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Dostoïevski

Invitée à parler de Dostoïevski dans le cadre de Journées qui lui sont consacrées chaque année à Saint-Pétersbourg, outre son bref séjour à Genève, j’ai évoqué comment ce qui a été appelé « haut mal »  ou « mal sacré » – je veux parler de l’épilepsie-  travaille et tisse son oeuvre.

Certains critiques ont mis en relation le déclenchement de l’épilepsie de l’écrivain avec l’assassinat de son père par ses serfs mais d’autres le font remonter à son enfance. Ce serait, en effet, à l’âge de 7 ans que Dostoïevski aurait été frappé par sa première crise.

Il n’est pas difficile d’imaginer la souffrance que ce mal a pu engendrer chez lui, sachant combien la violence de certaines crises peut terrasser et surtout, comment celles-ci peuvent aussi être perçues par l’entourage.

Plusieurs personnages de l’oeuvre de Dostoïevski sont épileptiques, dont le Prince Mychkine et Smerdjakov, fils bâtard de Fiodor Karamazov.

Cela dit, tout distingue ou presque ces deux personnages et c’est là une des raisons qui a motivé mon choix d’en parler.

Si Dostoïevski est mort à Saint-Pétersbourg peu de temps après avoir écrit « Les Frères Karamazov » sous la forme que nous lui connaissons alors qu’il la considérait inachevée, c’est à Genève que Dostoïevski a écrit en grande partie, « L’Idiot ».

Or, de passage à Bâle, l’écrivain s’est rendu au Musée des Beaux Arts où il s’est très longuement attardé devant le Le Christ au tombeau, de Hans Holbein le Jeune et dont la reproduction figure en illustration de ce sujet.

Il n’est pas impossible que la très forte émotion que Dostoïevski a ressentie à la vue de ce tableau ait pu constituer un des éléments déterminants de l’écriture de « L’Idiot ».

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La vie au-delà de tout

Une pleine page de la Tribune de Genève de ce 5 juin a été consacrée à la démarche du photographe genevois, Niels Ackermann.

Animé par l’envie de montrer l’Ukraine sous un nouveau jour, estimant le prisme des médias et du public assez formaté et compris à travers des sujets sur la guerre, la révolution ou la corruption, le Genevois a lancé une campagne de crowdfunding sur la plate-forme de We Make It.

En dix jours, le photographe a recueilli plus de CHF 10.000.- alors qu’il s’attendait à recevoir CHF 6.000.- en quarante-cinq jours.

Niels Ackerman vit à Kiev depuis peu. Il évoque la révolution de la dignité et souhaite contribuer aux efforts pour créer une nouvelle Ukraine.

Une autre campagne d’appel au don vient d’être lancée, elle, par un journaliste français auquel trois sujets de ce blog ont été consacrés.

Laurent Brayard, on l’aura compris, développe un autre regard sur l’Ukraine que celui de Niels Ackermann.

Cependant, tout comme le photographe genevois, le journaliste français voit l’espoir et la vie dominer l’horreur.  Il a évoqué, ici-même, ce qu’il a partagé avec la population du Donbass et l’immense solidarité qu’il a connue au milieu d’êtres privés de tout ou peu s’en faut.

Laurent, lui aussi, a envie de contribuer aux efforts pour créer une nouvelle Ukraine. Quel  que soit le destin de ce pays durement frappé, la démarche de Laurent Brayard l’honore.

Il s’en explique ici et on lui souhaite le même succès que celui remporté par le Genevois, Niels Ackermann.

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« Je reçois régulièrement des menaces »

De l’entretien que nous a accordé Laurent Brayard et qui a été publié ici ce 20 mai, deux de ses propos méritent qu’on y revienne tant ils sont lourds de sens.

J’ai donc souhaité qu’il nous en dise davantage et lui ai encore posé deux questions auxquelles il a bien voulu répondre.

Laurent, vous avez évoqué la nationalité du Donbass que vous n’hésiteriez pas à demander. Mais existe-t-elle alors que la région appartient encore à l’Ukraine?

Laurent BRAYARD: – Oui, les autorités locales ont commencé à mettre en place des passeports pour les habitants. De plus, les voitures commencent à être immatriculées avec des plaques nationales comportant le drapeau de la République de Donetsk, j’aurais dû dire, d’ailleurs, la nationalité de la République Populaire de Donetsk (il y a aussi celle de Lougansk). Par référendum, le pays a voté son indépendance il y a longtemps déjà, en 2014. Immédiatement après cela, une assemblée et des députés ont été élus.Les bâtiments officiels portent désormais des plaques du gouvernement, les transports ont modifié les tickets de bus et de tramway aux couleurs de la Nation avec un prix minimum très modeste. Cette région n’appartient plus à l’Ukraine. Selon la déclaration des Droits de l’Homme et d’autres textes internationaux, un Peuple a le droit de disposer de sa destinée, c’est le premier et essentiel droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes. Toute la propagande des médias français et occidentaux n’y changera rien, c’est un droit sacré.
-Vous estimez de votre voix que si elle était vraiment entendue, vous seriez bientôt en danger d’une manière ou d’une autre. Pourriez-vous préciser le sens de ce propos?

