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Occident

Politique

L’apocalypse semble de mise…

Ca y est, la fin du monde ou peu s’en faut a trouvé son porte-parole.
A vrai dire, d’autres avant lui se sont déjà fait entendre sur le sujet. En l’occurrence, le site Slate.fr s’est fait le relai du point de vue exposé par Tobias Stone et lui consacre un article:
http://www.slate.fr/story/122257/veille-cataclysme-historique
A quoi jouent ces Cassandre? 
Car à suivre ce qui s’énonce et se publie ici ou là sur l’état du monde et son avenir, on n’est pas loin de la catastrophe annoncée.
Ce qui laisse toutefois perplexe est la diversité des responsabilités accordées aux uns et aux autres. 
Le seul point commun entre ces prophètes, par contre, semble être l’absolue nécessité de prévenir le monde qu’il est au bord du gouffre.
En tous les cas, John Pilger dont je citais un article ici-même, se contentait, pour sa part, d’estimer que nous étions déjà en train de vivre la troisième guerre mondiale:
http://voix.blog.tdg.ch/index-3.html
Alors, Trump ou pas Trump, la diplomatie existe!

Politique

Russie-Occident, la peur n’a pas changé de camp.

capture d’écran de l’article*: https://www.letemps.ch/monde/2016/08/15/cote-sympathie-vladimir-poutine-baisse 
 
La poutinomania médiatique occidentale semble battre son plein.
Il faut dire qu’en veille d’élections législatives dont La Tribune de Genève nous précise que Le Kremlin verrouille le débat, le sujet mobilise les rédactions de nos quotidiens ou autres magazines.
A tort ou à raison, voici que le correspondant du journal Le Temps, nous raconte que La cote de sympathie de Vladimir Poutine serait en baisse*.
Ouf, de quoi rassurer les inquiets et tant d’autres qui s’évertuent à nous expliquer comment ce tsar gouverne:
http://www.lexpress.fr/actualite/vladimir-poutine-nouveau-tsar-de-russie-regards-croises-franco-allemands_1815574.html
Il est assez remarquable de noter comment les uns et les autres estiment bon de livrer leurs appréciations sur le gouvernement d’un pays -sinon sur le pays lui-même- en l’occurrence, le plus vaste du monde.
Au nom de critères qui doivent sans doute leur apparaître universels, les voici qui se posent en juge et censeurs.  
Du temps de l’ex-URSS déjà, il était d’usage sinon de bon ton de critiquer un système dont on distillait à l’envi le risque.
Or à lire le correspondant du Temps à Moscou, cité ci-dessus*, qui, après avoir interrogé différentes personnes conclut de leurs témoignages, Toujours cette peur des ennemis encerclant la Russie, c’est à se demander si la célèbre peur des rouges ne lui rappelle rien.

Politique

Bombes nucléaires de l’OTAN: de la Turquie vers la Roumanie?

A lire différents articles où sont exprimés des points de vue sur les suites que pourrait avoir le coup d’Etat déjoué en Turquie, on entre de plain pied avec le nucléaire et ses risques.

Si d’aucuns relativisent la situation en relation avec la base d’Incirlik où sont stockées des armes nucléaires, d’autres évoquent déjà leur transfert vers la Roumanie.

Quoi qu’il en soit, ces regards sont intéressants par les informations qu’ils transmettent.

Ils mettent aussi en lumière la considération que les Etats-Unis portent à leurs alliés. Et pour ceux des pays qui le seraient moins ou pas, il paraît difficile de nier les pressions qui les visent.

À découvrir ici, les propos de Roland Lombardi et là, ceux de Georgi Gotev et Joel Schalit.

Politique

Une journaliste arrêtée en démocratie…

Burkini par ci, burqa par là, l’actualité se poursuit avec son lot d’informations passées sous silence, c’est selon.
Il faut dire que ce qui semble plus que tout passionner les foules se déroule en bord de mer ou en vue de prochains scrutins.
En Ukraine, pendant ce temps-là, mieux vaut ne pas s’opposer à la Voix de son Maître.
Et comme ledit Maître a conquis le pouvoir au nom de la démocratie, largement soutenu par l’Occident des droits humains, autant ne pas être trop bavard sur ce qui se passe dans ce pays où règne enfin la liberté d’expression.
L’info a été relayée sur quelques sites en russe et en anglais, on la trouve ci-après en français:
http://alawata-rebellion.blogspot.ch
Pour avoir osé dénoncer les crimes commis par des néo-nazis ukrainiens, cette femme publiciste, journaliste et écrivain a été arrêtée.
Il faut dire, aussi, qu’elle défend le statut officiel de la langue russe en Ukraine et s’est montrée favorable au retour de la Crimée à la Russie.
Dans cette démocratie que serait devenue l’Ukraine grâce au Maïdan, cette manière de penser ne semble donc pas recommandable.

Politique

Rencontre Erdogan-Poutine, analyses ou partis déjà pris?

