Durant les premières semaines de ce qui a été appelé crise, puis épidémie et pandémie, on a eu droit au bilan quotidien des morts et des nouveaux cas déclarés positifs au virus.
Avec le déconfinement, la vie a peu à peu repris, est alors apparue, par médias interposés, la mention d’une « deuxième vague », appellation qui fait pourtant débat au sein de la communauté scientifique.
A maintenir un climat anxiogène, à imposer des mesures en tous genres souvent incohérentes et, de fait, mal comprises, c’est la réactivité citoyenne qu’on exacerbe.
Car les gens ne sont ni dupes ni idiots.
Pas davantage ne sont-ils « complotiste » lorsqu’ils réalisent comment s’appliquent les mesures qui ont été et restent préconisées au nom de leur bien.
Si vraiment on y avait songé, à leur bien, les aurait-on laissés mourir tandis qu’on leur conseillait de ne pas se rendre aux urgences pour ne pas les encombrer?
Si vraiment on y avait songé à leur bien, pourquoi se retrouveraient-ils aussi nombreux à souffrir désormais de troubles psychiques quand ils ne se sont pas suicidés entretemps?
Un article du journal Le Monde en parle, de cette situation qui inquiète le milieu psychiatrique.
On nous a sensibilisés à ces files de personnes sans papiers en quête de biens de première nécessité distribués par des associations caritatives.
Qui a vu les autres, avec papiers et soudain licenciées et peut-être bientôt à la rue pour avoir tout perdu?
Quant à encourager la traque d’individus comme cela apparaît de plus en plus tandis que des médias s’autorisent à jeter en pâture au public celle ou celui qui aurait enfreint un règlement d’ordre sanitaire, c’est la délation que l’on favorise.
Non, hélas, elle n’est plus réservée à ces seuls régimes politiques tant décriés, elle trouve peu à peu sa place au coeur même de nos démocraties.
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