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COvid-19, essai de neuvième synthèse

Que dire encore de ce virus sinon que les mesures politiques adoptées pour le contenir à défaut de le vaincre, sont suivies, nous répète-t-on souvent alors qu’elles semblent plutôt diviser.

La Présidente de la Confédération helvétique, dans une interview qu’elle a accordée à la Tribune de Genève, affiche sa satisfaction quant à la manière avec laquelle ses collègues et elle ont pris en main la situation.

Sont mis en avant les bons points et il y en a, bien sûr. Mais reconnaître le nombre de propos contradictoires tenus, ne serait-ce qu’au sujet du masque eût été bienvenu.

D’après les commentaires déposés sous l’article, notre élue remporte un franc succès. Et qui se risque à la moindre remarque négative se voit renvoyé dans les cordes. Or si le Conseil Fédéral a donné une ligne de conduite, celle-ci n’aura malgré tout pas été sans dégâts collatéraux.

Nul n’est parfait, la sagesse le rappelle.  Il n’en demeure pas moins que l’on ne peut ignorer les bouleversements considérables que l’approche politique donnée à ce virus a déjà entraînés.

Et nous ne sommes qu’au début de ce qui se profile de dégâts en tous genres.

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Covid-19, assurez la quarantaine!

A lire ce qui est attendu de qui doit se mettre en quarantaine, on se demande si les personnes qui ont décidé des consignes à respecter ont bien conscience de certaines réalités.

En effet, apprendre que « Si un seul membre d’une famille a voyagé dans une zone à risque, il doit s’installer seul dans une chambre, porte fermée (…) et utiliser sa propre salle de bains et ses articles ménagers. » on reste vraiment perplexe.

Combien de familles disposent-elles d’un nombre de salles de bains suffisant qu’il offre la possibilité à l’un de ses membres d’user de la sienne propre?

On croit rêver!

Mais non, il semble que dans l’esprit de qui a tracé cette feuille de route, toutes les familles dont un des membres serait placé en quarantaine auront de quoi lui assurer séjour en chambre individuelle et salle d’eau privative!

Et si seulement on ne comptait là qu’une seule des incongruités imposées pour lutter contre un virus aux vagues successives déjà pressenties? Mais non, elles s’ajoutent les unes aux autres.

Pendant ce temps-là, on s’étonne que les gens s’agacent, s’irritent, voire se rebellent.

Quand autant de consignes sont émises qui se heurtent à des réalités qu’on néglige comme, par exemple, celle de l’absence d’hygiène en lien avec le port du masque mal porté, quel sens ont-elles encore?

Sauf à être admises sans discussion, elles ne peuvent que faire réagir.

Car c’’est à la déstabilisation de nos sociétés dont les repères s’effondrent que nous faisons désormais face et non plus à un virus dont les explications qui nous en sont livrées sont plus qu'(em)brouillées.

Rien d’étonnant à ce que la tension sociale vole la vedette à la « distanciation sociale »!

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L’info se fabrique, oui! Mais pas l’enfant, même « naturellement »!

Que le journalisme d’opinion existe et se déclare tel est une chose. Que le journalisme dit d’information s’adonne au mépris, par contre, il n’est plus de l’ordre du point de vue, il est au-delà.

En voici un exemple, il concerne un membre d’une famille dont le seul nom, en Suisse, suscite une variété de réactions. Rejet,’admiration, indifférence aussi, entourent les Blocher qui n’ont jamais été ma tasse de thé et ne m’incitent pas, ici, à les défendre.

Non, la raison de mon propos est autre. Elle est dans l’usage de termes linguistiques auxquels recourt le journaliste qui, sous couvert d’information, transmet tout autant sinon avant tout le mépris que lui inspire le sujet dont il traite.

ll dresse le portrait d’un homme, Markus Blocher, avec, en contrepoint insistant, celui de la soeur plus connue dont une vidéo devrait pourtant nous avertir du niveau de compétence. Bref,  Markus Blocher, apprend-on, aurait trouvé sa « revanche », il vient d’être nommé entrepreneur de l’année.

