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#metoo

Culture, Politique, société, Voix

L’honneur discutable d’une candidate à l’Elysée

Depuis quelques temps, nous voyons tomber les unes après les autres, des figures masculines du monde médiatique et politique français, le courant #metoo portant les femmes à « libérer leur parole ».

Ainsi, Jean-Jacques Bourdin, dont il a été question ici, est-il visé par une plainte, déposée huit ans après les faits par une femme qui dit que son agresseur aurait tenté de l’embrasser de force.

Et l’homme en question d’être désormais suspendu de ses fonctions par son employeur qui va mener une enquête interne.

Pendant ce temps-là ses confrères créent un buzz médiatique qui d’ores et déjà condamne le présumé innocent qui n’a pas même donné sa version des faits.

Mieux encore, une candidate à l’élection présidentielle récupère la situation dont on ne sait rien sinon ce qu’en a dit la plaignante, et, face à Jean-Jacques Bourdin, se positionne en faveur des femmes au sujet desquelles elle déclare:

« Présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur de porter plainte. Et pour que la parole se libère, il faut que les femmes se sentent soutenues. Et avec moi, elles le seront ».

Ce genre de franchise dont se réclame Valérie Pécresse n’est que pure démagogie. Comme si la femme française avait besoin de pareille politicienne pour se sentir ne plus « avoir peur de porter plainte »…

Cette séquence télévisuelle révèle le malaise du journaliste, certes! Mais en dit tout autant d’une politicienne sans honneur.

Politique, Religions, société, Voix

Retour sur une émission et réflexion dans le cadre #metoo

Au hasard d’une navigation sur internet, j’arrive sur YouTube et parmi différentes vidéos proposées, je découvre une émission qu’animait, alors, Jean-Jacques Bourdin.

Nous étions début septembre 2019.

Depuis lors, visé par une plainte pour tentative d’agression sexuelle, le journaliste a été écarté temporairement de BFMTV et de RMC. Or dans cette émission d’il y a deux ans et demi, Jean-Jacques Bourdin recevait Tariq Ramadan.

Inutile de dire que, vu le contexte, cet interview prend une dimension assez singulière.

Au-delà de ce que Tariq Ramadan livre de son affaire, en particulier de propos qu’il cite de la Brigade criminelle, observer le journaliste l’interroger ne manque pas d’intérêt.

À se demander si on ne vit pas un moment surréaliste.

Car Jean-Jacques Bourdin est désormais en proie à ce même tribunal médiatique que dénonce Tariq Ramadan face à lui. À cette différence près que pour le premier, c’est par ses confrères qu’il est cloué au pilori.

Sans compter le courant #metoo qui porte soudain les femmes à se rappeler…

Se rappeler qu’il y a X années, un homme a tenté de les embrasser de force. A tenté de les agresser. A tenté de les violer ou les a carrément embrassées de force, agressées ou violées.

On sait la difficulté qu’il y a à porter plainte. Mais on sait aussi combien la mémoire reconstruit.

Ces histoires sont lourdes à porter, ces histoires sont explosives tant elles mettent en jeu de vies et ces histoires sont livrées en pâture au public.

Sans même que la justice se soit prononcée.

Culture, Politique, société, Voix

Darius livré à la vindicte?

Délation? Révélation? A quoi joue Le Temps, grand quotidien suisse dit de référence?

Je n’ai jamais aimé les personnes qui en traînent d’autres sur la place publique.

Qu’on apprécie ou non Darius Rochebin, le livrer ainsi en pâture relève de procédés prisés par ces temps de « transparence ».

Propulsé dans le monde médiatique français, voici l’ancien présentateur vedette de la RTS rattrapé par un média helvète qui se réjouit déjà de l’effet produit par son article.

Mon propos ne vise pas à défendre un journaliste qui n’a pas besoin de moi pour cela. Juste de faire part d’une information qui, une fois encore, illustre à maints égards la nature humaine.

Et puis, rétrospectivement, de partager ici, l’interview menée par Darius Rochebin du Professeur Didier Raoult. 

Je pense qu’il s’agit là d’un autre temps fort du journalisme, qu’on apprécie ses deux protagonistes ou pas.

Culture, société

Droit À l’enfant, un livre, un jour?

