Ainsi n’aurait-on pas goûté le silence observé par Mark Muller suite à l’affaire qui l’a désormais poussé à démissionner de ses fonctions. Il y a un mois et pour rappel, un homme est mort au camp des Indignés des Bastions. Ce décès a choqué autant que le silence de huit jours qui a suivi son annonce. On a invoqué le respect de la famille du défunt. Certes, il est de mise et nul ne le contesterait. Mais les circonstances du décès survenu dans un espace public sur lequel la société a droit de regard, au nom de quel principe lui a-t-on refusé de les connaître? Force est de constater qu’un silence n’en vaut pas un autre à Genève.
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