Laurent BRAYARD:-Je reçois régulièrement des menaces et de nombreuses insultes venant de France et désormais d’Ukraine. Il y a peu, des activistes pro-Kiev ont établi des listes de russophiles connus qui soutiennent les insurgés du Donbass. Ces listes ont été portées au vu et au su  de tous, un temps, sur les réseaux sociaux. Nous avons été fichés et répertoriés, il était question de nous dénoncer au gouvernement français, de tenter de nous faire taire par l’intermédiaire de plateformes de dénonciation mises en place par le gouvernement français (un relent de Vichy ?) comme Pharos.
Dans la rue, j’ai déjà été menacé, une fois, à Dijon, à cause du ruban de Saint-Georges que je porte en permanence. Ces menaces, très explicites, ont été proférées en langue russe par un immigré ukrainien. Avec la loi de surveillance, sans recourir à la justice ou à un juge quelconque, le gouvernement français peut désormais fermer n’importe quel site internet ou page d’un réseau social et passer à des sanctions judiciaires arbitraires. Il s’agit là de la fameuse loi « Je suis sur écoute ».

En novembre 2013, j’ai reçu aussi une alerte d’un vieil ami journaliste qui m’intimait presque l’ordre de détruire tous mes écrits sur internet si je voulais, un jour, travailler en France, vendre des livres, occuper un poste de journaliste ou de rédacteur.Un article paru dans média-presse-info relatait cette « expérience » vécue.
Le sentiment de beaucoup de dissidents -car désormais il s’agit bien de cela- est que nous sommes en Résistance, les alertes sont nombreuses, les socialistes parlaient de« nettoyer internet », les discours -particulièrement ceux de Manuel Valls- sont d’une violence inouïe.

Au vu des fossés qui se creusent et de mon point de vue d’historien, je pense qu’un mouvement vers un régime de répression à bien des niveaux est déjà entamé. Rebsamen annonçait, il y a quelques jours, la mise en place d’une cellule pour faire la chasse « aux chômeurs » malveillants. Je ne parle pas des valeurs démocratiques, Amnesty International dénonce régulièrement la situation, en France, qui se dégrade d’année en année, nous sommes déjà en Europe parmi les mauvais élèves.

Désormais, en France, nous ne sommes pas loin du délit d’opinion, dans la trouée initiée par le charlisme en janvier 2015. Des heures sombres, à mon avis, se préparent. Le régime actuel, qui sera de moins en moins légitime, n’aura bientôt que deux choix : soit celui de continuer à nous brider, soit celui de céder aux transformations et aux réformes sous la pression populaire. Le gâteau est trop délicieux pour que ses représentants quittent leur place. A mon avis, ils la défendront bec et ongle.
Dans les pays occidentaux, notamment aux Etats-Unis, tout une batterie de nouvelles technologies pour réprimer les mouvements populaires et les émeutes, est à l’étude. Canons à son, tactiques et stratégies, guerre urbaine, drones de surveillance et d’intervention… A mon humble avis, tout cet argent dépensé ne l’est pas sans un but avéré. Les Français, pour l’instant, dorment profondément, pour combien de temps, je l’ignore. Pour ma part, mon choix est fait de très longue date, c’est un combat, je le mènerai, il y a de l’espoir, je rencontre beaucoup de Français qui réfléchissent de tous les horizons. La France a encore des ressources pour fonder une République plus juste.
-Merci beaucoup de nous avoir accordé de votre temps, Laurent Brayard.
Laurent BRAYARD:-Un grand et chaleureux merci à vous, Hélène, de m’avoir donné la parole.

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Lettre ouverte à Simonetta SOMMARUGUA

Madame la Présidente,

Il a été décidé par le Conseil Fédéral de ne pas assister à la cérémonie organisée à Moscou le 9 mai 2015 en commémoration de la victoire des troupes soviétiques sur l’Allemagne nazie.

Pour justifier cette absence, le Conseil fédéral explique qu’il s’en tient ainsi à sa pratique traditionnelle qui consiste à participer avec retenue aux commémorations d’événements historiques internationaux.

Le 27 janvier dernier, on vous a vue à Auschwitz aux côtés de nombreux chefs de gouvernements dont le président ukrainien Petro Poroshenko auquel vous avez longuement serré la main.

