capture d’écran Facebook
Cet enfant a perdu la vie à Stockholm, le 7 avril dernier.
Sourde, elle n’a pas entendu le camion bélier foncer sur elle et d’autres pour leur prendre la vie.
Elle, comme de trop nombreux enfants, ont été sacrifiés au nom de violences aussi lâches qu’ aveugles.
Certes, les chefs d’Etats de nombreux pays ont déploré l’acte terroriste. Certes, on les a vus, entendus le condamner.
Que cela leur donne bonne conscience ou non, le monde continue sa course.
Et les parents de cette petite Ebba Akerlund n’auront que les yeux pour la pleurer et, s’ils sont croyants, leurs mains pour se joindre et prier pour elle.
A l’âge de onze ans, la vie de leur fille s’est arrêtée. Son coeur a cessé de battre dans une ville qui n’est pas en guerre.
Et il faudrait vivre comme si de rien n’était? Et il faudrait oublier tant d’autres victimes innocentes?
La poésie ni la beauté n’ont peut-être vocation à sauver le monde. Mais la politique?
Mal nécessaire, s’il en est…
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