Les commentaires relatifs à la rencontre entre les présidents turc et russe, ce 9 août à Saint Pétersbourg vont bon train.
Or qui sait ce qui s’est discuté sinon joué entre Recep Erdogan et Vladimir Poutine en dehors de ce qui en a été communiqué?
Dire de la Turquie ou de la Russie que l’une ou l’autre serait en position de faiblesse ou de force relève de projections.
Tout autant nombre de considérations auxquelles se prêtent quantité de journalistes sur les deux pays et leur président respectif.
Mais on sait combien l’influence à exercer sur les opinions publiques importe, ne serait-ce que pour les préparer à telle ou telle décision.
Anticiper celle qui sera prise par l’Occident relève du pari quand ce ne serait du parti pris.
Car à observer ce qui s’énonce dans ce qu’on appelle media mainstream, on a assez vite la tendance:
http://www.ledauphine.com/politique/2016/08/08/erdogan-et-poutine-l-europe-les-fatigue
http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/le-flirt-entre-erdogan-et-poutine-inquiète-l’otan

Politique

Erdogan Poutine, au-delà des clichés

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/08/09/31002-20160809ARTFIG00267-poutine-et-erdogan-a-saint-petersbourg-ou-la-revanche-de-carl-schmitt.php
A suivre la manière dont les médias occidentaux commentent la rencontre de ce 9 août entre les présidents russe et turc, on constate peu de variations.
De très nombreux compte-rendus reprennent la même rhétorique, la même analyse pour commenter ce que d’aucuns ont choisi d’intituler l’image du jour.
Or voici que l’auteur d’un article paru sur le site du Figaro, lui, n’hésite pas et convoque Carl Schmitt, juriste allemand qui a vécu de 1888 à 1985 et dont les liens avérés avec le nazisme ne manquent pas d’être rappelés.
Alors que l’accent est mis sur la théorie politique développée par l’intellectuel allemand, il  est évident que le titre donné à l’article fixe le cadre: Poutine et Erdogan à Saint-Pétersbourg ou la revanche de Carl Schmitt.
Se demander en quoi le juriste allemand aurait cherché une revanche est une autre question. Le fait est qu’en insérant son portrait dans l’image du jour, on est au-delà des clichés…

Politique

Syrie, au-delà des fanatismes, puisse la diplomatie…

Les explications sur la guerre en Syrie sont aussi nombreuses que les points de vue sont variés.

Parmi les intervenants, sans hésiter, certains prétendent exposer la vérité. Bien hardi qui ose la détenir quand tant d’intérêts, avoués ou non, sont en jeu!

Quelles que soient les raisons des uns et des autres, toutes sont valables aux yeux de leurs défenseurs, sans quoi, aucun ne se mobiliserait.

Une évidence qui a déjà causé la mort de centaines de milliers de personnes et mis une région à feu et à sang.

Convoquer la diplomatie reste le seul espoir qui vaille.

Politique

CIO, Russie ou quand certains s’acharnent

Alors que le Comité International Olympique a décidé de ne pas exclure la Russie des JO de Rio, il n’est pas inintéressant d’observer comment la décision est présentée par les médias.
Outre Le Matin Dimanche dont le titre de la manchette de l’édition du jour illustre ce sujet,  la RadioTélévision Suisse ne vaut guère mieux:
http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/19h30?id=7898862
https://www.rts.ch/sport/athletisme/7898000-rio-2016-le-cio-se-defile-en-ne-suspendant-pas-la-russie.html
Le parti pris par la télévision suisse romande est sans ambiguïté. 
De la part d’une chaîne publique d’information, serait-ce devenu utopique d’attendre un minimum d’objectivité?
Pour un pays qui doit sa neutralité au Tsar Alexandre Ier, pas de quoi être fier.
Et c’est peu dire.

Politique

La Cour!

Comment parler d’un événement sans rien en dire qui éclaire ses véritables enjeux, l’article indiqué en lien ci-dessous en donne un bon exemple:
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Istanbul-vit-dans-la-peur-de-nouveaux-attentats-29855736
Alors qu’on sait comment la Cour Européenne des Droits de l’Homme et Amnesty International ont permis de soutenir un homme qui a répandu la terreur à Istanbul, on fait se répandre en considération des Stambouliotes sur le régime en place dans leur pays.
Le problème, ici, n’est pas le président Erdogan.
Le problème, ici, est l’Occident.
A avoir si bien voulu éviter au terroriste le sort supposé qui l’attendait en Russie, la Cour Européenne des Droits de l’Homme et Amnesty International ont choisi.
Sans doute que s’adresser à des citoyens turcs plutôt qu’aux soutiens institutionnels qui ont permis à Ahmed Tchataev de semer la mort dans l’aéroport d’Istanbul-Atatürk, le 28 juin dernier, engageait moins la rédaction de 20 minutes.
Condoléances et pensée aux proches des victimes.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/07/02/terreur-desinformation-et-protections.html

Politique

La Turquie, le monde et tant de questions…

L’article ci-après vaut ce qu’elle vaut mais ne manque pas d’intérêt:
http://www.20minutes.fr/monde/1877591-20160630-attentat-istanbul-turquie-joue-plus-daesh
De même, les commentaires qui le suivent, illustrent-ils non seulement la normale et logique diversité des perceptions mais surtout, l’extrême complexité de la situation.
Car au-delà de Daesh et de ses liens qui ont pu être et sont peut-être encore d’actualité avec la Turquie, il y a l’Arménie et le refus du Président Erdogan de reconnaître le génocide de 1915.
Lors de sa récente visite à Erevan, le Pape François a créé la surprise et l’incident diplomatique.
En effet, alors que dans le discours prévu et écrit qu’il devait tenir, le terme de génocide était absent, voici que le Saint-Père n’a pas hésité à le prononcer:
http://www.slate.fr/story/120163/pape-francois-et-genocide-armenien
Comment ne pas souhaiter voir le monde s’apaiser et la terreur s’estomper?
Voeu pieux ou non, il n’en demeure pas moins le seul à formuler.