Jusqu’à quand va-t-il falloir lire des Je suis…?
Je suis…a été soudain Charlie.
Très vite, Je suis… est devenu l’emblème brandi après chaque carnage d’êtres humains.
Accepter le fait que l’homme ne soit pas un agneau pour l’homme semble à l’évidence impossible à tous ces Je suis…
Et pourtant, les massacres se poursuivent et leurs auteurs voient défiler tous ces Je suis…
Armés d’un verbe conjugué à la première personne du singulier de l’indicatif présent, ces Je suis…pensent ainsi refuser la terreur.
Les mots, certes, sont dotés de pouvoir.
Les élus de tous bords l’ont bien compris qui les ont, eux aussi, arborés dans les rues de Paris, en janvier 2015.
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