capture d’écran La Croix
En ce jour dédié à la femme, aux femmes, à choix, toutes sortes de manières s’affichent de dire l’estime, l’amour ou autre considération qu’on leur porte.
Alors que les différences de traitements réservés aux femmes et aux hommes occupent les milieux culturels, médiatiques et politiques, il n’est pas interdit de s’arrêter sur semblable mobilisation.
Il apparaît en effet préjudiciable, autant pour les femmes que pour les hommes, de monter les unes et les uns ou l’inverse, les uns et les unes contre les autres.
Définir des rôles telles que ceux d’agresseur et de victime, le premier aux hommes, le second aux femmes, équivaut à catégoriser et, de fait, à reproduire un schéma qui classe.
Nombre de femmes ont été et sont estimées et reconnues.
L’Histoire et l’actualité en témoignent. Et aussi bien révèlent-elles, cette Histoire et l’actualité, combien d’hommes ont été et sont déchus ou brisés.
Violer est un crime. Et on sait qu’il concerne 685 femmes par jour! Mais réduire l’homme à sa dimension la plus primaire, est-ce vraiment raisonnable?
Cette question, il me tient à coeur de la poser en ce 8 mars, merci à toutes et à tous de vos réactions.
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