Or donc, on s’apprête à confier les clés de la gouvernance mondiale à l’un(e) ou l’autre des deux principaux candidats à la Maison Blanche que sont Hillary Clinton et Donald Trump. Soit.
Pendant ce temps-là, en France, se prépare aussi, pour l’an prochain, l’élection du remplaçant de François Hollande, peut-être par lui-même lorsqu’il aura décidé de présenter sa candidature ou non.
Pour l’heure, c’est l’attente et elle ne dérange pas outre mesure ni n’empêche celui qui s’est fait connaître par sa désormais célèbre anaphore, Moi Président de se poser en juge et censeur.
Il est souvent plus facile de désigner un coupable, dans une affaire quelconque, que de s’interroger sur la responsabilité que l’on porte soi-même. Ce fait est courant, sinon devenu banal et sans doute normal, pour celui qui s’est ainsi présenté au peuple français.
En l’occurrence, une guerre dont les responsables sont loin de ne se résumer qu’aux seuls désignés par l’Elysée entre autres suiveurs, rend criminelles toutes les forces qui s’y sont livrées.