Et, fait à relever, l’homme négocierait avec la Confédération helvétique la possibilité de ramener en Suisse la production de substances actives pour la fabrication de médicaments. Ce qui briserait la dépendance du pays à l’Asie, dépendance dont on ne semble avoir pris conscience que depuis la crise du coronavirus.

Et voici qu’en conclusion de son article, le journaliste, ne peut s’empêcher de replacer Markus Blocher au sein de sa « dynastie » dont il écrit qu’il serait «  bien parti pour (la) perpétuer. Il ne s’est en effet pas consacré aux seuls produits de synthèse. Il a également fabriqué naturellement avec sa femme pas moins de sept enfants »

Parce qu’il importe de rappeler que Markus Blocher et son épouse n’ont pas donné la vie à sept enfants, non, que Markus Blocher, en tant que chimiste, a «  fabriqué naturellement avec sa femme pas moins de sept enfants ».

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Une telle acrobatie sémantique se voulait-elle spirituelle qu’elle révèle bien davantage le journaliste et sa posture qui l’incite à dégrader et l’homme et l’une des plus belles capacités qui soit donnée, celle d’engendrer.

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COVID-19, mise au point

Suite au commentaire particulièrement torve déposé sous le précédent sujet de ce blog et qui met en cause l’approche que je donne de la situation que nous vivons toutes et tous, une mise au point s’impose.

  1. Jamais je n’ai nié la présence et encore moins la violence du virus qui sévit de par le monde. Raison pour laquelle je me suis montrée si sensible à cette réalité sanitaire.
  2. Des cas fatals, à savoir la mort de personnes infectées, j’en connais. M’accuser, dès lors de « disqualifier systématiquement les mesures de protection portant sur le port du masque. » est aussi mensonger que malveillant.
  3. Emettre un avis critique sur la gestion d’une situation appelle à en débattre. Or non, on juge et on condamne sans rémission.

Cette manière de faire est illustratrice de la tension dans laquelle nous vivons toutes et tous.

Et cette tension, s’interroger sur ce qui l’a générée devrait nous mobiliser tant nous sommes toutes et tous concerné(e)s.

Parce que, d’une situation sanitaire, il a été fait un enjeu politique avec de graves conséquences aux plans économique, social, psychologique voire psychiatrique.

Cela a été exposé ici-même.

Dans ce cas, réfléchir ensemble plutôt que de s’accuser serait autrement plus constructif. Mais il semble que ce ne soit pas là le but recherché ou pis, que ce but soit déjà devenu hors d’atteinte.

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La danse du masque

La ville de Genève organise des cours publics de danse. Ils sont gratuits et dureront tout l’été.

C’est merveilleux, la vie reprend se réjouit cette mère dont la fille est là, avec un partenaire à s’exercer au pas de l’une des danses affichées au programme dont la photo illustre ce sujet.

Bien sûr que c’est très encourageant de constater que pareilles activités sont offertes au plaisir de chacune et de chacun! Surtout après ces derniers mois pénibles rajoute cette maman.

Oui sauf que c’est dans ce contexte si réjouissant qu’à Genève, depuis ce vendredi 25 à 20 heures, le personnel de service dans la restauration s’est vu soumis au port du masque obligatoire.

Et que dès le 28 juillet prochain, le port du masque sera imposé à la clientèle de tous les commerces.

Dommage qu’aucun pas de danse ne s’entame entre serveurs et clients de restaurants ou entre acheteurs et vendeurs dans les magasins!

Dans les transports publics où le masque est de rigueur lui aussi, on peut concevoir que l’équilibre ne soit pas idéal pour se lancer dans un rock, une salsa ou autre.

Plus sérieusement, comment comprendre en quoi la proximité physique entre partenaires conviés par la Ville à danser soit moins risquée que celle qui ne rapproche jamais autant la clientèle d’un commerce ou d’un restaurant de qui la sert?

