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liberté

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Sous nos latitudes démocratiques…

Que cela soit sous forme littéraire ou pour ce blog, écrire est depuis de nombreuses années, pour moi, une seconde nature.

Qu’on l’apprécie ou non, rien de plus normal, les goûts et les couleurs…

Mais que mon parcours littéraire soit reconnu en Russie, entre autre, intrigue dans le meilleur des cas, me rend très suspecte sinon.

Il se trouve qu’un participant à la présentation de l’un de mes recueils de nouvelles, ce 17 septembre, a mentionné les constantes rééditions de mes livres en Russie.

Et de souligner que dans ce pays, seuls les grands classiques sont publiés en édition bilingue.

Il se reconnaîtra, sensible à ses remarques, je l’ai remercié tant je suis plutôt habituée à devoir me justifier au vu de ce qui circule en boucle sur la Russie, de plus en plus souvent ramenée à son seul Président.

En février dernier, j’ai découvert comment le droit de s’exprimer s’appliquait dans mon pays quand mon blog a été brutalement fermé par le groupe de presse qui l’accueillait.

Voici que sept mois plus tard, j’expérimente à nouveau la liberté d’expression selon la définition qu’en ont certains journalistes suisses qui forment un groupe sur Facebook.

J’en étais devenue membre, j’en suis désormais exclue, mieux, je n’y ai carrément plus aucun accès.

Je ne suis pas journaliste, ma formation en Lettres m’a amenée à étudier les littératures russe, allemande et française avant de me spécialiser en analyse de discours et en épistémologie de la linguistique.

J’ai mené des travaux de recherche dans cette discipline et enseigné dans différents établissements à Genève et à l’Université de Turin au préalable.

Il semble néanmoins que ce parcours professionnel ait contribué à me rendre « conspirationniste ».

C’est en effet ainsi que j’ai été perçue dans ce milieu médiatique helvète si tolérant qu’il recourt aux mêmes méthodes que celles qu’il n’hésite jamais à fustiger lorsqu’elles concernent d’autres pays.

Le sens du débat contradictoire, dans cette très savante mouvance, s’exerce de telle manière que le couperet tombe sur toute tête qui menace son confort ou sa paresse intellectuel(le), à choix.

Et cela s’appelle liberté d’expression, et cela se vit sous nos latitudes démocratiques.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Un monde de prisonniers

Nous vivrions dans des démocraties.

Enfin, c’est ce qui nous est répété tandis que sont pointés du doigt autant de « régimes » qualifiés au mieux d’autoritaires, sinon, de dictatoriaux.

Parmi eux figurent souvent en bonne place, des pays dont on dit que la censure y sévirait.

Et de citer ces personnalités qui, pour avoir osé s’exprimer, se retrouvent aussitôt derrière des barreaux quand leur vie ne leur est pas soudain prise par telle ou telle mort (in)expliquée.

Tout cela est bien connu, sans cesse rappelé à longueur de colonnes de journaux, d’ondes radiophoniques ou de plateaux de télévisions par les incontournables chantres des « droits humains ».

Mais en quoi consiste donc notre liberté à nous, chérie et tant défendue? D’avoir tout simplement droit à une parole ailleurs interdite?

Non, bien davantage! A vivre comme on l’entend, est-il souvent rétorqué.

En effet, crise du Covid-19 oblige, jamais la dépendance à un pays qualifié de « dictature » n’aura si bien été révélée.

Avec ses carences en matériel apte à permettre de surmonter ce fléau qui a paralysé ce que d’aucuns s’ingénient à appeler « le monde d’avant », c’est un monde de prisonniers qui aura été découvert.

Un univers concentrationnaire dans lequel chacune et chacun était convaincu(e)d’être libre…

Economie, Politique, société, Voix

Mikhaïl Michoustine, Premier ministre russe, déclare être positif au COVID-19

Sur la liberté dont il est souvent énoncé qu’elle serait l’otage du confinement, elle l’est, en effet. Tout comme l’est celle que la maladie ôte à la personne jusque là valide, on paraît trop souvent l’oublier!

