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Alapajevsk, son considérable effort de guerre et sa très large contribution à la Victoire de 1945

Nous poursuivons notre entretien avec Denis Kleschëv qui, après avoir évoqué, ici, quelques éléments importants du passé historique, politique, culturel et industriel d’Alapajevsk où il réside, nous apprend à quel point l’effort de guerre de la ville a été considérable.

Denis KLESCHËV: -Dans l’arrière-pays russe, il y a une vision de la grande histoire.

La petite ville d’Alapjaevsk a énormément contribué à la Victoire 1945. Sur les 20 des milliers de combattants d’Alapajevsk, 21 sont devenus  héros de l’Union soviétique. C’est un cas unique, peut-être, pour toute la Russie.

-Voulez-vous dire que sur les 20’000 combattants d’Alapajevsk, 21 sont devenus héros de l’Union soviétique, ce qui équivaut à 1 sur 1000?

-Oui, Hélène, environ 1 héros pour 1000 soldats.  Au total, dans l’armée soviétique pour 1941-1945, il y avait 14’411 héros pour 34,5 millions de soldats. C’est-à-dire que la valeur moyenne de l’URSS est d’environ 1 héros pour 2’500 soldats. Il s’avère que dans la petite ville d’Alapajevsk, la densité statistique est 2,5 fois supérieure à la moyenne de l’Union Soviétique.

Il en va de même pour les travailleurs de l’arrière. Dans la région de Sverdlovsk, la médaille pour la prouesse du travail 1941-1945 a été reçue par environ 11’000 personnes. Le District d’Alapajev compte 6 000 personnes. C’est-à-dire que près de la moitié des travailleurs distingués dans la région étaient Alapajevtsy.

Il est un peu dommage que la ville d’Alapaevsk ne figure pas dans la liste officielle des « Villes de la valeur du travail ». Ekaterinbourg et Nizhny Tagil oui mais pas Alapajevsk car, de nos jours, l’usine métallurgique est détruite. Mais je postulerai toujours pour le titre d’Alapajevsk – la ville de la prouesse du travail (en 2021).

Un vétéran a rappelé que le taux quotidien de billettes pour une équipe de deux personnes était de 12 mètres cubes de bois, qui devait être scié, fendu, tiré à l’entrepôt par des dérives de neige. Travail infernal sans jours de congé pendant l’hiver froid! Souvent, les pieds gelés (chaussures chaudes envoyées à l’avant).

Je suis convaincu que l’homme moderne ne comprend tout simplement pas ce que c’était la guerre et comment les gens ont travaillé dur pour gagner. Entre 60 et 80% des travailleurs des usines étaient des filles de 14 à 18 ans. Tous les adolescents de 12 ans avaient des livres de travail et travaillaient. Maintenant, en regardant les jeunes, je ne peux pas l’imaginer

-Merci, Denis de ce que vous nous apprenez de la contribution d’Alapajevsk à ce que la Russie appelle la grande guerre patriotique.

Dans le prochain sujet de ce blog, vous nous direz ce qui a lié Alapajevsk à l’Ukraine…

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A propos d’un entretien à venir, en lien avec la Russie

C’est après avoir lu, en Russie, la lettre ouverte que j’avais adressée à la Nobel de littérature 2015, Svetlana Alexievitch, que Denis Kleschëv, écrivain, historien des mathématiques, journaliste et membre de la société indienne d’études en indianisme, m’a écrit.

Si, depuis lors, nous sommes restés en contact, c’est suite à de récents échanges de courriels que nous avons eus que j’ai souhaité lui poser quelques questions. Il a bien voulu se livrer à l’exercice de l’interview et je l’en remercie vivement.

Car je souhaite partager avec vous son regard, non seulement sur le referendum largement accepté, ce 1er juillet par le peuple russe, mais aussi sur la ville dans laquelle il vit.

Il s’agit d’Alapajevsk.

Ce nom résonne, bien sûr, pour qui connaît l’Histoire de la famille impériale russe. Mais sa renommée ne s’y limite pas et c’est ce dont nous parlera Denis Kleschëv.

Située à près de mille cinq cents kilomètres à l’est de Moscou, Alapajevsk se trouve à un peu plus d’une centaine de kilomètres au au nord-est de Iekaterinbourg.

Je vous invite à découvrir, ces prochains jours, les entretiens que nous aurons avec mon interlocuteur que je remercie de sa participation tout comme je vous remercie, vous aussi, de réagir si vous le souhaitez.

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Covid-19, médias, information et médecine

A suivre nos médias, la question se pose de savoir si nous sommes encore dans la médecine lorsqu’il est question de la Covid-19.

Plus un jour ne passe sans que nous ne soyons « informés » de traces retrouvées ici et là de la Covid-19. Mais après cela, que saura-t-on des conséquences réelles que ces découvertes auront eues sur la santé?

Par exemple, cet intitulé paru dans la Tribune de Genève de ce 11 juillet, « Zurich redoute un nouveau super-propagateur du virus » nous transmet quoi sinon la méfiance?

