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La Suisse et son sommet

Vous le savez, la Suisse organise un sommet qui inspire à l’émission de la RTS Infrarouge un intitulé interrogateur à découvrir en cliquant ici.

Surprenant, à l’heure où j’écris ces lignes, la veille au soir, aucune liste de personnalités invitées à tenter de répondre à la question posée ne figure sur le site.

Le choix serait-il si délicat à opérer?

Pour ma part, j’avais écrit sur le profil X (anciennement Twitter) de l’émission, de solliciter Richard Wehrli, journaliste au grand quotidien Blick qui s’était exprimé à cet égard dans les colonnes de ce média.

Une lectrice de la Tribune de Genève a écrit un courrier qui a été retenu et publié en Lettre du jour. Le titre ne laisse aucune place au doute: « Bürgenstock, une vaste fumisterie« . Nombre de personnes qui commentent ce sommet ici ou là y sont défavorables.

Mais leur a-t-on demandé leur avis? Parce que comme image de la Suisse, difficile de faire plus regrettable.

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Des règles à la ménopause, c’est du 28 mai au 18 octobre!

Hier, sur un réseau social bien connu, une réaction qui a suivi le partage de mon sujet de blog consacré à la journée internationale des menstruations a suscité ma curiosité.

La personne interrogeait sur le suivi de cette journée du 28 mai jusqu’à celle qui serait dédiée à la ménopause. Curieuse d’en savoir davantage à cet égard, à nouveau, j’ai lancé une recherche sur internet.

Le résultat est sans appel, je vous invite à le découvrir ici!

À chacune et à chacun d’en penser ce qu’elle ou il souhaite. Pour ma part, je me demande si pareil investissement se justifie quand tant d’autres causes mériteraient notre attention.

Des causes de première urgence qui ont, certes, leurs associations mais pour quels résultats quand on mesure la précarité dans laquelle vit une si importante partie de l’humanité?

Se soucier de règles et de ménopause se justifie-t-il face aux enjeux d’une tout autre envergure qui attendent les générations à venir, poser la question est y répondre.

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Saviez-vous qu’il existait une Journée internationale des menstruations?

La Tribune de Genève informe son public que le 28 mai sera organisée une soirée pour parler des règles. L’article est libre d’accès, il vaut la peine d’être lu et tout autant les commentaires qui le suivent.

En sous-titre, on apprend si on l’ignorait, que l’événement a lieu dans le cadre de la « Journée internationale des menstruations ». Curieuse d’en savoir davantage sur pareille célébration, je lance une recherche sur internet.

Une foule de sites relaient le sujet parmi lesquels l’encyclopédie en ligne bien connue, Wikipedia. Qu’en penser sinon qu’en effet, pour les pays où l’hygiène menstruelle est précaire, en traiter est conseillé.

De là à en avoir créé une « Journée internationale » et annoncer « une soirée pour parler des règles » dans une ville où, a priori, la connaissance du sujet ne semble pas vraiment être défaillante interpelle tout de même raison et bon sens.

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Alignés pour blanchir

Que nos médias soient capables d’aveuglement au point de blanchir un bataillon assassin en dit long, trop long même. Partout, Azov est célébré, blanchi de son passé et de son présent.

Mieux, ses membres sont des héros. On l’a lu dans les colonnes de notre grand quotidien genevois mais il est loin d’être le seul à célébrer cette « brigade »!

La grande victime de pareille propagande est l’Ukraine elle-même. Dévastée par sa confiance en des puissances étrangères qui l’ont assurée de leur aide.

Quel gâchis humain dont il est si facile de faire porter la responsabilité à la Russie qui l’a « envahie », bafouant en ceci les grands principes démocratiques dont l’Ukraine serait l’incarnation.

Cultiver la désinformation comme s’y emploient tant de nos « élites occidentales » a un prix et ce prix n’est pas encore arrêté. Je ne suis pas prophète, juste observatrice de faits dont nombre d’analystes font part.

