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Écœurement

L’auteur d’un article du journal Le Temps mentionne le parcours remarquable de Jacques Baud et ajoute: « Avec pareil curriculum Vitæ,(sic) il est devenu un intervenant régulier des médias qui aimaient le décrire comme « le plus bavard des espions suisses ».

Cette formulation, mise entre guillemets par le journaliste, est apparue dans Le Matin du 13 mars 2003 sous la plume de Ian Hamel. À ma connaissance, elle n’a pas fait le tour des médias comme le mentionne Xavier Lambiel.

Qu’à cela ne tienne, déformer plutôt qu’informer est un sport pratiqué par nombre d’adeptes très prompts à dénoncer tout propos « complotiste » ou « conspirationniste ».

En tant que linguiste, j’ai travaillé sur le discours polémique. Avec un collègue, nous avions mis à jour plusieurs stratégies discursives destinées à reprendre un propos tenu mais de sorte à ce que son sens n’apparaisse plus tel qu’il était à l’origine.

C’est exactement ce qu’a fait ce journaliste du Temps. D’un seul journal, Le Matin, il en crée une collection.

Ne vous étonnez plus de ne pas être informé comme il se doit! Ni du sort qui a été réservé à Jacques Baud! « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dit la sagesse populaire bien connue.

Dans ce cas, réitérons notre soutien à Jacques Baud et visons les 3’000 signatures! À l’heure  où ces lignes sont publiées, nous en sommes à 2’138.

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Être élue, être élu, siéger et ?

La Suisse parlementaire existe, elle au moins, si la Suisse de nos Conseillers fédéraux semble un peu ailleurs.

Félicitations au député Jean-Luc Addor qui interpelle directement le Conseil fédéral auquel il pose 11 questions que vous pouvez découvrir en cliquant sur ce lien.

C’est clair, net et précis. On attend maintenant les réponses!

Car la réaction du ministère de la défense suisse aux mesures de censure qui visent Jacques Baud en dit long par rapport à celles de citoyennes et de citoyens de nombreux pays du monde.

La réponse du chef du département de la défense Martin Pfister, en effet, vous l’avez découverte ici.

Les réactions des près de 2’000 signataires de la pétition que j’ai lancée il y a quelque 96 heures nous rappellent heureusement qu’il existe encore des gens que l’indifférence n’a pas gangrénés.

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Réponse édifiante des autorités suisses à la censure qui frappe l’un des siens

Il fait bon être Suisse quand on lit ceci, traduit en français d’un article paru dans la Weltwoche:

« Il ne nous appartient pas de commenter les sanctions de l’UE », a déclaré le ministère fédéral de la Défense (VBS) de Martin Pfister. L’agence a même précisé n’avoir « aucun lien avec cet homme ». Baud n’a « occupé aucune fonction professionnelle au sein du Service fédéral de renseignement ni de ses organisations prédécesseures depuis plus de trente ans ».

Ben voyons! Et merci à la Weltwoche de nous tenir au courant de la défense apportée à ses concitoyens par notre gouvernement! C’est toujours intéressant et rassurant de savoir à qui l’on a affaire.

Certes, Jacques Baud n’est plus en poste auprès du Service fédéral de renseignement. Il n’en demeure pas moins un citoyen au parcours qui montre à quel point il a servi son pays. Il semble que cela pèse très peu aux yeux de nos autorités helvètes.

Au-delà de la stupéfaction, comment soutenir cet homme dont les analyses semblent si dérangeantes qu’il doive être réduit à un sort quasi carcéral, en tout cas à une forme évidente de mort sociale?

Une pétition a été lancée, c’est peu et cependant, c’est une manière de signifier à notre illustre compatriote notre sympathie et plus encore!

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Interview explicite de Jacques Baud

La situation dans laquelle se retrouve Jacques Baud est littéralement kafkaïenne. Il l’explique très bien dans les réponses qu’il apporte aux questions de Roger Köppel de la Weltwoche.

L’interview vous vraiment la peine pour autant que vous puissiez comprendre l’allemand.