Quand, dans une quarantaine ou une cinquantaine d’années, à la faveur d’un nouveau mouvement, #youtoo, par exemple, quand à sa suite donc, des êtres s’élèveront et vous pointeront du doigt, vous?
Vous qui avez encouragé la parentalité à n’importe quel prix? Vous qui aurez accepté que des ventres soient payés pour enfanter, vous qui aurez toléré ainsi l’achat d’enfants, comment réagirez-vous?
Quand les générations prochaines mettront vos agissements en cause, que leur expliquerez-vous?
Quand parents 1 et 2 seront à la barre pour tenter de justifier l’amour qu’ils ont voué à leur créature payée au prix fort?
Quand les mères porteuses, par exemple, diront comment elles ont vécu autant d’amour porté à l’enfant qui n’aura jamais été le leur?
Quand vos agissements, cautionnés au nom du « droit À l’enfant » seront reconsidérés? Et qu’ils seront évalués au nom du droit DE l’enfant?
Parce que, pour autant d’enfants achetés, on ne leur aura même pas demandé leur consentement.
On les aura conçus avec des femmes le plus souvent engluées dans la misère et prêtes à tout pour y survivre. On leur aura demandé leur accord pour quelques deniers et, à la clé, un enfant à porter.
Et on se sera réjoui de l’aimer, du reste, pourquoi s’en soucier?
Les années prochaines le diront, si jamais tout abus avait été commis. Et on souhaite vivement que tel ne soit pas le cas. Cependant, rien ne l’assure.
Et le jour viendra peut-être ou une mère, un enfant porté par elle et élevé par des parents 1 et 2 s’empareront de la langue pour dire ou écrire comment ils auront vécu ce commerce.

Culture, Politique, société

Incertains désirs…

Au coeur des revendications émises au nom de la théorie dite de genre, ce passage d’un article vaut qu’on s’y arrête. Dans l’extrait en question, il est fait mention de l’actrice Jean Harlow.
Et à son propos, ce qui est énoncé est d’une limpidité telle qu’il faudrait être aveugle ou borné pour ne pas y discerner le mécanisme de projection qui est à l’oeuvre.
Il est écrit d’elle qu’elle « est admirée, désirée, mais détestée, aussi, pour provoquer à ce point le désir. » 
On ne peut être plus clair.
En d’autres termes, il apparaît que le refoulement de son désir, par l’homme, se retourne contre la femme avant tout.
Ce mécanisme de projection est bien connu. Alors?
Quand, aujourd’hui, tant de femmes revendiquent leurs atours, leur liberté de les mettre en valeur sans avoir à essuyer de commentaires d’hommes, en seront-elles quittes pour autant?
Rien n’est moins sûr.
Car c’est négliger quelques réalités psychologiques, parmi lesquelles le désir refoulé et ses conséquences.
Avoir lutté contre morales ou autres préceptes religieux qui le brimait pour avoir désormais à le contenir faute de lever contre lui une armée de militantes du genre, ne garantit rien de l’avenir sain du désir…

société

Femmes… une réalité parmi d’autres

Dans le cadre de l’une de ses récentes émissions, la RTS s’est arrêtée sur le sort de pères divorcés. Il était bon de traiter ce sujet et tout autant de voir et d’entendre des femmes en parler.
Lorsqu’on sait le nombre de divorces qui se prononcent chaque jour et comment ils se vivent, on ne peut banaliser le fait.
Même si toutes celles et ceux qui le souhaitent avancent leurs raisons, les conséquences d’un divorce ne sont pas toutes à minimiser. Certaines d’entre elles laissent des traces profondes et dommageables pour les personnes concernées, enfants compris quand il y en a.
Dans ce sens, il était bienvenu que des pères puissent s’exprimer et faire part de ce que leur ex-épouse leur a fait subir.
Il va de soi que le mensonge et l’accusation fallacieuse n’appartiennent pas qu’aux seules femmes mais se partagent tout autant du côté des hommes. Cependant et comme le montre bien le sujet de la RTS, c’est par le biais de l’enfant que les mères exercent leur pouvoir, en l’occurrence malveillant.
Il serait grand temps de sortir de ce combat qui oppose les genres.
Et plutôt que de se limiter à pointer les inégalités qui les concerneraient, valoriser leurs différences et leur complémentarité. Cette approche-là serait-elle vouée à l’utopie?

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Femmes…la mondialisation en marche ou tais-toi?

Grève des femmes, mouvements #metoo, #balancetonporc, quota de femmes réclamés partout ou peu s’en faut, liberté de porter le voile, autant de combats menés au nom de la femme parce qu’elle le vaut bien, sans doute…
Et cependant, l’excision, les mariages forcés, le droit à la succession qui les prive de toute revendication, autant de luttes qui se mènent par d’autres femmes dans des pays où songer à quelque quota ressemble à un horizon bien lointain…
Et tandis que dans nos contrées, défendre le port du voile serait respecter les pratiques religieuses au nom du principe de laïcité, dans la même veine, l’appel à la prière prononcé du haut de la chaire de la Cathédrale Saint-Louis des Invalides qui a fait réagir des militaires trouvera ses partisans.
Fort bien.
Dans ce cas, que les femmes qui se démènent pour des quota et se mettent en grève pour l’égalité de leurs droits avec ceux des hommes se rappellent que, sous ce voile défendu au nom de la laïcité, nombre de leurs semblables n’ont pas toutes fait ce choix de leur plein gré. 
Alors?
Harmoniser la défense des droits de la femme? Se détourner de leur incohérence? Oublier le cri de détresse d’autant de celles qui n’ont pas choisi la soumission? La mondialisation en marche ou tais-toi?

