuple russe est abreuvé de propagande et n’a pas le choix de la contester.

Vous en êtes persuadés, vous autres qui connaissez sur le bout des doigts ce pays, bien vous en prenne, après tout, chacune et chacun est libre de ses opinions si elles en sont. Et même d’imaginer son propre pays respecter la liberté d’expression, combien de vos compatriotes vous rassureront qui ont compris jusqu’où elle allait?

La nature humaine, son angélisme et ses noirceurs ne portent les couleurs d’aucun pays. Elles sont immanentes.

Mais on s’évertue à croire le contraire grâce aux moralistes qui se réfugient derrière les « droits humains » pour légitimer leurs sentences. La belle affaire quand ils écrasent de leur superbe leurs plus proches compatriotes qui ne pensent pas comme eux!

Aimer la Russie? Mais comment pouvez-vous? Et vous, eh bien continuez de la censurer et de la blâmer, si vous avez le sentiment de bien faire! La morale à deux sous se connaît. L’indignation très variable, tout autant.

Alors si, nonobstant ce fait, vous estimez que refuser de cautionner votre haine de la Russie équivaut à accepter l’innommable, libre à vous.  Depuis le temps qu’on vous martèle qu’elle est détestable, haïssable même, vous avez toute latitude d’en être convaincus.

Le mal est de son côté, les victimes d’exactions, elle seule en est responsable. Les milliers de civils tués dans le Donbass, les centaines de milliers de blessés et d’exilés, en aucun cas ne sont à imputer aux gouvernements et aux Présidents qui ont agressé leur propre peuple.

Non, tout cela est bien connu, les huit ans de guerre qu’aucun accord de Minsk n’a réussi à faire cesser ne sont que le fait de celui qui est la cible préférée de nos médias. « L’ancien du KGB », le « nostalgique » de lex-URSS et je vous passe les autres attributs qui lui sont prêtés.

Je vole au secours de ce Kremlin? Bien sûr puisque je serais, avec près de 250 autres personnalités, membre de ses réseaux! C’est une émérite Universitaire qui l’a écrit et publié en 2016, émérite Universitaire de laquelle TF1 et France inter, Francinfo n’hésitent pas à solliciter l’avis.

Une belle référence quand on sait qu’elle a été condamnée en 1ère instance et en appel pour diffamation.

Donc vous avez bien raison de continuer à accorder toute votre confiance à autant de « spécialistes ». Forts de leurs affirmations mensongères, ils vous les transmettent avec l’aplomb qui vous inspire le crédit à leur accorder.

Sentez-vous meilleurs et justes, « vous n’aurez pas ma haine », ce slogan vous rappelle-t-il quelque chose?

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Précisions

Ecrire sur la Russie sans verser dans un camp ou un autre relève de l’acrobatie tant le clivage est marqué.

Cela me renvoie au temps de mes études de russe où j’étais entourée de personnes qui militaient, qui pour Trotzky, qui pour Marx, qui pour Lénine ou pour les deux et s’époumonaient à défendre leur idole quand pour ma part, je me référais aux grands poètes et romanciers russes.

C’est dans la littérature, je l’ai partagé ici, que se trouve ma patrie.

Pourquoi? Mais parce que je rejoins Marcel Proust qui, dans Le Temps retrouvé, écrit que « la vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c’est la littérature ».

Pour vous dire, il y a 50 ans, le 28 février 1972, je dissertais sur cette citation. C’était au Collège Calvin.

Et si j’aime la Russie, c’est parce que sa littérature rend compte de cette « vraie vie », de cette « vie enfin découverte et éclaircie », de cette « seule vie par conséquent réellement vécue » que décrit Marcel Proust.

Mais depuis le temps que je partage, sur ce blog, des sujets consacrés à la Russie, je sais devoir faire face aux raccourcis qui, en définitive, ne révèlent que le goût des limites de celles et de ceux qui les empruntent.

Que ce soit par commodité, par stupidité, par ignorance ou autre, le résultat est le même.

J’ai espéré contribuer à des échanges dignes de ce nom. Ils ont été nombreux à pouvoir être menés en toute intelligence. Et j’en suis très reconnaissante à celles et ceux qui y ont participé.

Car je sais le point de vue que je propose inhabituel ou parfois, insolite.

Parce que je suis consciente que, le plus souvent, on préfère pouvoir se ranger derrière un avis tranché, sans ombrage, sans équivoque. Or rien n’est jamais limpide. Dans quelque situation que ce soit.

Et surtout pas lorsque la mauvaise foi et le mensonge s’en mêlent, s’emmêlent et emmêlent.