Tout autant en va-t-il d’un autre article, également publié par de quotidien genevois et par de nombreux autres journaux de l’hexagone, qui nous avertit de «traces de coronavirus sur des paquets de crevettes équatoriennes ».

Informer équivaut-il à maintenir une population sous pression? A la prévenir, cette population, répondront peut-être certains adeptes du risque zéro.

Avec pareil flou, on est loin du compte, si jamais tel était le but!

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Covid-19, essai de septième synthèse

Durant les premières semaines de ce qui a été appelé crise, puis épidémie et pandémie, on a eu droit au bilan quotidien des morts et des nouveaux cas déclarés positifs au virus.

Avec le déconfinement, la vie a peu à peu repris, est alors apparue, par médias interposés, la mention d’une « deuxième vague », appellation qui fait pourtant débat au sein de la communauté scientifique.

A maintenir un climat anxiogène, à imposer des mesures en tous genres souvent incohérentes et, de fait, mal comprises, c’est la réactivité citoyenne qu’on exacerbe.

Car les gens ne sont ni dupes ni idiots.

Pas davantage ne sont-ils « complotiste » lorsqu’ils réalisent comment s’appliquent les mesures qui ont été et restent préconisées au nom de leur bien.

Si vraiment on y avait songé, à leur bien, les aurait-on laissés mourir tandis qu’on leur conseillait de ne pas se rendre aux urgences pour ne pas les encombrer?

Si vraiment on y avait songé à leur bien, pourquoi se retrouveraient-ils aussi nombreux à souffrir désormais de troubles psychiques quand ils ne se sont pas suicidés entretemps?

Un article du journal Le Monde en parle, de cette situation qui inquiète le milieu psychiatrique.

On nous a sensibilisés à ces files de personnes sans papiers en quête de biens de première nécessité distribués par des associations caritatives.

Qui a vu les autres, avec papiers et soudain licenciées et peut-être bientôt à la rue pour avoir tout perdu?

Quant à encourager la traque d’individus comme cela apparaît de plus en plus tandis que des médias s’autorisent à jeter en pâture au public celle ou celui qui aurait enfreint un règlement d’ordre sanitaire, c’est la délation que l’on favorise.

Non, hélas, elle n’est plus réservée à ces seuls régimes politiques tant décriés, elle trouve peu à peu sa place au coeur même de nos démocraties.

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COVID-19, essai de sixième synthèse

A lire la presse du lieu, à savoir la Tribune de Genève, s’affichent dores et déjà les conséquences des mesures prises pour lutter contre la Covid-19.

Au plan scolaire, nombre d’élèves sont condamnés à doubler leur année. En cause, leurs mauvais résultats du premier semestre que le second n’a pas permis d’améliorer vu le confinement imposé.

Certains d’entre eux font recours, d’autres, amères, se résignent.

Au plan hôtelier, plusieurs établissements ont été affectés par l’absence de touristes. Parmi eux, le célèbre palace ouvert en 1875, le RICHEMOND, ferme ses portes.

Pendant ce temps-là, des intelligences artificielles et des caméras comptabilisent les porteurs de masques dans les gares pour établir des statistiques que TAMEDIA, éditeur de la Tribune de Genève diffuse.

Fatal, ce virus ou fatales, les mesures sanitaires prises pour lutter contre lui?

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Covid-19, essai de cinquième synthèse

Le précédent sujet de ce blog consacré aux masques a suscité divers échanges sur un réseau social bien connu. C’est dans leur cadre qu’a été indiquée l’interview du Professeur Denis Rancourt.

Si vous ne l’avez pas encore visionnée, je vous y invite vivement.

Voici un homme posé qui nous parle d’études réalisées sur l’efficacité des masques et des gestes barrières mais pas seulement.

Il nous explique comment se propage le virus et pourquoi les mesures préconisées par la plupart des politiques de santé mises en place sont inadéquates.

Ce Professeur n’a rien du charlatan, rien du complotiste non plus et encore moins du gourou.

La vidéo dure un peu plus de 42 minutes, je vous recommande vraiment de la regarder en entier. Vous découvrirez un homme précis dans ses propos.

Et vous aurez le choix de méditer une approche qui allie rigueur intellectuelle et bon sens, deux dimensions plutôt rares à concilier.

Merci à la personne qui m’ a indiqué cet interview, elle se reconnaîtra.

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Covid-19, le port obligatoire du masque en question

Le port du masque pour lutter contre le coronavirus s’impose de plus en plus dans divers pays et s’il est salué par nombre de personnes, il en laisse tout autant dans le doute.

Parce qu’elles ont en mémoire ce qui en a été dit au début de la crise devenue épidémie puis pandémie et qu’elles se souviennent que son usage exige de strictes règles d’hygiène.

Or à observer comment il est fait usage du masque, on reste plutôt perplexe et c’est un euphémisme!