Politique, société

Harcèlement sexuel ou harcèlement médiatique?

Dans toutes ces affaires qui révèlent les pratiques sexuelles des un(e)s et des autres, difficile de ne pas songer à la manière avec laquelle la personne vit son intimité faire les unes de médias.
On apprend, par exemple, que le Maire du Havre envoyait des photos de lui nu à des femmes.
L’une d’elle a estimé bon d’envoyer un courrier anonyme accompagné d’une de ces photos à des élus, elle s’est retrouvée face à la justice.
Imaginez-vous à la place des protagonistes. Est-ce vraiment confortable de se voir ainsi médiatisé?
Si, longtemps et encore maintenant, la femme a dû le plus souvent garder le silence face à ce qu’elle subissait d’hommes, s’en ouvrir désormais va-t-il vraiment lui profiter, la question vaut d’être posée.
Autant de ces comportements qui relèvent de pulsions plus ou moins bien -ou mal- maîtrisées semblent désormais condamner tout homme qui en est affecté. 
Or, pareilles affaires ne sont pas nouvelles. Ce qui change, par contre, c’est l’importance que les médias leur accordent. 
Il est beaucoup question de « populisme » dans les actualités que nous délivrent nos journaux et autres magazines en tous genres.
Mais qu’en est-il de ces rapportages qui confondent telle ou telle personnalité publique?
Que le Maire du Havre ait eu un comportement douteux est une chose, que la France entière et au-delà en soit informée, une autre.

Politique, société

Ségolène Royal, sur son expérience politique et humaine …

Pour qui l’a connue en tant que Présidente de l’ancienne région Poitou-Charentes, elle n’a pas été sans failles. Preuve en a été cet audit qui avait été demandé de sa gestion des comptes de ladite ancienne région. 
A lire, toutefois, le rapport de la Chambre régionale des Comptes, il n’y avait pas eu d’insincérité dans les comptes. Quoi qu’en pensent dès lors ses détracteurs, ce mérite a au moins été reconnu à Ségolène Royal.
Qu’on apprécie ou pas l’ancienne candidate à la présidentielle française de 2007, cette femme s’est retrouvée face à nombre d’adversités qu’elle a affrontées avec force et détermination.
Bien sûr que cela ne la blanchit d’aucun comportement qu’elle avait eu envers d’anciennes collaboratrices qui, d’ailleurs, l’avaient traînée en justice. Dès lors, loin de moi l’idée de vouloir faire de Ségolène Royal une oie blanche ou une pure victime.
Il s’agit tout simplement de lui reconnaître un certain courage, celui d’avoir su faire face à nombre de chausse-trappes et encore, le terme est mesuré sinon faible pour évoquer les épreuves qu’elle a subies tant au plan personnel que politique.
La voici, en tous les cas, qui règle quelques comptes dans un livre qui paraît en ce 31 octobre.

Politique, société

En toute impunité, où sont les ####?

Parmi les violences faites aux femmes, d’aucuns reconnaissent les contraintes imposées par telle ou telle religion. A juste titre, bien sûr et surtout lorsqu’elles vont jusqu’à entraîner la mort.
Nombre de combats sont menés contre pareilles pratiques et cependant, elles persistent.
Mais bien d’autres violences subies par les femmes les propulsent dans des univers où l’abus n’est plus sanctionné parce que tarifé.
Regardez, par exemple, celles qui se jettent dans le porno amateur. Souscrire aux #metoo et autres #balancetonporc n’est pas leur souci. 
Elles s’offrent pour quelques poignées d’euros et se font abuser en toute légalité cynique. Au prétexte que nombre de femmes auraient besoin de gagner leur vie, on la leur fait payer.
Quant aux mères porteuses, cet article nous apprend comment elles sont retenues en quasi captivité. Rien à dire, rappelez-vous comment la gestation pour autrui avait été défendue en France, par feu Pierre Bergé!
Et cet homme a usé de toute son influence sur la présidentielle de 2002 et sur celle de 2012.
En l’occurrence, les ### pour dénoncer la violence faite à autant de femmes auraient-ils envahi les réseaux sociaux?
Parce que le droit au plaisir et à l’enfant ne vaut pas qu’on se soucie de ces esclaves du sexe et de la stérilité des couples?