Rien ne semble jamais avoir offusqué, des publications de l’hebdomadaire dont tant se sont réclamés tandis qu’ils s’affichaient être Charlie. Dans ce cas, celle de ce jour ne devrait pas déroger à la règle mais allez savoir…
Il y a, toutefois, plus important que cela. Il y a l’effet Macron sur le paysage politique de l’Hexagone. La mise en marche du désormais Président élu de tous les Français -sinon par tous- a vu tomber des têtes de premier rang, les unes après les autres.
Il y a eu celles de la Primaire de la droite et du centre, s’en est suivie celle de l’encore quelques jours chef de l’Etat, puis celles de la Primaire du Parti Socialiste, enfin, celles des deux tours de l’élection présidentielle.
Or voici que Manuel Valls, après avoir trahi sa parole donnée de voter pour son rival Hamon et lui préférer son ancien Ministre Macron, se voit désormais rejeté par lui. Humilié, il l’est encore par la procédure d’exclusion du PS qu’a engagée contre lui Jean-Christophe Cambadélis.
N’importe quelle chute de n’importe qui n’est jamais réjouissante sauf pour qui a l’âme vengeresse ou sans état particulier. Mais ce qui frappe la classe politique française dans son ensemble, si elle peut réjouir ou laisser de marbre, est loin d’être à minimiser.
L’effet Macron est bien réel.
Et si les têtes tombent ou se perdent sur son passage, c’est peut-être que le contexte s’y prête. Car on le sait, la France est dans une situation qui a permis l’affrontement Macron-Le Pen. Or de ces deux, le danger a été perçu chez la seconde. Et c’est grâce à elle que le premier a pu passer.
Alors si le miracle tel qu’illustré par Charlie reste caricatural, la férocité en marche risque de rendre certains lendemains de la veille moins … pyramidaux.
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