Voici un fait divers susceptible de se passer dans n’importe quelle ville du monde. Un homme urine contre la façade d’un bâtiment considéré « historique », il est observé par des policiers qui aussitôt, l’interpellent.
La situation dégénère, cinq voitures de police arrivent en renfort de la patrouille aux prises avec l’homme pour le maîtriser.
Les versions des uns et des autres diffèrent comme il se doit le plus souvent dans une affaire sensible.
Mais s’il s’avère qu’à lui seul, un homme ait mobilisé autant de policiers, c’est à se demander combien seraient nécessaires dans le cadre de situations plus graves.
Combien de fois n’a-t-on entendu de victimes et leurs témoins éventuels appeler au secours, se plaindre d’aucune réponse rapide et efficace de la part des forces de l’ordre?
Certes, toutes les agressions ne se déroulent pas sous l’oeil vigilant de policiers en faction comme dans ce cas précis.
Quoi qu’il en soit, l’Histoire l’a souvent démontré, plus le délit est mineur, plus aisé paraît-il à condamner.
Combien de femmes et d’hommes dans la misère l’ont-ils expérimenté pour avoir, par exemple, volé de quoi manger?
En l’occurrence, ici, pareil déploiement policier assorti de suites judiciaires laisse de quoi rester perplexe.
No Comments