En fin de semaine dernière, je rejoignais un ami dans un café-restaurant du canton de Genève.
A peine avais-je quitté la rue pour pénétrer sur la terrasse du lieu qu’une femme, serveuse, gérante ou les deux à la fois, rien ne permettait de le savoir, me dit « Le masque, Madame, il est obligatoire! » .
Et des clients de l’établissement de renchérir, « c’est écrit! »
Merci, je savais lire, j’avais juste pensé que les deux pas qui me séparaient de la table où je m’installerais pouvaient s’effectuer sans masque à ôter aussitôt mis.
Or non.
Cet après-midi, mieux encore. Je rejoignais, cette fois, une amie sur la terrasse d’un hôtel de Genève. A l’entrée, deux jeunes femmes se tenaient debout, immobiles. Je cherche du regard mon amie, voici les vigiles se diriger vers moi.
D’un ton courtois, toutefois, elles me prient de me soumettre à une prise de température. Je leur explique que je ne vais pas à l’intérieur mais resterai dehors. C’est pareil, me disent-elles en choeur.
Très bien, nous irions ailleurs.
Il devait tout de même bien exister des terrasses où notre température ne serait pas mesurée et où le masque ne serait pas exigé pour s’asseoir à une table, ou bien?
En effet, est-ce parce qu’un trottoir la traverse, cette terrasse, rien ne nous a été demandé. Ni masque, ni prise de température.
Une de mes relations est décédée des suites de ce virus, j’ai donc conscience de sa dangerosité. Mais tout autant de celle qui menace nos sociétés par l’incohérence et l’abus de mesures qui leur sont imposées.
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