La polémique* qui sévit en France entre une policière et le Ministre de l’Intérieur est vite devenue politicienne.
Rien d’étonnant à cela quand on sait le mépris de tant de vies détruites un peu partout dans le monde.
Au nom de la démocratie, la droite sarkozyste n’a-t-elle pas attaqué la Libye?
Au nom de la démocratie, la gauche hollandienne ne lui a-t-elle pas emboîté le pas en Syrie?
Pour quel résultat?
Mourir à Nice, à Alep ou à Ansbach**, c’est avoir perdu sa vie pour des politiques.
Choisies ou non par les victimes, elles ont réglé leur sort.
Ni la France, ni l’Allemagne ne sont en guerre mais leurs citoyens ne sont plus épargnés par les orientations de leurs gouvernements.
* http://www.bfmtv.com/societe/nice-la-policiere-qui-accuse-cazeneuve-serait-une-proche-d-estrosi-1018946.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1469427058
** http://www.20minutes.fr/monde/1897963-20160725-allemagne-refugie-syrien-fait-exploser-devant-restaurant-12-blesses
Sujet paru en page 18 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 27 juillet 2016 sous le titre: Nice, Alep, Ansbach…
Etat islamique
Comment parler d’un événement sans rien en dire qui éclaire ses véritables enjeux, l’article indiqué en lien ci-dessous en donne un bon exemple:
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Istanbul-vit-dans-la-peur-de-nouveaux-attentats-29855736
Alors qu’on sait comment la Cour Européenne des Droits de l’Homme et Amnesty International ont permis de soutenir un homme qui a répandu la terreur à Istanbul, on fait se répandre en considération des Stambouliotes sur le régime en place dans leur pays.
Le problème, ici, n’est pas le président Erdogan.
Le problème, ici, est l’Occident.
A avoir si bien voulu éviter au terroriste le sort supposé qui l’attendait en Russie, la Cour Européenne des Droits de l’Homme et Amnesty International ont choisi.
Sans doute que s’adresser à des citoyens turcs plutôt qu’aux soutiens institutionnels qui ont permis à Ahmed Tchataev de semer la mort dans l’aéroport d’Istanbul-Atatürk, le 28 juin dernier, engageait moins la rédaction de 20 minutes.
Condoléances et pensée aux proches des victimes.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/07/02/terreur-desinformation-et-protections.html
L’article ci-après vaut ce qu’elle vaut mais ne manque pas d’intérêt:
http://www.20minutes.fr/monde/1877591-20160630-attentat-istanbul-turquie-joue-plus-daesh
De même, les commentaires qui le suivent, illustrent-ils non seulement la normale et logique diversité des perceptions mais surtout, l’extrême complexité de la situation.
Car au-delà de Daesh et de ses liens qui ont pu être et sont peut-être encore d’actualité avec la Turquie, il y a l’Arménie et le refus du Président Erdogan de reconnaître le génocide de 1915.
Lors de sa récente visite à Erevan, le Pape François a créé la surprise et l’incident diplomatique.
En effet, alors que dans le discours prévu et écrit qu’il devait tenir, le terme de génocide était absent, voici que le Saint-Père n’a pas hésité à le prononcer:
http://www.slate.fr/story/120163/pape-francois-et-genocide-armenien
Comment ne pas souhaiter voir le monde s’apaiser et la terreur s’estomper?
Voeu pieux ou non, il n’en demeure pas moins le seul à formuler.
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/l-otan-appelle-les-allies-a-se-preparer-face-a-la-menace-potentielle-de-la-russie_1475781.html
Le 26 juin 2015, la France connaissait la première décapitation sur son sol:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/06/26/isere-l-epouse-du-terroriste-presume-ils-l-ont-arrete-n-importe-quoi.html
Il ne s’agissait pas d’un retour, la peine capitale ayant été abolie en 1981.
Expliqué dans un sens ou un autre, l’acte commis en Isère n’en demeure pas moins une réalité:
Une horreur parmi d’autres, certes, une mort ajoutée à tant d’autres, bien sûr et autant de réactions qui se suivent et se ressemblent:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/06/27/ce-n-est-pas-un-delit-de-proner-le-djihad.html
Ne pas céder à la peur, a-t-on aussi lu et entendu un peu partout.
Et se mobiliser contre les véritables menaces que représenteraient certains pays ou leurs dirigeants, on l’a aussi lu et entendu un peu partout.
Le danger est là où on veut bien le voir.
La polémique avait agité la tweetospère en février 2015:
http://www.europe-israel.org/2015/02/scandaleux-derapage-de-cambadelis-qui-ose-comparer-les-juifs-de-france-et-israel-aux-musulmans-et-daesh/
Quelques jours plus tard, le même Jean-Christophe Cambadélis en rajoutait, cette fois, sur les Chrétiens:
http://www.christianophobie.fr/breves/pour-cambadelis-les-chretiens-ca-nexiste-meme-pas#.V2PFtDdhkWs
Sur le modèle de l’identité heureuse d’Alain Juppé, la laïcité heureuse serait-elle concevable?