Dans un premier temps, Roger Köppel demande à Jacques Baud de se présenter. Ensuite, on entre dans le dur du sujet. Et là, on mesure la réalité dans laquelle ces sanctions placent notre compatriote.

Ces sanctions sont d’ordre politique. Et elles ont été prises par une administration composée d’individus que personne n’a élus.

Or si le concerné les enfreint, ces sanctions, il devient justiciable.

En d’autres termes, il n’est condamné par aucun tribunal mais s’il contrevient d’une manière ou d’une autre aux sanctions qui lui ont été infligées, là, il est passible de peine.

Imaginez un peu comment un homme qui, pour avoir livré des analyses dont on s’est ingénié à déformer le sens et la démarche se retrouve comme en prison, sauf qu’en prison, remarque non sans humour Jacques Baud, on est nourri.

Peut-être mal, ajouterais-je à en croire un ancien Président français mais on a à manger.

Jacques Baud a ses comptes bloqués. Pour payer loyer, nourriture et autres, seule lui reste l’aide humanitaire. Car il l’explique clairement: toute personne qui voudrait l’aider sera, elle aussi, susceptible d’être traînée devant les tribunaux.

Heureusement qu’on vit en démocratie, heureusement qu’on réagit à la moindre atteinte aux « droits humains ». Heureusement que l’on se mobilise pour toutes les victimes de dictatures, vous imaginez, sinon?

Cela dit et trêve d’ironie, au-delà de l’effroi ressenti et exprimé, que faire d’efficace pour aider Jacques Baud reste bel et bien la question!

En rappel de ses origines et de la pétition de soutien lancée en sa faveur, je reprends la même photo de Genève pour illustrer ce sujet.

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Soutenons Jacques BAUD!

Merci de prêter attention à cette pétition que je viens de lancer. N’hésitez pas, si vous le souhaitez, à la signer et à la diffuser autour de vous!

En voici le lien.

Ce n’est pas « l’appel de Genève » mais un appel lancé depuis Genève, ville d’origine de Jacques Baud et présentée sur le site de la République et Canton de Genève comme ville « internationale et solidaire ».

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Lettre ouverte

Monsieur le Conseiller fédéral et futur Président,

Dans une allocution prononcée lors de votre venue à Genève à l’occasion de la célébration de l’Escalade, vous avez déclaré que « pour la santé du monde » et si d’aventure une rencontre entre les Présidents états-unien et russe était envisageable comme elle a pu l’être le 16 juin 2021 à Genève en votre présence, vous seriez « heureux de pouvoir remettre le couvert l’an prochain ».

Dans cette attente, Monsieur le Conseiller fédéral, et avant de vous pencher avec vos collègues sur un éventuel plan de table, je me prends à rêver et à imaginer un simple apéritif organisé en l’honneur de notre compatriote désormais sous sanction, je veux parler ici du colonel d’État-major général Jacques Baud, ancien du renseignement suisse et dont la carrière force le respect.

Dans une série d’entretiens que nous avions menés sur mon blog, il avait rappelé son parcours que, bien sûr, vous devez connaître. Vous savez aussi qu’il est l’auteur de nombreux livres à succès. Vous n’ignorez pas non plus l’important public qui le suit un peu partout dans le monde. Et vous êtes conscient que ses prises de position résultent d’analyses aussi bien saluées que contestées.

Monsieur le Conseiller fédéral, je tenais à vous faire part de la stupéfaction qui s’est emparée de tant de personnes qui suivent et apprécient les analyses de Jacques Baud. Du monde entier sont arrivées les réactions aux sanctions qui le frappent et qui ont été officialisées ce 15 décembre 2025.

Quant à moi, citoyenne suisse soucieuse de droits humains comme tant d’autres, je souhaite porter à votre connaissance les réponses apportées par notre compatriote lorsqu’il a appris le sort qui l’attendait.

Je vous remercie, Monsieur le futur Président Guy Parmelin, de l’attention que vous aurez portée à cette lettre et vous prie de croire à l’expression de ma haute considération.

Hélène Favre

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À Jacques

C’est officiel, notre compatriote Jacques Baud tombe sous le couperet de Bruxelles.