A moins d’y lire un couac entre stratégie adoptée par la ville et stratégie adoptée par l’Etat, déceler une cohérence à pareils choix politiques relève du défi.

Ou alors, exige une clé de lecture qui éviterait tout risque interprétatif voire complotiste….

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Covid-19, essai de huitième synthèse

Mais quel virus s’est donc emparé du monde que ses peuples soient à ce point mis sous pression? Coronavirus, Covid-19, Sars-Cov2, autant d’appellations lui sont données qui, à leur seule évocation divisent.

Divisent, oui, les scientifiques, les politiques et, de fait, les sociétés.

Rien de plus normal, chacune et chacun de nous a sans doute fait l’expérience de parler d’un problème de santé et de recevoir, en retour, autant de conseils contradictoires pour le surmonter.

Face au virus dominent d’autant les divergences que l’on avoue en savoir peu sur lui ou du moins en apprendre toujours plus au fil du temps.

Fort bien mais cela n’empêche pas qui détient le pouvoir, de prendre des mesures aussi impopulaires que saluées, il n’est que de songer au port du masque imposé ça et là.

D’aucuns se réjouissent de la mesure et demandent même l’extension de son application quand d’autres s’interrogent sur sa durée.

Tel est le cas de cette ministre de l’Intérieur du canton de Zürich. Jacqueline Fehr réagit à une mesure qui n’a pas été limitée dans le temps et refuse une culture du risque zéro.

La notion est intéressante dans une société qui se protège tant de l’âge, de la maladie et de la mort.

Mais on nous expliquera que non, il s’agit de la rapidité de la contamination par le virus, qu’il s’agit de solidarité à respecter entre membres d’une même société, etc.etc.

En effet et on l’a vue à l’oeuvre, cette solidarité quand le masque a fait défaut là où les personnes âgées tombaient comme des mouches.

On n’oublie pas non plus qu’il nous a d’abord été présenté comme inutile pour se protéger.

Et puis, pour l’anecdote si elle en est, rappelez-vous comment une députée a été priée d’enlever son masque dans l’enceinte de l’assemblée nationale par la présidente du Parlement suisse!

Ce ne s’invente pas, ce changement radical de politique, ça doit juste se vivre…

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A propos du referendum largement accepté par le peuple russe, avec Denis Kleschëv

Dans les trois précédents sujets de ce blog, nous avons vu, avec Denis KLESCHËV, quelques aspects essentiels du passé de la ville où il réside, Alapajevsk. Située dans l’Oural, elle a joué un rôle important au regard d’événements majeurs de l’Histoire russe et soviétique.

Pour conclure cette série d’entretiens,  j’ai demandé à mon interlocuteur comment il avait accueilli le résultat du referendum auquel a été soumis le peuple russe qui l’a largement accepté, ce 1er juillet dernier.

Denis KLESCHËV: – En 2010, j’ai écrit un essai sombre, « The Devil’s Constitution » , qui critiquait la Constitution coloniale non viable de 1993. Des dizaines d’années, les médias officiels ont chaque année inculqué aux citoyens qu’il existe en Russie la Constitution la plus merveilleuse et la plus agréable à tous égards. Mais maintenant, tout le monde a vu des contradictions évidentes.

Maintenant, certaines forces politiques tentent d’accuser la Russie d’avoir déclenché la Seconde guerre mondiale pour forcer la Fédération de Russie à payer des «compensations» de plusieurs milliards de dollars à différents pays. Pendant Eltsine, personne ne pouvait même imaginer une telle tournure des événements. En vertu de notre Constitution 1993, nous sommes tenus de prendre toutes les décisions, même les plus absurdes, de toutes les organisations internationales.

Dans les années 1990, le mot «russe» était en Russie sous une interdiction tacite. L’état a essayé d’éradiquer la conscience de soi du peuple, comme ils le font en Ukraine et dans les pays baltes. En conséquence, aujourd’hui, dans certains pays, la langue russe est officiellement interdite, les églises orthodoxes sont brûlées et, dans un monde civilisé, des personnes sont détruites sur des bases linguistiques et nationales.