A suivre…
On se fait fusiller à Orlando mais le refrain est aussitôt entonné, on n’a pas peur.
On assassine à Magnanville mais nos médias nous racontent qui est le « meurtrier présumé ».
Soit!
On le sait, tuer à l’aveugle au nom de l’Etat islamique, selon Bernard Cazeneuve, ne serait pas un délit…
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/06/27/ce-n-est-pas-un-delit-de-proner-le-djihad.html
En ce temps de jeûne à vocation spirituelle, on aurait sans doute attendu mieux que pareille boucherie.
L’information ci-dessous citée* est énoncée au conditionnel.
Ce mode oblige à la réserve et vaut vérification.
A défaut d’être prouvée, ladite information est néanmoins publiée.
Au vu du contexte, il y a fort à parier qu’elle soit contestée. Ce d’autant qu’elle provient d’une référence médiatique russe.
En français, certes, mais on sait l’accueil réservé le plus souvent à tout media autre que ceux qui doivent faire foi dans nos contrées.
Entre guerre d’informations et de puissances, la vie à tout prix ou sans, c’est selon:
* https://francais.rt.com/international/21664-daesh-brule-publiquement-19-femmes
Le sujet est sensible.
Il concerne la géopolitique du Moyen-Orient.
Le propos est celui d’un homme qui a vécu au Liban mais pas seulement.
Sa manière d’expliquer la situation ne peut qu’enrichir la perception à avoir des forces à l’oeuvre dans la région.
Les répercussions des événements qui s’y déroulent sont loin d’être réservées aux seuls pays concernés.
L’entretien dure un peu plus d’une heure et aborde nombre d’aspects passés et présents sinon à venir.
Selon le colonel Roger Akl, le printemps arabe ne débute pas en 2011. Il a commencé en 1975, avec la guerre du Liban.*
A découvrir ici: https://www.youtube.com/watch?v=3lgcUzVDUU4
* http://frenchold.ws.irib.ir/info/moyen-orient/item/244110-printemps-arabe-automne-occidental-,-par-roger-akl
En ce jeudi de l’Ascension pour qui en connaît encore le sens tandis que les fêtes chrétiennes ne sont, pour certains, plus que d’énigmatiques désignations de jours de congé, on apprend qu’un concert sera donné sur le site de Palmyre libérée:
https://francais.rt.com/international/20110-musique-orchestre-palmyre-ruines
Peut-être que notre élue socialiste Sandrine Salerno, pourfenderesse de droits fondamentaux soi-disant bafoués en Russie alors qu’elle se pose en ardente défenderesse du port du voile pour les « agents de l’Etat » y sera sensible?
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/05/04/les-agents-de-l-etat-devraient-pouvoir-porter-le-voile.html
Palmyre, reprise aux djihadistes qui torturent et décapitent sans le moindre état d’âme tout ce qui gêne leur avancée, doit son salut à l’armée de celui que l’Occident bien-pensant a pris pour habitude d’appeler « dictateur sanguinaire» .
Soutenu par les forces armées russes, il a redonné au monde sa Perle du désert.
Difficile, en de telles circonstances, de ne pas penser à celui dont on a dit qu’il avait incarné Palmyre, je veux parler, de Khaled al Assaad auquel il a été rendu hommage ici:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/08/19/khaled-al-assaad-decapite.html
http://www.geopolintel.fr/article1008.html
Lors de la table ronde sur la désinformation qui s’était tenue au Club suisse de la presse, le 2 mars dernier*, il avait été question de ce qu’on appelle éléments de langage.
Voici un article, ci-après, que je prie chacune et chacun de lire avec la plus grande attention tant il montre comment se fabrique la réalité que l’on souhaite transmettre à un public grâce à cesdits éléments de langage
Quand on énonce, ici, que l’information est orientée, les réactions sont diverses. Rien de plus normal si et quand on a fait le choix d’une ligne à suivre que l’on n’est pas forcément enclin à remettre en cause.
Dans ce sens, nul(le) n’est obligé(e) d’adhérer aux propos tenus sur ce blog. Mais contester que l’information se fabrique selon certains intérêts et non selon la réalité de faits reste discutable.
Dès lors, quand un autre point de vue est livré, ici ou ailleurs, qui entre en contradiction partielle ou totale avec celui que la majorité de nos médias relaie, lui refuser tout crédit relève d’appréciations ou de choix personnels à défaut de quête d’objectivité.
C’est pourquoi, s’intéresser à des sources divergentes maintient l’esprit en alerte et favorise la nuance et la réflexion.
La version originale de l’approche proposée ci-après a été publiée en anglais sur le site indiqué au bas de l’article dont voici la traduction en français:
http://lavoixdelalibye.com/2016/04/28/comment-le-discours-mediatique-a-mis-a-mort-le-peuple-syrien/
* http://livestream.com/GvaPressClub/desinformation2016