Petite parenthèse covidienne et nouvel essai de synthèse en attendant la suite de nos entretiens avec Jacques Baud.
A découvrir comment chaque pays décrète tel ou tel autre à (haut) risque en termes de contagiosité virale, on comprend que la situation se complique.
Deux cantons suisses, ceux de Genève et de Vaud sont déconseillés par Berlin aux Allemand(e)s, dans le même temps, la Suisse place certaines régions de France sur sa liste rouge.
Autrement dit, ces cantons décommandés aux Allemand(e)s et soumis à la décision fédérale, limiteront eux-même leur accès à tout voyageur venant de certaines régions de France.
Faute de quoi la quarantaine les attendra.
Quant à l’Espagne, placée depuis un certain temps déjà sur liste rouge en Suisse, il semble que la vie s’y déroule de manière moins dangereuse que celle dont nos médias rendent compte.
A dire vrai, la perception que chaque pays a et donne de l’autre ne favorise pas vraiment l’ouverture.
Tandis que la lutte contre les nationalismes fait rage, que le mondialisme est rabâché à tout va, se fermer à ses voisins paraît plutôt paradoxal.
Mais bon, ce virus a ses secrets que la raison ne connaît pas encore…
2 Comments
Comme par hasard les régions frontalières entre la Suisse et la France restent… vertes.
Donc il suffira au voyageur (train. voiture) de dire qu’il vient de Lyon (vert) au lieu de Paris ou Marseille (rouge). Des régions entières sont « rouge », mais à l’intérieur de ces régions, seules les villes le sont. Autre stupidité donc d’amalgamer villes et campagnes.
Et comment contrôler les arrivants et les quarantaines? Vaste programme irréalisable.
Et l’étonnement ne saurait cesser. Au TJ de ce 12 septembre, il est démontré que les clivages générés par la Covid, se poursuivent même au parlement suisse. En effet, la gauche porte le masque, la droite revendique « son droit à La Liberté « et ne le porte pas!
Pathétique…
Devra t’on renvoyer la droite au philosophe Marcuse qui déclarait en 1968: » La Liberté de chacun, s’arrête dès qu’elle restreint celle de l’autre ».
Les 3 mesures barrières, restent le seul et unique moyen, protecteur de freiner, la contamination. C’est certes insuffisant, ce n’est pas un traitement et encore moins un vaccin, qui n’est pas pour demain, quand l’on respecte les phases de sa réalisation. Et c’est tout ce qui ne peut raisonnablement pas être contesté a ce jour. Rassurons-nous, la droite saura remettre le masque tôt ou tard, en tout cas au moment des mesures de solidarité inévitables à prendre dans un parlement, contrer toute mesure qui impacte le développement économique ou qui tente de l’adapter à la situation sanitaire actuelle et enfin lors du budget.
Cette attitude clivante est pitoyable et méprisable quand il s’agit de notre parlement.