J’ai regardé On n’est pas couché dans sa nouvelle formule, ce samedi 31 août. Question de me faire une idée de ce qui anime la France médiatico-cultuelle de nos jours.
J’avais évoqué, ici, comment elle entretient son goût de la sensation.
Parmi les invité(e)s, Yann Moix l’écrivain qui a fait beaucoup parler de lui récemment. L’homme contrit qu’on découvrait n’a, bien sûr pas touché tout le monde.
Il a, néanmoins, emporté l’adhésion de Bernard-Henri Lévy, autant dire, le graal.
A vrai dire, tout cela n’a à peu près rien de très surprenant. Le fait est que ce qui se passe autour de l’ancien chroniqueur de l’émission de Laurent Ruquier est révélateur.
Et dans ce sens, faire l’impasse d’une réalité, qu’on l’aime ou pas, serait se voiler la face. Car ce qui se passe n’est que la confirmation de ce qui n’a pas attendu Moix pour exister.
Autant en prendre acte.
S’en offusquer n’y changera rien. La part apportée à ce qu’est et a été Yann Moix ou à ce qu’il écrit déterminera le public.
Par « public » , s’entend celui qui fera le jeu de la polémique et celui qui, amateur de littérature, appréciera ou non l’oeuvre de l’écrivain.
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