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Histoire, Politique, société, Voix

Prix Nobel de la paix 1990, Mikhaïl Gorbatchev en août 2014 déjà questionnait: « Qui menace les Etats-Unis? Qui? »

« Ils /les Etats-Unis/ s’érigent en défenseurs de la paix dans le monde entier. Mais la défense de la paix, c’est l’affaire de tous! »

Ainsi s’était exprimé Mikhaïl Gorbatchev. C’était dans le cadre d’une interview qu’il avait accordée à Darius Rochebin, alors encore en poste à la Radio Télévision Suisse (RTS).

J’en avais rendu compte, vous pouvez découvrir la séquence ici.

Nous étions en août 2014. Près de huit ans plus tard, qu’a-t-il été retenu de ce point de vue pourtant émis par un homme politique auréolé du Prix Nobel de la Paix, en 1990.

Jamais autant critiqué en Occident que ne l’est l’actuel Président de la Fédération de Russie, il est pourtant sur la même ligne.

Alors, est-ce être Poutinolâtre que de rafraîchir certaines mémoires sur qui menace qui et sur qui l’a dit ?

Est-ce relayer le « narratif du Kremlin » pour reprendre la formulation dont se gargarisent tant de personnes dites spécialistes de la Russie?

A vous d’en juger.

Politique

Accord sur le nucléaire iranien revu et autres considérations sur un avenir brumeux…

Une conversation entre Mikhaïl Gorbatchev et le politicien Giuletto Chiesa, également ancien correspondant de L’Unità et de La Stampa à Moscou a été publiée en commentaire sous le précédent sujet de ce blog.

Selon Wikipedia, le second s’est lié d’amitié au premier et a fondé avec lui le World Political Forum.

Publié et partagé sur différents sites et réseaux sociaux, l’entretien entre les deux hommes ne manque pas d’intérêt.

En effet, mis en relation avec les récentes déclarations de Dominique de Villepin relatives à la visite rendue par le Président français à son homologue états-uniens, se profile de manière assez évidente ce qui se trame au Moyen-Orient.

C’est à la minute 6 que l’Ancien Premier Ministre français s’exprime au sujet de la remise en jeu de l’accord sur le nucléaire iranien. Il faut l’écouter dire d’Emmanuel Macron: il n’a pas dévoilé, à mon sens, tout son jeu

On discerne, dans les propos tenus par Dominique de Villepin, comment se joue, en définitive, le sort de tout le Moyen-Orient si cet accord était revu, à savoir, doté d’un nouvel accord tel que l’a formulé le Président français.

On comprend d’autant mieux comment il s’agirait, pour la France entre autre, de reprendre le dessus en Syrie. Et, de fait, le risque d’embrasement sinon la position délicate dans laquelle va se retrouver la Russie comme le révèle l’entretien entre Mikhaïl Gorbatchev et Giuletto Chiesa.

Politique, société

« Qui menace les Etats-Unis? »

« Qui menace les Etats-Unis? » Cette question, c’est Mikhaïl Gorbatchev qui la pose.

Interrogé par Darius Rochebin pour la RTS, l’ancien président de l’ex-URSS n’a pas mâché ses mots.

Alors que la Suisse en reste à qualifier de « présumées », les attaques à l’arme chimique, on ne peut que saluer cette réserve.

La France, quant à elle, s’obstine à produire des preuves de l’usage de gaz toxiques par le gouvernement de Damas.
Dans quel but?

Celui de laisser partir son Président seul à la guerre?

Politique

Gorbatchev sur la Syrie

Mikhaïl Gorbatchev, de passage à Genève dans le cadre de ses fonctions au sein du conseil d’administration de son ONG, Green Cross International, accorde un entretien exclusif au Temps du 4 septembre 2012.

L’interview occupe une pleine page du journal, certes avec le portrait de l’ancien président russe.

Or, de l’ensemble des sujets traités, seuls deux d’entre eux sont relevés en caractères gras.

L’un figure dans un encart en une du journal, l’autre en haut de la page où se trouve l’entretien.

A l’évidence, ce traitement sélectif des propos de Mikhaïl Gorbatchev opéré par Le Temps, vise à décrédibiliser Vladimir Poutine.

Car sur le dossier syrien, la position de Mikhaïl Gorbatchev est en total accord avec celle de Vladimir Poutine. Mais ce sujet-là a sans doute dû résister aux caractères gras des intitulés.

Voici quelques lignes à relever des déclarations de l’ancien président russe à propos de la Syrie:

Dans le cas syrien, il semble que le Conseil de sécurité pourrait entraîner le monde dans une solution militaire.

J’apprécie la résistance de la Chine et de la Russie à une telle décision.

Des intérêts géopolitiques sont en jeu, ils sont ignorés par les medias.