L’OMS serait sous le feu des critiques, nous apprend cet article du journal « Le Monde ». Accusée de s’être soumise aux pressions qu’aurait exercée sur elle la Chine, la voici en ligne de mire.
Ce ne serait pas la première fois, explique tel ou telle collaborateur ou collaboratrice.
Le fait est que l’Organisation Mondiale de la Santé n’a aucun pouvoir coercitif sur les gouvernements auxquels incombe la gestion de la santé de leurs pays respectifs.
Raison pour laquelle chacun d’entre eux a administré ses propres mesures et s’est aussi rappelé qu’il avait des frontières.
Or -et cela n’a jamais manqué d’être rappelé- les virus, en l’occurrence celui du COVID-19, n’ont pas attendu que des barrières se dressent entre pays pour les franchir allègrement.
Ce qui confère sa dimension politique et nationale à la gestion de la crise qui frappe la planète mais à de très diverses manières, la carte illustrant ce sujet nous le démontre.
Car si les frontières ont été rétablies entre les pays, c’est bien parce que leur gestion de la crise a différé. On ne voulait donc pas subir les effets des unes ou des autres chez soi.
Comme quoi, la mondialisation ne se conçoit que pour le profit à en tirer. Pour le reste, chacun pour soi et tous pour accuser l’autre de ses méfaits.
Mieux, rendre responsable une organisation internationale qui n’a aucun pouvoir autre que coordinateur est se défausser de manière aussi aisée que malvenue.
Sauf à considérer que coordination équivaut à coercition.
Or jusqu’à nouvel avis, les mots devraient encore avoir un sens, même si, on le sait de longue date, celui-ci est sans cesse mis à mal.
1 Comment
Lourdes es critiques à l’OMS tout en répétant les limites de son autorité. Une énorme entité mondiale, qui ne peut que recommander…faiblesse.
L’ONU, autre célèbre Institution; vous l’entendez agir…?
On joue un peu à se refiler la patate chaude.
Outre que toute cette pandémie est dramatique, que les tentatives pour l’éradiquer sont complexes, contradictoires (La France déconfine d’abord les enfants, l’Italie fait exactement le contraire, dans le même continent, avec une frontière commune). Qui a raison ? que faire pour faire juste ? que faut-il faire, quand, comment, où?
Il n’y a pas de réponse sensée autre que « l’on ne sait pas, on en ignore le 90%, l’on ne maîtrise quasiment rien ».
On est loin du Monde et de ses Etats fiers, orgueilleux de leur réussite, économique par exemple globale de l’avant pandémie.
Triste, grave.