La présence d’un Conseiller Fédéral aux commémorations d’événement historiques internationaux semble répondre à des critères bien précis dont les raisons échappent toutefois à la raison de bien de nos compatriotes.

La neutralité de la Suisse à laquelle le Tsar Alexandre Ier a tant oeuvré n’en ressort ni grandie ni honorée.

Avec respect et considération,

Hélène Richard-Favre

Lettre parue en page 13 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 30 avril 2015 

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Dénoncer

Or donc, une dénommée Agnès LECOMTE s’est mis en tête de dénoncer des pages, des groupes et des profils Facebook pour « incitation à la haine ».

Et voici que cette activiste a de quoi se réjouir, elle a reçu le soutien de Cécile VAISSIE qui n’est pas en retard d’une dénonciation à en lire ces lignes… lamentable dénonciation signée d’une certaine Cécile Vaissié…http://fenetressurcour.blogspot.ch/2009/04/le-canard-vaissie-lassaut-de-lile.html

Il se trouve que la page Facebook que j’ai créée pour interroger la neutralité de la Suisse dans le cadre de la guerre en Ukraine, a elle aussi été retenue sur la liste de la vigilante Agnès LECOMTE.

Pas de chance pour elle si elle veut la signaler aux autorités suisses, celles-ci ont déjà été prévenues. Et oui,j’ai moi-même informé le Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) de mes divers articles et autres interview. Et ce ne sont pas de simples accusés de réception que j’ai reçus en retour mais des réponses qui ont favorisé un échange de points de vue.

A l’évidence, la conception de la liberté d’expression doit avoir un autre sens pour Agnès LECOMTE et son admiratrice VAISSIE.

Etre l’auteure d’un livre sur la liberté* et féliciter la dénonciation, il fallait tout de même y songer. Voici qui est fait.

http://www.bibliothequesonore.ch/livre/21241
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La députée et le gouverneur

Depuis ce qu’il a été convenu d’appeler les « accords de Minsk » , les commentateurs de tous bords on délivré leurs analyses sinon leurs conclusions.

On aura déjà lu, vu et entendu tout et son contraire tandis que l’incertitude demeure quant à l’issue de la guerre qui déchire l’Ukraine.

Vue de l’extérieur, elle a suscité toutes sortes de réactions liées à la diversité des intérêts en jeu sinon aux partis pris et autres préférences idéologiques ou politiques.

Vue de l’intérieur, aussi, rien de plus logique.

Du nombre de points de vue exprimés par autant d’Ukrainiens d’un bord ou de l’autre de l’échiquier socio-politique, voici celui d’une députée du conseil régional de Dniepropetrovsk.

Pour rappel, le gouverneur de ladite région de Dniepropetrovsk est ce résident genevois dont le prolongement du forfait fiscal devait être discuté en fin d’année 2014 par le Conseil d’Etat genevois.

A l’heure actuelle, rien ne semble avoir été publié de la décision prise en relation avec la compatibilité ou non des activités de cet homme qui ne se cache pas de financer des milices privées dans le sud est de l’Ukraine.

L’information à rendre à cet égard ne relève sans doute d’aucune priorité pour nos journalistes pourtant prompts à dénoncer tout ce qui irait à l’encontre de droits humains.

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« Nous citoyens de Russie… »

Le texte que je reproduis ci-dessous a déjà été lu par près deux mille personnes. Ecrit en russe par Oleg Odintsovsky, il a été traduit dans de nombreuses langues et diffusé dans autant de pays.

Il m’a été transmis et j’ai proposé de le partager sur mon blog, le voici:

Chers Européens,

Nous, citoyens de Russie, de plus de cent nationalités, de différentes confessions, races, croyances, orientations politiques, idéologiques, sexuelles et de tout le reste, nous voulons nous adresser à vous directement, sans confier ce texte aux politiciens et aux médias, car nous croyons le moment venu de parler sans intermédiaires.

Nous constatons avec une vive préoccupation que la situation en Ukraine a engendré la plus grave crise politique en Europe depuis la guerre froide.

Les dirigeants des États et des alliances militaires, pour la première fois depuis des décennies, n’excluent pas la possibilité d’une guerre sur notre continent, ce qui signifierait la mort de millions de personnes, de nos enfants, de nos parents et de nos proches. C’est une folie absolue que de voir nos peuples se laisser aller à la guerre et ne nous laisser que le rôle de figurants et d’observateurs.

Nous pensons que le moment est venu, pour les gens, de prendre leur destin en mains. Des politiciens irresponsables, des phobies de guerre froide, des blocs militaires, des armes de destruction massive, des bases militaires et des armées font surgir la menace de nouveaux conflits en Europe.