Décision a été prise ce 15 décembre de le sanctionner. Donc un « Conseil » vaut un tribunal. Et s’octroie le droit de publier un « règlement d’exécution ».

Voici le lien en anglais pour qui aurait besoin encore de preuves vu que jusqu’à ce jour, certains pensaient que le site de RadiofreeEurope qui révélait l’info était peu crédible.

Non seulement il l’est, crédible, mais ce qu’il rapportait a été amplement relayé dans nos médias suisses. Dans l’article de la Tribune de Genève que j’avais cité sur ce blog, le nombre de commentaires s’élève désormais à plus de 400. Du rarement vu.

Sur les réseaux sociaux, la stupeur domine largement le plaisir de voir condamné notre ancien espion pas même russe mais bien suisse.

Jacques Baud, je l’ai connu il y a 7 ans. Nous nous sommes rencontrés à Genève, avons mené une série d’entretiens sur ce blog puis il a publié de nombreux livres et a été si sollicité que je l’ai suivi de loin.

Mais lorsque la nouvelle qui le concerne est tombée, je l’ai immédiatement contacté et vous avez pu lire ses réactions à ce qu’avaient publié les journalistes Sylvain Besson et Anielle Peterhans.

Que Jacques -avec lequel nous nous vouvoyons sur le blog mais nous tutoyons en réalité- que Jacques, comme il nous l’a répété ici, ait exposé des points de vue le plus souvent étayés par des sources ukrainiennes et états-uniennes n’y change rien. Il est coupable.

Qu’il ait plu à un très large  public qui a vu en lui un excellent analyste n’y change rien. Il est définitivement considéré comme malveillant sinon dangereux.

– Jacques, nous sommes très nombreux à te soutenir. Sommes-nous des agents conspirationnistes, d’inquiétants complotistes menacés de sanctions nous aussi pour te dire notre sympathie?

Des amies et des amis qui ont vécu en ex-URSS et appris ton sort, Jacques, se sont exclamés à quel point nos contrées devenaient pires encore que ce qu’ils avaient connu.

Jacques, je te souhaite plein de force et de courage et un bon avocat!

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Un Président qui serait « heureux de remettre le couvert »

Dans une allocution prononcée lors d’une soirée organisée par la Société des Vieux-Grenadiers, notre tout fraîchement réélu Président de la Confédération helvétique Guy Parmelin a dit et redit son amour de Genève.

À cette occasion, il a profité de rappeler sa présence dans notre ville lors d’une mémorable rencontre au sommet qui n’a, hélas, débouché sur rien d’autre qu’elle-même.

Rappelez-vous, c’était le 16 juin 2021. Ce même Guy Parmelin accueillait Joe Biden et Vladimir Poutine. L’espoir m’animait encore, j’étais bien naïve.

Mais notre Président, quand il parle de ses homologues en disant du premier qu’il était « encore vaillant » et du second qu’il était « encore fréquentable », pensez-vous qu’il soit lucide?

En tout cas, il ne cache pas que « pour la santé du monde », il serait « heureux de pouvoir remettre le couvert l’an prochain. »

Au rythme où tombent chaque jour menaces de guerre et sanctions, la diète a toutes les chances de rendre le couvert superflu.

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Jacques BAUD nous répond

– Bonjour Jacques BAUD! Vous vous rappelez bien sûr la série d’entretiens que nous avions menés ensemble sur ce blog. C’était un article de Sylvain BESSON qui avait motivé ma démarche auprès de vous pour en savoir un peu plus. Nous étions début septembre 2020. 

Voici ce même journaliste reprendre un article paru sur Radio free Europe et parler de vous en termes que je vous serais reconnaissante de commenter. L’article en question, paru sur le site de la Tribune de Genève, est déjà suivi de plus de 300 commentaires. Qu’avez-vous à nous en dire?

Jacques BAUD: Merci pour votre question. Oui, j’ai été surpris par cette information, même si je ne sais pas encore en ce moment si elle est vraie ou non. Je pars de l’idée qu’elle l’est.