Ce sont aussi les conséquences de cette Constitution coloniale, qui a été adoptée sous le contrôle des États-Unis. Vous voyez, la Russie dans 1993 était une colonie de facto, comme maintenant la colonie des États-Unis est de facto l’Ukraine.

Pour moi, la Constitution est comme un système d’axiomes en Mathématiques. Si elle contient des contradictions, il est impossible de résoudre les problèmes fondamentaux.

Une autre question est pourquoi les amendements n’ont pas été apportés depuis si longtemps. Apparemment, le pouvoir espérait que tout s’arrangerait tout seul.

Merci, encore une fois à Denis KLESCHËV d’avoir contribué à alimenter notre réflexion par son éclairage relatif non seulement à la ville d’Alapajevsk, mais aussi à la Russie passée et présente.

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D’Alapajevsk, en Oural à Dniepropetrovsk, dans l’est de l’Ukraine

Comme annoncé dans la précédente partie de notre entretien, Denis Kleschëv nous explique ce qui lie Alapajevsk à l’Ukraine, plus précisément à l’une de ses régions à l’est du pays.

Denis KLESCHËV: -Lorsque Dniepropetrovsk a capturé les troupes de la Wehrmacht, l’usine métallurgique ukrainienne a été évacuée à Alapajevsk.

Ici, l’équipement et les spécialistes ont été sauvés, puis ils l’ont reconstruit à nouveau en Ukraine.

L’injustice est que dans les années 2000, Igor Kolomoïsky a acheté l’usine métallurgique d’Alapajevsk afin de détruire complètement l’entreprise.

Maintenant, l’usine d’Alapajevsk n’est plus que ruines et cendres comme après un véritable bombardement.

C’est ainsi que l’Ukraine a « remboursé »  l’Oural pour le sauvetage de l’infrastructure et de la restauration de la production.

Alapajevsk est une ville où toute la Russie est visible en miniature.

-Merci, Denis, de ces liens entre Alapajevsk et Dniepropetrovsk par le biais d’Igor Kolomoïski. De cet oligarque aux trois passeports, il a été question sur ce blog. Fut un temps où, en tant que gouverneur de Dniepropetrovks, il était aussi résident fiscal de ma ville, Genève.

L’est-il toujours, résident fiscal, je l’ignore. Le fait est qu’il n’est plus gouverneur de Dniepropetrovsk. Il a été licencié en mars 2015 par l’ancien Président de l’Ukraine, Petro Poroshenko.

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Alapajevsk, son considérable effort de guerre et sa très large contribution à la Victoire de 1945

Nous poursuivons notre entretien avec Denis Kleschëv qui, après avoir évoqué, ici, quelques éléments importants du passé historique, politique, culturel et industriel d’Alapajevsk où il réside, nous apprend à quel point l’effort de guerre de la ville a été considérable.

Denis KLESCHËV: -Dans l’arrière-pays russe, il y a une vision de la grande histoire.

La petite ville d’Alapjaevsk a énormément contribué à la Victoire 1945. Sur les 20 des milliers de combattants d’Alapajevsk, 21 sont devenus  héros de l’Union soviétique. C’est un cas unique, peut-être, pour toute la Russie.

-Voulez-vous dire que sur les 20’000 combattants d’Alapajevsk, 21 sont devenus héros de l’Union soviétique, ce qui équivaut à 1 sur 1000?

-Oui, Hélène, environ 1 héros pour 1000 soldats.  Au total, dans l’armée soviétique pour 1941-1945, il y avait 14’411 héros pour 34,5 millions de soldats. C’est-à-dire que la valeur moyenne de l’URSS est d’environ 1 héros pour 2’500 soldats. Il s’avère que dans la petite ville d’Alapajevsk, la densité statistique est 2,5 fois supérieure à la moyenne de l’Union Soviétique.