De solution miracle, il n’y en a point. De l’erreur, la sagesse nous la dit humaine. Dans ce cas, entre le risque de contracter le virus et celui de limiter l’ampleur de son action, des choix ont été opérés.

Qu’ils soient motivés par telle ou telle visée dénoncée ici et là court la rumeur.

Mais à un point tel qu’on en arrive à faire parler d’anciens du GRU, la direction générale des renseignements de l’État-Major des Forces Armées de la Fédération de Russie.

Intoxe ou pas, l’info circule pour dire que la pandémie ne serait qu’un « mensonge ».

Pendant ce temps-là, on apprend que le Premier ministre russe a été testé positif comme l’indique la capture d’écran qui illustre ce sujet.

Nier les attaques du Covid-19 n’y changera rien, il se moque de ce qu’on dit et pense de lui. Il sévit et même au coeur du pouvoir.

 

 

 

Politique, société

Zélés vigiles

Un groupe de personnes sinon une seule, qui sait, devrait-il faire la loi sur une blogosphère, la question est posée.
Il se trouve que d’autres qu’elles -ou elle- revendiquent des opinions qu’elles tiennent à défendre, elles aussi. Ces personnes interviennent sur ce blog.
Si, pour ma part, je ne partage pas l’ensemble de ce qui s’énonce en commentaires, dois-je les interdire au prétexte qu’ils heurteraient la sensibilité de zélés vigiles?
Si tel devait être le cas, alors la démocratie et ce qu’elle véhicule de soi-disantes libertés a du souci à se faire.
Ce blog, j’ai tenu à vous en informer, est menacé.
Il le sera aussi longtemps que l’on persistera à en dénoncer les propos tenus en commentaires sinon dans les sujets eux-mêmes.
Ces dénonciations sont adressées à quelque instance qui semble avoir le pouvoir de décréter la fermeture d’un espace d’expression.
Si, dans ma ville, Genève, dans mon pays, la Suisse, on en arrive là, je commence à comprendre pourquoi je suis lue à l’étranger en dépit de celles et de ceux de mes compatriotes qui me suivent, ici.
Je les remercie de leur confiance et de leur estime.
Plus encore, au nombre de réactions suscitées par les deux précédents sujets de ce blog, ici et sur les réseaux sociaux, je mesure combien sont nombreuses et nombreux celles et ceux qui tiennent à la diversité des points de vue.

Politique, société

Merci de vos réponses

Toutes et tous autant que nous sommes à nous exprimer qui, par un statut, une posture, qui par un écrit, un discours, une action ou une cause, quelles chances sont les nôtres d’influencer les pouvoirs qui nous gouvernent?
Souvent, la question, je me la pose et aujourd’hui, je vous la soumets.
Vaste, elle l’est sans l’ombre d’un doute et y répondre exigerait presque qu’on y consacre une étude. Cependant la quête solitaire a ses limites. Même ensuite soumise à des pairs, elle reste le fruit d’une réflexion menée à l’écart d’un monde qui se transforme presque sous nos yeux.
En cause, entre autre, la vitesse par laquelle nous parviennent les informations d’un bout à l’autre du globe. Même triées par des agences, elles se confrontent à celles que rien n’élabore sinon l’instant qui les capte. Et de plus en plus, celles-ci sont diffusées.
En effet, souvent au gré d’émissions de télévision, des vidéos ou des images prises par des anonymes sont partagées du seul fait qu’elle rendent compte de ce qui s’est passé sur des lieux où n’ont pu être présents des journalistes professionnels.
Tel est le contexte que nous vivons, qui fait de n’importe qui un témoin, un « acteur » comme on dit.
Sauf que… sauf que les anonymes ne se valent pas tous, tant le filtre de ce qui doit ou peut être énoncé et montré ne paraît pas près d’être oublié. Autrement dit, si n’importe quel quidam, de nos jours, s’improvise reporter, la considération qui lui est apportée diverge. 
Et cela seul indique combien, sous des apparences de liberté et d’égalité entre citoyen(ne)s demeurent des préférences.
Car au nom de l’ouverture à toutes et à tous, nos sociétés si démocratiques savent en réalité fort bien sélectionner. Tous les jours, on l’observe. Tous les jours, on s’élève contre ce fait. Pour quel résultat, telle est la question que je ne cesse de me poser et que je vous soumets.