Mon approche du conflit russo-ukrainien (comme des autres, d’ailleurs) est d’exposer les faits afin de comprendre ce qui se passe, avec la finalité d’y trouver une solution. Comme je le répète souvent: « de la manière de comprendre une crise découle celle de la résoudre ». Cette compréhension doit se faire indépendamment de toute préférence pour l’une ou l’autre des parties en présence. Aujourd’hui, particulièrement en Europe, si votre appréciation s’écarte un tant soit peu de la ligne officielle, vous êtes considéré comme « pro-russe » ou « conspirationniste ». Si vous lisez les commentaires des différentes interviews que j’ai accordées, les commentaires « équilibrés », « factuels » ou « balancés » reviennent le plus souvent. Après une interview qui a été publiée sur un média américain, un internaute a commenté: « Bien que Baud soit pro-ukrainien, il a bien compris la position russe! ». On est aux antipodes de ce que racontent nos journalistes. En novembre 2022, le journaliste suisse Jean-Philippe Schaller de la RTS déclarait que j’étais un agent au service de Vladimir Poutine! Quelles sont ses sources? Aucune: c’est du conspirationnisme pur et simple.

Le problème aujourd’hui est que si l’on dit que « la Russie gagne » on est automatiquement considéré comme « pro-russe ». Mais la victoire ou la défaite de l’un ou de l’autre ne dépend pas de ce que nous disons ou pensons! C’est une réalité. On pourrait même aller plus loin, j’ai expliqué dès 2022 pourquoi l’Ukraine perdait. Si on en avait tenu compte et aidé l’Ukraine non pas pour affaiblir la Russie mais pour qu’elle gagne, elle gagnerait aujourd’hui. Tout était parfaitement clair à la fin 2022. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Américains ont conseillé à Zelensky d’ouvrir un dialogue avec la Russie.

Nos journalistes croient aider l’Ukraine, mais c’est faux. À Bruxelles, j’ai été à quatre reprises arrêté dans la rue par des Ukrainiens (de Kharkiv, Odessa et Dniepropetrovsk) qui m’ont remercié pour ce que je fais. Un Ukrainien m’a même envoyé une carte postale avec le timbre de l’attaque contre le croiseur russe Moskva dans la Mer Noire. Nous avons un regard plus polarisé que les Ukrainiens eux-mêmes sur ce conflit. D’ailleurs, pour ceux qui veulent prendre la peine de lire mes livres, ils constateront que je n’utilise aucune source russe, mais exclusivement la presse ukrainienne et américaine: je prends la presse européenne (suisse en particulier) pour les mauvais exemples! Nos journalistes n’utilisent que l’information qui sort des bureaux de l’administration ukrainienne. Les journalistes ukrainiens sont beaucoup plus honnêtes et professionnels que les nôtres. La catastrophe de la bataille de Krinky, sur le Dniepr, par exemple, a été rapportée en grands détails avec des critiques sérieuses contre les militaires britanniques qui l’avaient planifiée et dirigée. Pas un mot dans nos médias. Lisez mes livres. Il y a des centaines de notes: elles viennent presque toutes de médias ukrainiens ou américains.

Aujourd’hui, même le premier ministre belge reconnaît qu’une défaite de la Russie est une illusion. C’était déjà ce que les Américains pensaient en novembre 2022, lorsqu’ils ont conseillé à Zelensky d’ouvrir un dialogue avec Moscou. Dire que la Russie ne perd pas ne signifie pas que l’on est pro-russe, c’est un avertissement. Qu’ont fait les Besson et autres plumitifs pour tenir compte de ces avertissements et faire en sorte que l’on aide l’Ukraine efficacement ? Rien! Rien du tout, à part vociférer contre la Russie. Le problème est qu’aujourd’hui le narratif entre en collision avec la réalité et, après 4 ans (!), le système se défend en interdisant les vues qui ne lui plaisent pas. J’ai décrit exactement les mécanismes internes à la conduite ukrainienne qui la défavorisaient sur le terrain. Qui s’en est soucié pour améliorer la conduite ukrainienne? Personne. Aujourd’hui, on s’aperçoit qu’on a loupé une occasion. Cette guerre, qu’on le veuille ou non, est plus dictée par la haine de la Russie que par l’amour de l’Ukraine. Même Zelensky s’en est aperçu.