Il en va de même pour les travailleurs de l’arrière. Dans la région de Sverdlovsk, la médaille pour la prouesse du travail 1941-1945 a été reçue par environ 11’000 personnes. Le District d’Alapajev compte 6 000 personnes. C’est-à-dire que près de la moitié des travailleurs distingués dans la région étaient Alapajevtsy.

Il est un peu dommage que la ville d’Alapaevsk ne figure pas dans la liste officielle des « Villes de la valeur du travail ». Ekaterinbourg et Nizhny Tagil oui mais pas Alapajevsk car, de nos jours, l’usine métallurgique est détruite. Mais je postulerai toujours pour le titre d’Alapajevsk – la ville de la prouesse du travail (en 2021).

Un vétéran a rappelé que le taux quotidien de billettes pour une équipe de deux personnes était de 12 mètres cubes de bois, qui devait être scié, fendu, tiré à l’entrepôt par des dérives de neige. Travail infernal sans jours de congé pendant l’hiver froid! Souvent, les pieds gelés (chaussures chaudes envoyées à l’avant).

Je suis convaincu que l’homme moderne ne comprend tout simplement pas ce que c’était la guerre et comment les gens ont travaillé dur pour gagner. Entre 60 et 80% des travailleurs des usines étaient des filles de 14 à 18 ans. Tous les adolescents de 12 ans avaient des livres de travail et travaillaient. Maintenant, en regardant les jeunes, je ne peux pas l’imaginer

-Merci, Denis de ce que vous nous apprenez de la contribution d’Alapajevsk à ce que la Russie appelle la grande guerre patriotique.

Dans le prochain sujet de ce blog, vous nous direz ce qui a lié Alapajevsk à l’Ukraine…

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Ce 17 juillet à Alapajevsk, jours de mémoire, jours royaux. Entretien avec Denis KLESCHËV.

– Bonjour Denis, merci d’avoir bien voulu répondre, en français, aux questions que je vous ai posées. Sur la photo qui illustre la première partie de notre entretien, on vous découvre à Alapajevsk, à côté de la cathédrale de la Sainte-Trinité et du monument à la grande-duchesse Elizabeth Fiodorovna Romanova.

Hier, dans la présentation que j’ai faite ici de vous, j’ai indiqué que vous viviez  dans cette ville tristement célèbre pour qui connaît un peu l’Histoire de votre pays, la Russie.

Denis KLESCHËV: — En effet, Hélène, la ville d’Alapajevsk a reçu une triste renommée pour les événements liés à la révolution. Le 17 juillet 1918, la famille de l’empereur Nicolas II fut assassinée à Iekaterinbourg. Le lendemain, 18 juillet, les Princes Romanov et la grande-duchesse Elizabeth Fiodorovna (Elisabeth Alexandra Luise Alice von Hessen-Darmstadt und bei Rhein) ont été assassinés près d’Alapajevsk.

Chaque année, les 17 et 18 juillet, des pèlerins de différents pays et de toute la Russie viennent à Alapajevsk. Je dois dire qu’Alapajevsk était, à cette époque, le centre du mouvement révolutionnaire dans l’Oural. Et à Alapajevsk, le premier conseil des travailleurs du monde a été créé.

Fait intéressant, en 1905, Alapayevsk dans l’Oural a été appelé « Suisse Libre ». Il y avait à la fois la terreur « rouge  » et « blanche » pendant la guerre civile. Vous avez raison, Alapajevsk a une histoire tragique.

Mais Alapajevsk, en plus de cela, est connue pour le fait que Piotr Ilyich Tchaïkovski a passé ses années d’enfance ici.

L’usine métallurgique d’Alapajevsk, elle appartenait au grand-père de l’écrivain Vladimir Nabokov, ce que Nabokov rappelle dans son essai biographique « Other Shores ».

L’ingénieur Ignatiy Sofonov a inventé ici la première turbine hydraulique en Russie.

-Merci, Denis, de nous donner cet aperçu du passé historique, politique et cultuel, industriel aussi de votre ville dont un autre aspect sera révélé dans le prochain sujet de ce blog.