Il faut lire Rémy Pagani se livrer à Stéphanie Germanier dans Le Matin Dimanche de ce jour. On y découvre l’homme évoquer sa carrière, ses activités littéraires et sa conception de la liberté.
Interrogé au sujet du décès survenu au camp des Indignés du Parc des Bastions, sa réponse est aussi ésotérique que son contenu Je n’ai pas voulu entrer dans un débat ésotérique.
Comprenne qui voudra. Et qui pourra.
Et si jamais, cet interview accordée le 16 mai 2011 à La Gazette de Genève, livrera quelques clés sur le rapport que Rémy Pagani entretient avec le pouvoir, la police, les personnages de ses romans et l’âme qu’il déclare ne pas avoir.
« Je n’ai pas d’âme. Mon intérieur est vide, ce « tout » et ce « rien », que j’entoure avec ce que je vois, dis et écris », explique-t-il le regard pensif, la main sous le menton. « Je reconstruis le monde. Ma conscience, c’est les lettres qui forment des mots, des symboles qui fondent un récit et qui structurent notre pensée».
http://www.gazettedegeneve.ch/politique/r%C3%A9my-pagani-…
S’il n’a pas d’âme, il aurait donc une conscience équivalente aux lettres qui forment des mots, des symboles qui fondent un récit et qui structurent notre pensée.
Restera juste à expliquer et préciser le sens que recouvre le terme de pensée et, le cas échéant, remettre en cause la formule consacrée « en mon âme et conscience »…
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