Aucun d’entre eux, toutefois, n’est invité sur les plateaux de grandes chaînes de télévision ou de radio, aucun n’est interviewé par nos journalistes si objectifs qu’ils les ignorent.

Saluons, ici, Mediapart qui ose intituler un de ses articles « L’armée française entraîne des néonazi ukrainiens au combat »!

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La brigade et l’église

Genève à son grand quotidien qui, certes, réserve encore un espace à des points de vue qui divergent de sa ligne éditoriale mais relaie la célébration des dix ans d’une « brigade », il en a été question ici.

Genève a son « église russe » -comme on l’appelle ici- mais qui, en réalité, réunit des fidèles originaires de pays qui ont été ou sont en guerre avec la Fédération de Russie.

Que l’on soit croyant ou pas, rejeter la haine affichée envers un peuple est essentiel et pourtant semble devenir périlleux. Qu’à cela ne tienne, écoutez ce que j’ai cueilli au passage, tout à l’heure, à deux pas de la Vieille Ville de Genève.

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Un bataillon si populaire se fête!

La Tribune de Genève publie un article et l’intitule, « La brigade Azov a dix ans et reste plus populaire que jamais. »

Pour qui connaît un peu l’histoire et les hauts faits de ce bataillon soudain devenu « brigade », nul doute que le grand quotidien genevois ne rencontre aucun problème de conscience à évoquer la célébration de son dixième anniversaire.

Normal quand on s’arrange pour considérer comme fantasme ou propagande russe, le passé nazi de ce bataillon, si soigneusement ignoré sinon dans l’allusion au refus du congrès américain que « les autorités ukrainiennes délivrent des armes américaines à la brigade en raison de son trouble passé. »

Et un jeune homme interviewé dans l’article d’être cité: «Marioupol a montré nos aptitudes au combat. Peut-être qu’aux États-Unis des gens pensent qu’on est nazis, mais ce n’est pas vrai».

Et pour que l’on mesure bien la force morale de ce vaillant guerrier, la journaliste qui signe l’article conclut à son sujet qu’il « prie ou écoute des chansons d’un groupe de rap ukrainien. Sa favorite: «La guerre n’en finit pas».

Dans un précédent sujet de ce blog, j’ai déjà eu l’occasion de dire que ce monde m’échappait. Là, il ne m’échappe plus, il me sidère.

 

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Rappeler la mémoire de 25 millions de morts soviétiques, de la propagande selon notre valeureux Occident

Qui a sacrifié vint-cinq millions de vies humaines pour sauver l’Europe du Führer?

Qui entretient la mémoire fasciste en rebaptisant l’une des principales artères de Kiev du nom de Stepan Bandera dont on s’ingénie à nous montrer qu’il n’y est pas lié ou si peu, à cette glorieuse mémoire?

Deux questions essentielles qui ont toutes les chances de se heurter à celle qui revient sans cesse, « qui a envahi l’Ukraine? ».

C’est plus simple d’éluder ainsi les huit ans de guerre dans le Donbass qui ont précédé le 24 février 2022 et fauché des milliers de vies d’enfants, d’adultes et de personnes âgées.

Autant de victimes que nos médias, quand ils daignaient en parler, qualifiaient de rebelles quand elles n’étaient pas terroristes.

C’est plus simple aussi de faire l’impasse sur le massacre de la maison des syndicats d’Odessa du 2 mai 2014. Merci à Jack Dion d’en avoir traité dans Marianne.

Et cela met en avant un Occident si moral qui n’a évidement agressé aucun peuple ni jamais bafoué le droit international.

Nos gouvernements et leurs médias affiliés flirtent en zone dangereuse à négliger l’importance que revêt toujours aux yeux des Russes la victoire sur le nazisme.

Dans les familles, les mémoires sont encore vives et à vif. Mais nos spécialistes accrédités nous assènent que cultiver le souvenir d’êtres chers tombés pour nous libérer du nazisme relève de la propagande.