Culture, Economie, Histoire, Politique, Religions, société

La France à l’épreuve de sa démocratie

De libertés, il en est souvent sinon beaucoup question ici et là.

On les brandit, on les défend, on les bafoue, on les sanctionne, on les réprime, tout le monde le sait, tout le monde s’en plaint, tout le monde se mobilise pour qu’elles soient respectées.

Or qu’en est-il, en réalité?

Si nos démocraties se prévalent de leur existence, au contraire d’autres régimes politiques, la question du sens à donner au terme de liberté serait vraiment à poser.

Car on le voit, en France en ce moment, comment la liberté s’exerce. On brûle, on saccage, on blesse, tantôt avec l’aval de lois, tantôt sans.

L’opinion dite publique a beau s’exprimer, s’indigner, la liberté d’enflammer une Eglise, St-Sulpice par exemple, la liberté d’enflammer un restaurant, le Fouquet’s, par exemple, la liberté d’enflammer un immeuble, une banque, cette liberté incendiaire s’exerce.

Tout comme celle d’éborgner des civils désarmés. Tout comme celle de pousser au suicide des policiers, des agriculteurs et tant d’autres pour lesquels l’avenir s’est profilé insurmontable.

Le temps consacré à en débattre sera-t-il en mesure de faire face à la volonté d’en découdre, de nombreuses personnalités s’interrogent à cet égard.

La France, à l’épreuve de sa démocratie, survit mais heurtée, blessée et de plus en plus, désabusée.

Politique, Religions

Les libertés, les religions et l’Etat

Hier, ici-même, j’interrogeais la relation entre fiction et Histoire suite aux propos tenus par Michel Houellebecq sur France 2. 
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/01/06/soumission-le-roman-et-l-histoire.html
L’attentat perpétré ce jour contre Charlie Hebdo n’a sans doute rien à voir avec le roman de Michel Houellebecq.
Mais les réactions vives et diverses que son roman a suscitées vont sans doute entrer dans une zone de turbulences sinon d’amalgames avec l’événement qui a décimé Charlie Hebdo.
Il reviendra à l’Etat français de les maîtriser.
Cela dit, la table ronde qui nous avait réunies à Moscou, Francoise Compoint, Oxana Bobrovitch et moi-même, mériterait sans doute aussi qu’on y revienne. 
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/09/29/la-religion-dans-tous-ses-etats.html

Culture

Libre

La liberté, il n’en a pas écrit que le nom. 
Son enterrement au cimetière a été interdit par le clergé.
Inhumé dans les remparts de la ville d’Heraklion, sur sa tombe, Nikos Kazantzakis a pour épitaphe:
 
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβαμαι τίποτα, είμαι ελευθεροσ  
 

Je n’espère rien, je ne crains rien, je suis libre
 

société

Pascal Décaillet

Monsieur Décaillet a choisi de bannir mon IP de son blog. C’est son droit. Le mien, de le faire savoir ici et de publier notre échange de messages:   Cher Monsieur,

J’ai commenté votre sujet sur la citoyenneté mais mon commentaire n’est pas apparu sur le site de la TdG.
J’ai donc tenté de le reposter mais j’ai été immédiatement redirigée sur votre blog sans que l’on me confirme comme d’habitude que mon commentaire a été envoyé.
Je n’ai rencontré ce problème qu’avec votre blog.
Y aurait-il un problème d’ordre informatique ou bien et contrairement à ce que vous m’avez écrit, mes commentaires ne seraient plus les bienvenus?

Je vous remercie de votre réponse.

Bien à vous,
Hélène Richard-Favre   Chère Madame,

Je n’ai pas apprécié votre dernier message. Et vous prie en effet, en tout cas pour un temps, de bien vouloir ne plus intervenir chez moi.

D’avance, je vous en remercie.

Bien à vous.

Pascal Décaillet