En effet, le nombre de celles et de ceux qui l’enlèvent, le remettent, le réenlèvent et le remettent quand, entretemps, il n’est pas tombé par terre pour être aussitôt ramassé et remis, on a de quoi s’interroger.

Le désormais plus que célèbre Professseur Didier Pittet, appelé par Emmanuel Macron à présider la mission indépendante d’évaluation de la gestion de la crise du coronavirus, le Professeur donc a souvent insisté sur  l’importance de l’hygiène qu’implique le port du masque.

Qui s’en rappelle et même, qui s’en soucie?Très très peu de monde.

Alors l’imposer, en Suisse, dès le 6 juillet prochain dans les transports publics et, qui sait, bientôt aussi dans les grands magasins comme le fait déjà le canton de Vaud, est-ce vraiment une garantie de protection?

Ecoutons le Professeur genevois nous parler dudit masque et de son utilité pour qui et dans quelle situation et posons-nous alors les questions qui conviennent! La séquence date du 5 avril dernier.

En voici une autre, toute récente.

Car que le coronavirus n’ait pas disparu, sans doute. Mais que le port du masque soit rendu obligatoire dans autant d’espaces publics à titre de protection quand on sait comment il est porté, là non.

Car c’est l’illusion de protection que l’on donne et le risque de bien d’autres infections vu l’absence totale de rigueur observée pour son port.

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Ce 1er juillet, la Russie a voté

Ce 1er juillet, le peuple russe a été appelé à se prononcer dans le cadre d’un référendum visant à amender plusieurs articles de la Constitution.

Comme il se doit, cette consultation populaire a suscité nombre de commentaires et de réactions. Décriée ou saluée pour certains de ses aspects, une chose est sûre, elle a mobilisé l’opinion publique.

Et j’ai pu le constater de mes propres yeux tandis que l’occasion m’a été donnée d’assister durant la journée, au déroulement de ce scrutin à Genève.

Il s’est tenu dans l’un des bâtiments de la Mission permanente de la Fédération de Russie.

Les très nombreux bulletins de vote déposés dans l’urne en fin de journée attestaient d’une forte participation des citoyennes et des citoyens russes.

Autant dire que toutes et tous se sentent concerné(e)s, ce qui, en soi, est très positif.

Le résultat du dépouillement des « oui » et des « non » en réponse à la question de savoir si les amendements de la Constitution étaient acceptés ou pas ne manque déjà pas d’alimenter la controverse.

Laissons cela aux « spécialistes » et aux « experts », leur tâche ne consiste-t-elle pas précisément en cela, expliquer à tort ou à raison quand ce n’est pas à tort et à travers?

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Où sont les féministes? Où, les défenseurs et défenderesses de droits humains?

Serait-il utopique d’attendre la moindre manifestation féministe en faveur de femmes égyptiennes enlevées de force par des groupes islamistes pour être converties?

Doit-on être, de préférence, sans appartenance religieuse quelconque pour imaginer être reconnue comme femme méritant un soutien?

Lisez cet article et vous réaliserez ce qu’endurent autant de victimes d’abus!

Nombre de chrétiens préférèrent quitter leur pays, l’Egypte, plutôt que de risquer le pire du fait de leur appartenance religieuse.

Mais dans nos contrées, qui s’en soucie quand, au contraire, tout est mis en oeuvre pour effacer les traces d’une religion dont on ne se lasse pas de dénoncer les dérives?

Il y en a, certes et il y en a eu.

De là à abandonner à leur sort autant de femmes dont si peu de médias se soucient et nous informent, il y a un pas qui a de longue date été franchi.

Comme quoi, certains droits humains sont plus médiatisables que d’autres.

On le savait mais le rappeler n’est jamais vain. Surtout à l’heure de mobilisations en tous genres qui n’ont de but que de vandaliser notre Histoire et notre patrimoine culturel.

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Covid-19, essai de quatrième synthèse

La Tribune de Genève informe d’une plainte émise à l’encontre de deux médecins par la famille d’une jeune femme morte à 31 ans du coronavirus.

A-t-elle perdu la vie, faute de soins adéquats, la justice aura à trancher.

Les mesures sanitaires prises par les différents gouvernements des pays touchés par la Covid-19, ont eu de nombreuses conséquences aussi dramatiques que salutaires, on le sait.

Salutaires parce qu’elles auraient soi-disant épargné des vies, dramatiques par le nombre de celles qu’elles ont par contre négligées, oubliées quand elles ne les ont pas carrément détruites.

En voici, par exemple, de bien singulières, de ces conséquences.  Dans un hôtel de Kiev en Ukraine, des bébés alignés par dizaines, par centaines bientôt, attendent les parents qui les ont « commandés ».

Dans les précédents essais de synthèse en lien avec la Covid-19, auront été évoqués le sentiment d’incertitude qui domine nombre de personnes, le rôle de l’Etat qui serait à (re)définir, la sanctification ou la diabolisation de telle personnalité.

Dans ce quatrième essai, rien de tel mais la vie d’enfants en question.