Chers lectrices et lecteurs de ce blog,
Il y a longtemps que je n’ai plus consacré de sujets à la Russie. Pour diverses raisons parmi lesquelles le sentiment qu’une détente s’était amorcée après la rencontre au sommet à Genève entre les Présidents Joe Biden et Vladimir Poutine.
Nos médias suisses romands, en tous les cas, paraissaient avoir mis, sinon aux oubliettes du moins en veilleuse, leur propos sur un pays souvent résumé à son seul Président.
Hélas, la trêve n’aura été que de courte durée.
Preuve en est cette série de trois « documentaires » dont le premier a été diffusé ce 12 décembre dernier par la Radio Télévision Suisse, sur sa chaîne RTS 2.
On y découvre, la « Russie de Elstine » dont bien peu sinon quelques très rares journalistes rappelaient combien le peuple y avait été malmené. Pillé, spolié, affamé, il a lutté comme il a pu quand il l’a pu, pour survivre.
Si cela apparaît dans ce film, c’est pour d’autant en conclure que Vladimir Poutine a baigné dans le milieu corrompu qui l’a porté au pouvoir. En d’autres termes, qu’il a été complice de ces agissements alors qu’il a, au contraire, réussi à remettre le pays à flot.
Mais non, on préfère montrer, en toute fin dudit « documentaire », l’actuel Président de la Fédération de Russie succéder à Boris Elstine « sans avoir eu besoin d’affronter les urnes ».
Comment le spectateur lambda peut-il saisir le message sinon dans le sens voulu par les personnes qui ont réalisé ce film?
Faire la part des choses entre ce qu’a accompli Boris Elstine et ce qu’a accompli Vladimir Poutine pour le peuple russe, ce que chacun d’eux a apporté au pays, je ne suis pas certaine de l’avoir vu dans ce « documentaire ».
Certes, je n’ai d’acuité visuelle correcte que celle d’un seul oeil, ces temps, celui dont l’opération a réussi.
Alors vous me direz!