Inutile d’être « pro-russe » pour retenir quelques leçons d’Histoire que nos élites seraient bien inspirées de ne pas escamoter.

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La Suisse et ses brillants émissaires

« La Suisse est-elle dans le viseur de Poutine? » intitule de façon accrocheuse la Tribune de Genève. Poser la question c’est y répondre, dit la proverbiale locution-phrase.

En l’occurrence, c’est un ancien Conseiller Fédéral, Kaspar Villiger, qui soulève la problématique de la neutralité de la Suisse, neutralité dont on sait comment elle se réduit à peau de chagrin.

Selon le politicien, rien n’assure que la neutralité ne protège la Suisse qui, au contraire, pourrait devenir « une cible militaire pour les attaques russes ».

Et d’ajouter que « Si la Russie gagnait la guerre, cela « donnerait des ailes à Poutine ».

« En outre, des « massacres russes en Ukraine » pourraient entraîner « un énorme flux de réfugiés avec un effet déstabilisateur pour les pays occidentaux. » »

Moralité de l’affaire, l’Ukraine doit gagner la guerre sans quoi l’Europe entière serait envahie par un Poutine ailé voguant sur des flots de réfugiés.

De quoi animer le grand raout organisé à la mi-juin en Suisse et où il devrait être question de paix qu’on discutera entre soi et sans la Russie dans un « Resort » qui surplombe le lac des Quatre-Cantons.

Entre vue imprenable, beauté d’un cadre à couper le souffle, délicatesses et réjouissances, c’est vrai que l’évocation de sanglants champs de batailles et de victoire à y remporter à n’importe quel prix sur la Russie coule de source.

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« Désoviétisation »: inculture ou propagande?

La Tribune de Genève de ce 1er mai publie le petit encart qui illustre ce sujet. Communiqué de l‘AFP  – acronyme de l’Agence France Presse – il évoque le démantèlement d’un « monument soviétique sur fond de l’invasion russe de l’Ukraine. »

Ce monument est une composition érigée en mémoire du traité de Pereïslav dont l’ex-URSS a célébré le tricentenaire en 1954. L’événement n’a donc rien de « soviétique » puisque le traité date de janvier 1654.

Il est scellé lorsque la Rada est convoquée par Bogdan Khmelnitski. Dans sa lutte contre la Pologne, l’assemblée parlementaire ukrainienne décide alors de prêter serment au tsar Alexis Ier, père de Pierre le Grand.

Quant au monument en question, il n’est pas précisé dans ce communiqué de l’AFP repris par la Tribune de Genève, qu’il sera transféré dans un musée de Kiev comme l’indique, en revanche, cet article-ci.

C’est dans le cadre de ce tricentenaire de l’union de l’Ukraine à la Russie qu’en février 1954, l’oblast de la Crimée est transféré de la République Socialiste Fédérative soviétique de Russie (RSFSR) à la République Socialiste Soviétique d’Ukraine (RSSU) par Nikita Khroutchev.

Un peu d’histoire sur la complexité des relations entre Ukraine et Russie aurait été bienvenu plutôt que ces quelques lignes qui mêlent allègrement la Russie soviétique à la Fédération de Russie. Ce mélange de temps et de genres est souvent cultivé par nos journalistes.

En donner la raison n’a pas lieu d’être ici, le constat suffit déjà à y réfléchir.

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Regrettable « problème technique »

Expliqué par un « problème technique », lors de la cérémonie de remise des médailles du championnat d’Europe de boxe, l’hymne national russe saluant la victoire de Yulia Chumgalakova, s’interrompt brusquement.

Quoi qu’il en soit, l’athlète russe continue de chanter, soutenue par ses fans.

Regrettable « problème technique » vu le contexte qui prête à toutes sortes d’interprétations dès lors que se mêlent déjà trop souvent politique, sport et culture.

Alors rétablissons l’erreur en hommage à cette jeune fille qui, en dépit de son émotion, ne s’est pas répandue en doléances.