Lorsque Sylvain Besson m’a appelé vendredi 12 décembre, il m’a demandé si je croyais que la Russie avait bien attaqué l’Ukraine, j’ai répondu que oui, mais que je pense qu’il y a eu provocation, exactement comme en Géorgie en 2008, et que je m’appuyais sur une interview d’Olekseï Arestovitch (alors conseiller de Zelensky), dans une interview du 18 mars 2019 au média ukrainien Apostrof’, lors de laquelle il explique qu’il faudra une guerre avec la Russie pour pouvoir entrer dans l’OTAN et que cette guerre aurait probablement lieu en « 2021-2022 ».  À ceci s’ajoutent les observations faites par les observateurs de l’OSCE entre le 16 et le 21 février 2022, qui montraient une claire intensification des frappes contre les populations du Donbass. Sans compter le décret du 24 mars 2021 de Zelensky qui déclare la reprise de la Crimée et qui marque le début de la montée en puissance de l’Ukraine sur les pourtours du Donbass. Évidemment, Besson s’est bien gardé de le mentionner dans son article!… et pour cause!

Mais il y a d’autres choses pas honnêtes. Par exemple, j’ai toujours refusé les invitations de médias officiels russes, parce que je voulais éviter que mes analyses puissent être instrumentalisées à des fins de propagande. J’ai expliqué ça aux journalistes russes qui l’ont très bien compris. Les médias mentionnés par Besson (Agoravox, media 4-4-2 et RT) sont des médias qui ont repris (sans me le demander) des interviews faites sur d’autres plateformes et/ou vendues par elles. Omerta est un média qui m’interviewe occasionnellement, dont le directeur (Régis le Sommier) apparaît également sur Europe 1 et d’autres médias mainstream français.

Quant à la présence de soldats nord-coréens en Ukraine, je ne l’ai pas mise en doute. J’ai mis en doute leur intégration dans les forces russes. Et les faits m’ont donné raison.  La conférence à laquelle j’ai participé à Winterthour portait sur la neutralité de la Suisse. Je ne me suis jamais exprimé sur les questions liées au Covid et aux vaccins, comme le suggère Besson. Contrairement à ce qu’il affirme, je n’ai jamais participé à la « formation d’armées locales », j’ai toujours été engagé dans le cadre des Nations Unies et sous leur contrôle.

Conclusion: une fois de plus, Sylvain Besson ne s’est pas montré comme un  journaliste intègre. Une étude de l’Université d’Uppsala (pas une officine comme Conspiracy Watch payée par le gouvernement britannique!) le qualifie de conspirationniste et d’inspirateur d’Anders Breivik, responsable de la tuerie d’Utoya.

Dans tous les cas de figure, penser que l’UE conduit l’Ukraine à sa perte n’est – à ma connaissance – pas un délit!

-Merci beaucoup de vos réponses, Jacques BAUD. Et juste encore pour préciser à nos lecteurs que si vous avez donc eu droit à être fiché conspirationniste par Conspiracy Watch, du seul fait de vous avoir interrogé sur mon blog m’a valu d’être étiquetée telle sur ledit site. C’est dire où on en est!

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Je vous invite à découvrir…

… Europe-Russie, 1000 ans ensemble, titre de la conférence publique qui a eu lieu le 21 novembre dernier à Paris sous l’égide de plusieurs associations dont les logos sont affichés sur la vidéo de l’événement que je vous recommande.

Annie Lacroix-Riz et Edouard Husson, historiens, Guy Mettan, journaliste et Olga Zinoviev, veuve du célèbre Alexandre Zinoviev interviennent aux côtés de Dimitri de Kochko qui anime la rencontre.

Avec les questions posées par le public, l’événement dure un peu plus de deux heures et vaut la peine d’être vu.

S’agissant de l’intervention de Madame Olga Zinoviev qui, à un moment donné, évoque le prix qui avait été décerné par le ministère de la culture russe au concepteur d’un phallus géant, je précise que cette récompense date de 2011.

J’en avais traité ici-même. Sur l’artiste couronné, Google vous en dira davantage.