Nous sommes convaincus qu’aucun des peuples d’Europe ne veut la guerre. Il n’y a aucune raison ni de conditions à ce que des différends entre politiciens et des problèmes géopolitiques ne conduisent à de nouveaux troubles pour nos peuples. Si vos médias vous disent le contraire, s’ils essaient de vous convaincre que quelqu’un en Russie pense autrement, voulant envahir n’importe quel territoire ou asservir d’autres peuples, ce ne sont que des mensonges pour vous faire accepter des sanctions ou d’autres formes de pression sur la Russie.

Personne en Russie ne veut de conflit avec l’Europe, aucun citoyen de Russie n’est hostile aux Européens, aucune nation européenne ne devrait se sentir menacée par la Russie. Nos vœux concernant des minorités russes en Europe ne passent pas au-delà des conventions européennes et des principes fondamentaux des droits de l’homme.

Nous ne voulons que des garanties fondamentales pour notre sécurité, alors que notre nation a subi de multiples agressions venant de l’Europe au cours des deux derniers siècles. Or ce désir naturel n’a rien à voir avec une menace contre d’autres États. Nous ne voulons pour nous que des garanties de paix.

Nous demandons instamment à tous les gens lucides de l’Europe d’influencer les autorités de leurs pays, de faire cesser la diffusion de slogans militants et provocateurs, de ne pas céder aux mensonges des politiciens et des médias sur la «menace russe»,d’ inviter les autorités au dialogue et à la recherche de solutions mutuellement acceptables au nom d’une Europe unie et calme.

Le temps des peuples d’Europe est arrivé. Ensemble, nous devons créer des structures nouvelles et des mécanismes pour la paix et la sécurité, pour assurer la résolution pacifique de tous les différends et le respect des droits de l’homme et des peuples.

Donnez une chance à la paix!

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Kolomoïsky au 19:30

Igor Kolomoïsky sur la chaîne publique de la Radio Télévision Suisse (RTS), c’était ce soir, au téléjournal de 19:30. Tout sourire, cet homme est jusqu’à nouvel avis résident genevois.

Sur le site de la RTS, en effet, on apprend que les Autorités Genevoises auront à se prononcer d’ici la fin de l’année, sur le fait de prolonger ou non le forfait fiscal dont bénéficie cet oligarque qui, par ailleurs, gouverne une province en Ukraine, celle de Dniepropetrovsk.

Que cet homme soit encore au bénéfice d’un forfait fiscal en Suisse alors que ce pays a présidé l’OSCE toute cette année 2014, tient à je ne sais quelle clause de la neutralité qu’elle doit, en particulier, au soutien sans faille du Tsar Alexandre Ier qui a tout mis en oeuvre à cette fin lors de la signature du Congrès de Vienne en 1815.

Parmi les très nombreux sujets que j’ai consacrés à la crise ukrainienne, nombre d’entre eux ont traité des espoirs que la présidence suisse de l’OSCE a fait naître.

Plusieurs d’entre eux ont aussi concerné la présence de ce résident genevois et néanmoins gouverneur en Ukraine dont les activités ne sont un mystère que pour qui le veut bien.

Il en va de la crédibilité de la Suisse et de ses principes de savoir comment elle les conçoit et entend les appliquer.

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Un temps fort du journalisme

Darius Rochebin a pris l’initiative d’interroger Sergueï Naryshkine, Président de la Douma russe.

Présent à Genève pour participer à l’assemblée parlementaire de l’OSCE qui se tient ce vendredi 3 octobre, ce haut représentant de l’Etat russe a ainsi pu s’exprimer en réponse aux questions que lui a posées le présentateur et journaliste vedette du 19:30 de la RTS.

La qualité et l’importance de cet entretien sont à relever.

Dans un contexte international lourd qui ne cesse de stigmatiser la Russie, la parole que Darius Rochebin a décidé d’accorder à Sergeï Naryshkine est à considérer.

Ces 17 minutes 57 secondes d’interview s’interrompent de manière soudaine mais n’en constituent pas moins un temps fort du journalisme.

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La religion dans tous ses états

En treize minutes et quelques, traiter de L’Etat et la religion dans les temps modernes ne vise aucune exhaustivité, loin s’en faut.

Ainsi, lors de la table ronde dont le lien figure en bleu ci-dessus, a-t-il été tenté d’aborder une thématique dont on ne peut faire l’impasse.

En ces temps où l’on décapite à tout va, où l’on évoque sans vouloir le nommer un « Etat Islamique », bien des questions se posent.

Les réponses à leur donner divergent et restent pour l’heure difficiles à cerner.

Que nous le voulions ou non, nous sommes projetés dans des conflits alimentés par le fanatisme religieux.

Daesh ou pas Daesh, on tue car on s’y déclare autorisé.