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Mourir pour une idée, tuer pour un idée.

Un président qui traite son homologue de « son of a bitch » est susceptible de se produire en privé.

Que cela soit repris dans un article de média n’aide en rien à apaiser les tensions déjà assez fortes pour ne pas en rajouter encore et encore.

La situation mondiale actuelle n’a pas de quoi rassurer.

Mais surtout, songer à autant de vies massacrées, spoliées de toute dignité et vidées de leur humanité par autant de sang versé illustre à quel point les grands idéaux sont mis à mal.

Hier, 21 février, quatre-vingts ans après son exécution par les nazis, Missak Manouchian est entré au Panthéon avec son épouse Mélinée. Cet orphelin apatride s’est battu pour un idéal et pour un pays, la France.

Il en existe encore qui luttent pour une idée. Que l’idée mène au sacrifice de soi est considéré comme héroïque. Mais quand l’idée tue, doit-on se réjouir d’avoir abattu le mal qui faisait face?

La diplomatie précède la guerre.

Si l’on songe au Donbass et à ce qu’il en est advenu, on mesure à quel point la volonté de tuer l’a emporté et emportée. Et désormais, les vies perdues se comptent par centaines de milliers.

Paix à elles toutes.

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3 Comments

  • Reply Daniel 23 février 2024 at 01h37

    Un jour « on » signe un traité de « sécurité » avec les nazis, assorti d’une promesse de leur verser 3 milliards d’€, un autre jour « on » honore un héros qui a combattu les nazis au prix de sa vie.

    Quelle « belle » hypocrisie!

    Contre les nazis d’hier et d’aujourd’hui, il n’y a hélas pas le choix: c’est une question de légitime défense.

    Et sous couvert de « démocratie », c’est bien une oligarchie totalitaire qui s’est mise en place dans les pays occidentaux. Il suffit de considérer les chiffres de l’économie et les mesures prises depuis 2019.

    Les foules occidentales sont trop lâches, voire stupides pour se révolter et même pour s’organiser. Tant pis pour elles. L’avenir se joue ailleurs. Et c’est tant mieux.

  • Reply Daniel 23 février 2024 at 01h49

    Non, « son of a bitch » n’a jamais signifié salopard (« bastard »), ni connard (« jerk »).

    Il signifie toujours et seulement « fils de pute ». Ces journalistes inventent une réalité pour passer la pommade à ce vieillard atteint de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.

    J’attends toujours qu’un des merdias annonce que ce vieillard est atteint par ces deux maladies. Il est vrai que ces mêmes merdias sont tout occupés à annoncer les multiples cancers, la démence ou je ne sais encore quoi dont est atteint Monsieur Poutine. Là, vous aurez noté, le conditionnel est toujours superflu.

  • Reply Daniel 23 février 2024 at 21h51

    Renseignement pris le merdia cité en lien ment non seulement sur la traduction, mais encore sur les propos tenus. Le vieillard a dit « crazy son of a bitch » ce qui se traduit par un « fils de pute fou ». De la part d’un Alzheimer, cela ne manque pas d’humour involontaire.

    Ce soir j’ai une pensée pour Maurice Bavaud.
    https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/04/02/guillaume-tell-1938_2901862_1819218.html

    « 2 avr. 1982 — Y aura-t-il un jour une rue Maurice-Bavaud dans sa ville natale, Neuchâtel ? Ce serait demander à Créon d’honorer Antigone. »

    Rassurez-vous, il n’y en a pas. Nulle part.

    Il n’a pas lutté pour une « idée », il a tenté de sauver des millions de gens.
    Les occidentaux aujourd’hui sont des lâches. Il n’y a plus d’armée des ombres.

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