C’est sans doute au nom de la liberté et des droits humains, valeurs refuges de nos démocraties que l’on a procédé à ce dont parle un ancien président états-uniens. Laissons-lui au moins le mérite de l’aveu. A découvrir ici.
En somme, mais on le sait depuis longtemps, sauf que l’on pense toujours que certains régimes politiques sont plus « démocratiques » que d’autres, en somme donc et quelque soit le pouvoir qui gouverne au nom du « bien commun » évidemment, la vie citoyenne lambda n’est pas le souci premier.
L’admettre, de la part de nos « démocraties », serait plus honnête que de se présenter meilleure que d’autres régimes politiques qui tueraient les leurs. Cela avait été énoncé du Président syrien, à démettre au plus vite de ses fonctions. Combien d’autres Présidents n’ont-ils été dans ce cas et le demeurent?
Mais non, nos fringants journalistes s’attachent chaque jour à nous servir la messe en boucle et quelque soit le média pour lequel ils travaillent. Mieux, ces dénommés professionnels de l’information sont convaincus d’accomplir leur tâche au plus près de leur conscience.
Oublier toute objectivité de la part de nos élus et de leurs serviteurs médiatiques et s’y résoudre devrait suffire à ne plus rien en attendre. Pour ce faire, répétons-nous chaque jour que nous vivons en démocratie, à force, on finit par y croire et à oublier les réalités que ce terme ne désigne plus.
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Bonsoir Madame, la dérive de l’information est intéressante. A toujours été intéressante. Malheureusement, l’objectivité est relative. L’objectivité nous renvoie à nos valeurs. Et donc à notre culture et donc, à notre sensibilité. Le bien et le mal sont, de nos temps, sont relatifs. La diabolisation d’un régime politique est une question de sensibilité. Relative. L’un est blanc, l’autre est noir. Question de lumière. Je ne changerai pas ma vue, vous non plus plus. De la confrontation jailli la lumière, non ? Le plaisir de vous lire, Eric Goossens